CAPELLE Fernand : Différence entre versions
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Prisonnier de guerre en 1914, il a été libéré en 1917. | Prisonnier de guerre en 1914, il a été libéré en 1917. | ||
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Il était membre de la CGT et du PCF. | Il était membre de la CGT et du PCF. | ||
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==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
Fernand Capelle arrive en Espagne le 20 décembre 1936. | Fernand Capelle arrive en Espagne le 20 décembre 1936. | ||
| − | Affecté à la | + | Affecté à la 11<sup>e</sup> BI, 15<sup>e</sup> Bataillon, il déserte le 19 avril 1937 et il est arrêté à Murcia le 29 mai. |
| − | Affecté à la | + | Affecté comme infirmier à la 14<sup>e</sup> BI, 13<sup>e</sup> [[Bataillon Henri Barbusse]], il déserte à nouveau. |
| − | Une note de service du 28 septembre 1937 de la délégation des BI (Madrid) au camarade commandant de la | + | Une note de service du 28 septembre 1937 de la délégation des BI (Madrid) au camarade commandant de la 14<sup>e</sup> BI précise que Fernand Capelle, déserteur de la brigade, se faisait passer pour un docteur et qu’il a vécu quelque temps à Fuente de Fresno. « Il a profité de ses relations avec les membres du parti communiste du village (nouvellement constitué) pour voler un carnet du parti qu’il a établi à son nom. Ses relations au village étaient plutôt des individus ayant appartenu à des organisations de droite ou tout au moins ayant favorisé ces organisations ». |
| − | Le 8 octobre 1937, par décision de l’état major de la | + | Le 8 octobre 1937, par décision de l’état-major de la 14<sup>e</sup> BI, 2<sup>e</sup> Bureau, il est muté à la [[Compagnie des Pionniers]], pour récidive de désertion. |
| − | Il semble qu’en juillet 1938, il ait rejoint la | + | Le 4 décembre de la même année, il est puni de 15 jours de suppression de prêt et 10 jours de prison aux motifs de retard et abandon de faction avant la relève (OJ n° 249). |
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Blessé à Alcañiz (près de Caspe), lors des bombardements, le 27 mars 1938, il a été hospitalisé à Alcira et à Valence durant 3 mois. | Blessé à Alcañiz (près de Caspe), lors des bombardements, le 27 mars 1938, il a été hospitalisé à Alcira et à Valence durant 3 mois. | ||
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Il dit également <blockquote>« Nous avons lutté deux jours et une nuit contre le fascisme et [avons] reçu une médaille et cité à l’ordre de la nation pour notre bravoure au front de Cuesta de la Reina » et il précise « j’ai vu de mes yeux qu’il existe dans le front populaire espagnol une unité contre le fascisme italien et allemand ».</blockquote> | Il dit également <blockquote>« Nous avons lutté deux jours et une nuit contre le fascisme et [avons] reçu une médaille et cité à l’ordre de la nation pour notre bravoure au front de Cuesta de la Reina » et il précise « j’ai vu de mes yeux qu’il existe dans le front populaire espagnol une unité contre le fascisme italien et allemand ».</blockquote> | ||
| − | Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 31 décembre 1937 et celui du 5 mai 1938 sous le n° 761 assorti de l’observation | + | Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 31 décembre 1937 et celui du 5 mai 1938 sous le n° 761 assorti de l’observation « A. F. » (voir [[BAO]]). |
==Source== | ==Source== | ||
| − | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) | + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.366, 368 et 369). |
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Version actuelle datée du 25 mai 2018 à 22:46
Fernand Capelle est né le 27 mars 1897.
Il a effectué des études primaires et aurait été infirmier.
Prisonnier de guerre en 1914, il a été libéré en 1917.
Il était membre de la CGT et du PCF.
Divorcé, avec un enfant, il était domicilié 28, rue du Landy à Saint-Denis (Seine).
L’Espagne
Fernand Capelle arrive en Espagne le 20 décembre 1936.
Affecté à la 11e BI, 15e Bataillon, il déserte le 19 avril 1937 et il est arrêté à Murcia le 29 mai.
Affecté comme infirmier à la 14e BI, 13e Bataillon Henri Barbusse, il déserte à nouveau.
Une note de service du 28 septembre 1937 de la délégation des BI (Madrid) au camarade commandant de la 14e BI précise que Fernand Capelle, déserteur de la brigade, se faisait passer pour un docteur et qu’il a vécu quelque temps à Fuente de Fresno. « Il a profité de ses relations avec les membres du parti communiste du village (nouvellement constitué) pour voler un carnet du parti qu’il a établi à son nom. Ses relations au village étaient plutôt des individus ayant appartenu à des organisations de droite ou tout au moins ayant favorisé ces organisations ».
Le 8 octobre 1937, par décision de l’état-major de la 14e BI, 2e Bureau, il est muté à la Compagnie des Pionniers, pour récidive de désertion.
Le 4 décembre de la même année, il est puni de 15 jours de suppression de prêt et 10 jours de prison aux motifs de retard et abandon de faction avant la relève (OJ n° 249).
L'OJ n° 253 du 8 décembre annule la punition (rectification du sergent Bardot qui a porté le motif).
Le 4 mars 1938, il est transféré de la Compagnie Sanitaire au 54e Bataillon Vaillant-Couturier (OJ n° 309).
Il semble qu’en juillet 1938, il ait rejoint la 129e Brigade.
Blessé à Alcañiz (près de Caspe), lors des bombardements, le 27 mars 1938, il a été hospitalisé à Alcira et à Valence durant 3 mois.
Une note dactylographiée, non datée et non signée indique que Fernand Capelle est rapatrié en France le 23 janvier 1939 et précise que c’est un « soldat, grande gueule et bluffeur, [qui] s’est promené dans Madrid avec les galons de capitaine. [Il] a été puni à Puebla Larga pour détournement de matériel sanitaire et exercice illégal de la médecine ». Il est décrit comme « sans scrupule, provocateur, inconscient ».
Sur le formulaire de rapatriement du 5 décembre 1938, Fernand Capelle indique être resté 14 mois au front et avoir participé aux batailles du Jarama, Guadalaraja, Cuesta de la Reina, Valdemorillo et Caspe.
Il dit également
« Nous avons lutté deux jours et une nuit contre le fascisme et [avons] reçu une médaille et cité à l’ordre de la nation pour notre bravoure au front de Cuesta de la Reina » et il précise « j’ai vu de mes yeux qu’il existe dans le front populaire espagnol une unité contre le fascisme italien et allemand ».
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 31 décembre 1937 et celui du 5 mai 1938 sous le n° 761 assorti de l’observation « A. F. » (voir BAO).
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.366, 368 et 369).
