https://brigadesinternationales.fr/w/api.php?action=feedcontributions&user=Laure&feedformat=atomEncyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939) - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-29T07:53:00ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.34.0https://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOUDEIX_Fran%C3%A7ois&diff=6909BOUDEIX François2024-03-01T19:47:10Z<p>Laure : Test de mot clefd</p>
<hr />
<div>__INDEX__<br />
François Boudeix est affecté au [[Bataillon Henri Barbusse]] de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Blessé le 29 décembre 1936, il sera soigné dans différents hôpitaux et finalement rapatrié.<br />
<br />
Suite à une lettre de ce volontaire, demeurant 15, rue des Hôtels à Ivry, le commandant de la base attire l’attention d’Adami sur ce volontaire qui a été rapatrié « sans accomplir aucune formalité, ni constat de blessure » et« sans avoir passé devant la Commission de Réforme du Gouvernement » car, jusqu’en mars 1937, elle ne fonctionnait pas.<br />
<br />
Il conclue:<br />
<br />
« Nous ne pensons pas qu’il soit possible d’abandonner ces camarades blessés qui ne serai[en]t pas capables de reprendre leurs occupations individuelles.<br />
Nous vous prions d’envisager sérieusement ce problème qui revêt une importance politique très grande. »<br />
==Source==<br />
RGASPI (BDIC, 880/46, 545.2.37).<br />
[[Catégorie:Brigadistes]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Année 1936]][[Catégorie: Ivry-sur-Seine]][[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie:Blessés]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=NAEGLE_Alphonse&diff=6908NAEGLE Alphonse2024-03-01T19:39:38Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Alphonse Naegle est probablement né en 1912.<br />
<br />
Manœuvre de profession, ce volontaire apolitique venait de Strasbourg.<br />
==L’Espagne==<br />
Arrivé en Espagne le 24 novembre 1936, Alphonse Naegle est affecté à la 13<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Son nom figure sur la cartothèque du 31 décembre 1937 avec le grade de sergent et la mention « AF »(voir [[BAO]]) en ce qui concerne ses capacités politiques.<br />
<br />
==Source==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/27, 545.5.1331).<br />
[[Catégorie:Brigadistes]][[Catégorie:Manoeuvre]][[Catégorie:Sans parti]][[Catégorie: Strasbourg]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie:13e BI]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Accueil&diff=6907Accueil2024-02-28T19:14:49Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div><seo keywords=" Brigades internationales, brigadistes, internationaux, Espagne, guerre, histoire, brigadas, pasionaria, ACER, Combattants, Rol-Tanguy, Hemingway, brigade, PCF, communiste, communistes, Malraux, Marty, Manouchian, Rol_Tanguy, affiche rouge"> </seo><br />
<seo description=" site recensant la liste de tous les brigadistes internationaux parti de France pour la guerre d'Espagne"> </seo><br />
{{#seo:|title=Brigades Internationales|title_mode=replace}}<br />
<br />
__NOTOC__ <br />
== Volontaires français et immigrés partis de France==<br />
[[Fichier:Plaque_en_hommage_aux_volontaires.jpeg |vignette|alt=Plaque_en_hommage_aux_volontaires|Plaque située place du colonel Fabien ( Paris XIXeme ) en hommage aux volontaires partis défendre l'Espagne Républicaine ]]<br />
<br />
<br />
'''Des héros ordinaires'''<br />
<br />
Ces hommes et ces femmes ordinaires laissaient leur famille, leurs amis, leur travail pour aller combattre en Espagne.<br />
Ces hommes et ces femmes, nous voulons les nommer, dire leur situation familiale, leur métier, leur appartenance syndicale et politique, leur vie en Espagne.<br />
<br />
Les nommer et dire pour ne pas les oublier.<br />
Les nommer et dire les valeurs de solidarité, de fraternité et de progrès social qui les animaient.<br />
<br />
Tel est le sens de notre projet :<br />
<br />
Mettre sur ce site tous les volontaires, français et émigrés qui résidaient en France avant de rejoindre les soldats de la République espagnole.<br />
<!--<center> [[:Catégorie:Brigadistes|'''Liste des biographies des volontaires''']]</center> --><br />
<br />
== Comment faire une recherche ? ==<br />
<br />
'''Notre encyclopédie permet trois modes de recherche:'''<br />
<br />
* '''Par nom : vous pouvez lire les biographies des [[:Catégorie:Brigadistes|Brigadistes]] et [[:Catégorie:Miliciens|Miliciens]]. '''<br />
Nous classons dans miliciens les volontaires partis avant la création des Brigades Internationales en octobre 1936 et ceux incorporés, durant une période, dans les colonnes ou dans l'armée républicaine espagnole. Un volontaire peut être à la fois milicien et brigadiste. <br />
