ALEYAUME Eugène : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
Ligne 34 : Ligne 34 :
  
 
RGASPI (Moscou, 545.6.441)
 
RGASPI (Moscou, 545.6.441)
[[Catégorie:Brigadistes]][[Catégorie: Certificat d'Etudes Primaires]][[Catégorie:Formation Militaire : Artillerie]][[Catégorie:Chauffeur auto]][[Catégorie:CGT]][[Catégorie:SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Marié sans enfant]] [[Catégorie: Paris 13e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1936]][[Catégorie: Artillerie Internationale]]
+
[[Catégorie:Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Certificat d'Etudes Primaires]][[Catégorie:Formation Militaire : Artillerie]][[Catégorie:Chauffeur auto]][[Catégorie:CGT]][[Catégorie:SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Marié sans enfant]] [[Catégorie: Paris 13e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1936]][[Catégorie: Artillerie Internationale]]

Version actuelle datée du 15 septembre 2021 à 18:26

Eugène Aleyaume est né le 14 septembre 1904 à Paris dans le 14e arrondissement. Ses parents étaient ouvriers. Dans sa biographie, il précise que son père était socialiste et sa mère catholique.

Il a suivi les cours de l’école élémentaire et obtenu son Certificat d’Etudes Primaires.

En 1924, il est mobilisé pour une période de 18 mois en Allemagne et au Maroc. Il participe aux « opérations » au Maroc en 1924-1925. Artilleur, il obtient le grade de Maréchal des Logis.

De retour dans le civil, Eugène Aleyaume est devenu chauffeur-auto dans une entreprise qui employait 20 autres chauffeurs. Il gagnait 448 francs par semaine. Il s'est syndicalisé à la CGT.

Adhèrent du Secours Populaire de France depuis 1934, il lisait son hebdomadaire La défense.

Il s’intéressait à la vie politique « depuis mai 1935 à la suite des élections du 13e arrondissement et de nombreuses réunions de propagande organisées par Marty et Monjauvis. » Il a adhéré au PCF en mai 1935 et est devenu secrétaire de cellule.

Lecteur de l’Humanité et de Regards, il s’intéressait particulièrement à « l’attitude du parti sous le gouvernement Front populaire actuel ». Parmi ses lectures idéologiques, il cite Les Cahiers du Bolchévisme, le Capital ainsi que des brochures.

Marié, sans enfant, il demeurait Cité Jeanne d’Arc (169, rue Jeanne d’Arc) dans le 13e arrondissement de Paris.

L’Espagne

Il arrive en Espagne le 23 août 1936 et participe aux combats du Front Nord (Irun, Saint-Sébastien, Bilbao et Asturies) jusqu’à son évacuation en janvier 1937.

Sur le Front Nord, il adhère au SRI (Solidarité) ainsi qu’au PC d’Euzkadi.

Le 21 mars 1938, il retourne en Espagne pour « défendre notre liberté ». Il est affecté au 7e groupe de la 39e Batterie de la 35e Division.

Aux diverses questions du formulaire de rapatriement sur la situation politique espagnole il répond qu’il a lu mais « pas beaucoup » étudié les 13 points du gouvernement Negrin :

« Je pense que ces 13 points sont essentiels et justes pour avant tout unir le peuple espagnol tout entier contre l’envahisseur étranger » mais que la politique de Front populaire en Espagne ne le « satisfait pas entièrement car étant communiste ce n’est pas cette forme de gouvernement que je voudrais mais dans l’état actuel de guerre c’est la seule juste. »

En ce qui concerne les Brigades Internationales :

« Je pense que l’organisation politique et militaire des Brigades est bonne, mais pourrait être améliorée car il y a certains petits abus inévitables car tous les copains n’ont quelquefois pas assez de conscience de leur rôle, presque toujours par manque d’instruction politique. On peut dire que les Brigades ont sauvé l’Espagne et ont montré aux Espagnols l’exemple de l’unité et du courage. »

A la question sur ce qu’il peut apporter aux organisations françaises :

« Ayant fait six mois sur le front Nord (Irun, Saint-Sébastien, Bilbao et Asturies) j’ai pu constater que la plus grande partie de notre défaite sur ce front était imputable au manque d’organisation et d’unité entre les différentes milices. Ici au contraire notre force est cette unité et j’apporte en France, en plus des connaissances pratiques de la guerre moderne, un esprit combatif encore renforcé et surtout qu’il faut tout faire pour unir la classe ouvrière. C’est la condition essentielle pour abattre le capital créateur et pourvoyeur du fascisme. »

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/2, 545.6.1052)

RGASPI (Moscou, 545.6.441)