Lorsque nous citons leurs paroles, annotées entre guillemets, nous respectons leur orthographe et leur syntaxe, sans aucune correction. Il en est de même quand nous reproduisons un rapport, une lettre ou un document.<br />
<br />
* '''Par genre ou spécificité, grâce à l’index thématique (voir arborescence des catégories):'''<br />
Celui-ci permet de distinguer les volontaires par genre [[:Catégorie:Femmes|Femmes]], [[:Catégorie:Age|tranche d'âge]], [[:Catégorie:Nationalités|nationalités]], [[:Catégorie:Situation militaire|situation militaire]], [[:Catégorie:Formation générale|formation générale]] (niveau d’études et formations complémentaires), [[:Catégorie:Profession|profession]], [[:Catégorie:Engagement social|engagement social]] (que ce soit syndical ou dans des associations), [[:Catégorie:Appartenance Politique|appartenance politique]] (s’il y en a), [[:Catégorie:Situation de famille|situation de famille]], [[:Catégorie:Provenance|provenance]] (classée par départements puis par villes), s’ils ont été [[:Catégorie:Résistant|Résistants]].<br />
<br />
Un classement par date d’[[:Catégorie:Arrivée en Espagne|arrivée en Espagne]], par [[:Catégorie:Brigades|unité d'affectation]], par situation [[:Catégorie:Blessés|blessés]], [[:Catégorie:Prisonniers|prisonniers]] et [[:Catégorie:Morts|morts]] (catégorie qui regroupe les tués ou disparus).<br />
<br />
De brefs articles explicatifs sur les [[:Catégorie:Bataillons|Bataillons]], les [[:Catégorie:Batailles|Batailles]], le contexte ou les [[:Catégorie:Personnalités|Personnalités]], les [[:Catégorie:Lieux|lieux]] cités, les problèmes rencontrés (ex la [[:Catégorie:Discipline|discipline]]), la [[:Catégorie:Vie quotidienne| vie quotidienne]] en Espagne.<br />
<br />
Un [[:Catégorie:Lexique|Lexique]] et une [[:Catégorie:Bibliographie|Bibliographie]] pour en savoir plus complètent l’encyclopédie.<br />
<br />
* '''Par la fenêtre « Rechercher » :'''<br />
Dans cette fenêtre, en haut à droite de cette page, vous pouvez faire une recherche par termes ne figurant pas dans nos catégories : exemple si vous saisissez « Citroën » ou « Gennevilliers » vous obtenez les extraits des biographies et articles contenant ce mot.<br />
<br />
==Sources== <br />
<br />
=====Nos sources sont essentiellement constituées par :=====<br />
* les archives du RGASPI (Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale) à Moscou et à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) de Nanterre.<br />
* les archives de l’ACER-AVER détenues au Musée de la Résistance Nationale ([[MRN]]).<br />
* les archives départementales <br />
* les archives personnelles des brigadistes et de leurs descendants.<br />
* les livres, journaux et sites internet<br />
Ces sources sont citées à la fin de chaque biographie.<br />
L’encyclopédie est en cours d'élaboration. Les catégories, les articles, les biographies sont amendés et complétés régulièrement.<br />
<BR><br />
<br />
== Participez==<br />
<br><br />
Notre travail ne fait que commencer.<br />
Nous l’envisageons comme un travail collectif où chacun peut apporter des témoignages, des documents, ajouter des précisions, des faits ou corriger des erreurs,…<br />
N’hésitez pas à nous écrire.<br />
<center>Contact : [mailto:recherche_acer@googlegroups.com recherche_acer@googlegroups.com]</center><br />
<BR><br />
== ACER==<br />
<BR><br />
L’'''[[ACER]]''' ('''Amis des Combattants en Espagne Républicaine'''), qui a vu le jour en 1996, est le successeur de l’'''[[AVER]]''' ('''Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine'''), créée en 1937 par les volontaires qui luttaient en Espagne.<br />
<br />
Son objectif est de faire connaître l’histoire de la guerre d’Espagne et plus particulièrement celle des volontaires qui ont été les précurseurs de la Résistance contre le nazisme et le fascisme.<br />
L’ACER veut également faire connaître le formidable élan de solidarité et de générosité que la guerre d’Espagne suscita à travers le monde.<br />
<br />
Pour favoriser l’étude et les recherches sur la guerre d’Espagne, l’ACER a créé le prix « Henri Rol-Tanguy » (Commissaire politique de la XIV<sup>e</sup> brigade « La Marseillaise », Chef Régional des FFI lors de l’insurrection parisienne de 1944) destiné à des étudiants de master 2.<br />
<br />
Pour en savoir plus sur nos activités, consultez notre site : <br />
<br />
<center>[http://acer-aver.com '''acer-aver.com''']</center><br />
<br />
<br><br />
<br />
==L’équipe==<br />
<BR><br />
Dominique Colombier, Françoise Demougin-Dumont, Annie Flores, Anna Le-Oc-Mach, Laurence Martinez, Claire Rol-Tanguy, Martine et Bernard Foucault, Ramon Chicharro (coordinateur), Démétrio Gonzalez et Laure Perrin (partie logistique)<br />
<br />
<br />
<br><br />
<br><br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Accueil]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ALFONSO_Celestino&diff=6906ALFONSO Celestino2024-02-28T17:40:02Z<p>Laure : /* La Résistance */</p>
<hr />
<div>Celestino Alfonso est né 1<sup>er</sup> mai 1916 à Ituero de Azaba (Espagne).<br />
Sa famille émigre en France alors qu’il est très jeune.<br />
<br />
Marié et père d’un enfant, il est ouvrier menuisier et responsable des JC pour Ivry.<br />
== l’Espagne==<br />
Il part en Espagne en juillet 1936.<br />
A une date non connue, il intègre la 14<sup>e</sup> BI et sera commissaire politique d’un bataillon. <br />
Il obtient, en octobre 1937, une permission pour la France, puis retourne se battre contre les troupes fascistes.<br />
<br />
Interné à son retour d’Espagne, en février 1939, il s’évade du [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]]. Mobilisé dans une Compagnie de Travailleurs Etrangers (CTE), il s'évade et rejoint Paris.<br />
==La Résistance==<br />
Avec les FTP-MOI, il va commettre de nombreux actes de résistance (exécution du général SS Julius Ritter, …).<br />
Arrêté le 17 novembre 1943, sa photo figure sur l’Affiche rouge nazie qui stigmatisait les résistants étrangers du groupe Manouchian avec la légende «ALFONSO - Espagnol rouge - 7 attentats ».<br />
Celestino Alfonso est fusillé le 21 février 1944 au Mont Valérien.<br />
Dans sa dernière lettre, il écrivait : <blockquote> « Aujourd’hui à 3 heures je serai fusillé, je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France. Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même, ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier. Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue. Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais le premier. […] » </blockquote><br />
<br />
Celestino Alfonso est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique de la Défense, dossier administratif référencé GR 16P 7258 homologué FFI.<br />
<br />
Le [[MRN]] posséde, dans sa collection, le revolver qui servit à des actions contre l'occupant nazi.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.290.) – ''Les fusillés'', Editions de l’Atelier, 2015 - ''Ayudar España, Ivry et la guerre d’Espagne'', Service municipal des archives d’Ivry, livret, 2007<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Espagnol]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]] [[Catégorie: Menuisier]] [[Catégorie: JC]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Ivry-sur-Seine]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juillet 1936]][[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6905GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-28T17:38:21Z<p>Laure : /* La Résistance */</p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
<br />
[[Fichier:Geduldig.jpeg|250px|vignette|alt=Jonas Geduldig|Jonas Geduldig en Espagne ]]<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer | Argelès]] puis à [[Camp de Gurs | Gurs ]]. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du Groupe Manouchian le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Accueil&diff=6904Accueil2024-02-27T08:18:01Z<p>Laure : </p>
<hr />
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<br />
__NOTOC__ <br />
== Volontaires français et immigrés partis de France==<br />
[[Fichier:Plaque_en_hommage_aux_volontaires.jpeg |vignette|alt=Plaque_en_hommage_aux_volontaires|Plaque située place du colonel Fabien ( Paris XIXeme ) en hommage aux volontaires partis défendre l'Espagne Républicaine ]]<br />
<br />
<br />
'''Des héros ordinaires'''<br />
<br />
Ces hommes et ces femmes ordinaires laissaient leur famille, leurs amis, leur travail pour aller combattre en Espagne.<br />
Ces hommes et ces femmes, nous voulons les nommer, dire leur situation familiale, leur métier, leur appartenance syndicale et politique, leur vie en Espagne.<br />
<br />
Les nommer et dire pour ne pas les oublier.<br />
Les nommer et dire les valeurs de solidarité, de fraternité et de progrès social qui les animaient.<br />
<br />
Tel est le sens de notre projet :<br />
<br />
Mettre sur ce site tous les volontaires, français et émigrés qui résidaient en France avant de rejoindre les soldats de la République espagnole.<br />
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== Comment faire une recherche ? ==<br />
<br />
'''Notre encyclopédie permet trois modes de recherche:'''<br />
<br />
* '''Par nom : vous pouvez lire les biographies des [[:Catégorie:Brigadistes|Brigadistes]] et [[:Catégorie:Miliciens|Miliciens]]. '''<br />
Nous classons dans miliciens les volontaires partis avant la création des Brigades Internationales en octobre 1936 et ceux incorporés, durant une période, dans les colonnes ou dans l'armée républicaine espagnole. Un volontaire peut être à la fois milicien et brigadiste. <br />
Lorsque nous citons leurs paroles, annotées entre guillemets, nous respectons leur orthographe et leur syntaxe, sans aucune correction. Il en est de même quand nous reproduisons un rapport, une lettre ou un document.<br />
<br />
* '''Par genre ou spécificité, grâce à l’index thématique (voir arborescence des catégories):'''<br />
Celui-ci permet de distinguer les volontaires par genre [[:Catégorie:Femmes|Femmes]], [[:Catégorie:Age|tranche d'âge]], [[:Catégorie:Nationalités|nationalités]], [[:Catégorie:Situation militaire|situation militaire]], [[:Catégorie:Formation générale|formation générale]] (niveau d’études et formations complémentaires), [[:Catégorie:Profession|profession]], [[:Catégorie:Engagement social|engagement social]] (que ce soit syndical ou dans des associations), [[:Catégorie:Appartenance Politique|appartenance politique]] (s’il y en a), [[:Catégorie:Situation de famille|situation de famille]], [[:Catégorie:Provenance|provenance]] (classée par départements puis par villes), s’ils ont été [[:Catégorie:Résistant|Résistants]].<br />
<br />
Un classement par date d’[[:Catégorie:Arrivée en Espagne|arrivée en Espagne]], par [[:Catégorie:Brigades|unité d'affectation]], par situation [[:Catégorie:Blessés|blessés]], [[:Catégorie:Prisonniers|prisonniers]] et [[:Catégorie:Morts|morts]] (catégorie qui regroupe les tués ou disparus).<br />
<br />
De brefs articles explicatifs sur les [[:Catégorie:Bataillons|Bataillons]], les [[:Catégorie:Batailles|Batailles]], le contexte ou les [[:Catégorie:Personnalités|Personnalités]], les [[:Catégorie:Lieux|lieux]] cités, les problèmes rencontrés (ex la [[:Catégorie:Discipline|discipline]]), la [[:Catégorie:Vie quotidienne| vie quotidienne]] en Espagne.<br />
<br />
Un [[:Catégorie:Lexique|Lexique]] et une [[:Catégorie:Bibliographie|Bibliographie]] pour en savoir plus complètent l’encyclopédie.<br />
<br />
* '''Par la fenêtre « Rechercher » :'''<br />
Dans cette fenêtre, en haut à droite de cette page, vous pouvez faire une recherche par termes ne figurant pas dans nos catégories : exemple si vous saisissez « Citroën » ou « Gennevilliers » vous obtenez les extraits des biographies et articles contenant ce mot.<br />
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==Sources== <br />
<br />
=====Nos sources sont essentiellement constituées par :=====<br />
* les archives du RGASPI (Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale) à Moscou et à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) de Nanterre.<br />
* les archives de l’ACER-AVER détenues au Musée de la Résistance Nationale ([[MRN]]).<br />
* les archives départementales <br />
* les archives personnelles des brigadistes et de leurs descendants.<br />
* les livres, journaux et sites internet<br />
Ces sources sont citées à la fin de chaque biographie.<br />
L’encyclopédie est en cours d'élaboration. Les catégories, les articles, les biographies sont amendés et complétés régulièrement.<br />
<BR><br />
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== Participez==<br />
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<center>Contact : [mailto:contact@brigadesinternationales.fr contact@brigadesinternationales.fr]</center><br />
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== ACER==<br />
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L’'''[[ACER]]''' ('''Amis des Combattants en Espagne Républicaine'''), qui a vu le jour en 1996, est le successeur de l’'''[[AVER]]''' ('''Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine'''), créée en 1937 par les volontaires qui luttaient en Espagne.<br />
<br />
Son objectif est de faire connaître l’histoire de la guerre d’Espagne et plus particulièrement celle des volontaires qui ont été les précurseurs de la Résistance contre le nazisme et le fascisme.<br />
L’ACER veut également faire connaître le formidable élan de solidarité et de générosité que la guerre d’Espagne suscita à travers le monde.<br />
<br />
Pour favoriser l’étude et les recherches sur la guerre d’Espagne, l’ACER a créé le prix « Henri Rol-Tanguy » (Commissaire politique de la XIV<sup>e</sup> brigade « La Marseillaise », Chef Régional des FFI lors de l’insurrection parisienne de 1944) destiné à des étudiants de master 2.<br />
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Pour en savoir plus sur nos activités, consultez notre site : <br />
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<center>[http://acer-aver.com '''acer-aver.com''']</center><br />
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==L’équipe==<br />
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Dominique Colombier, Françoise Demougin-Dumont, Annie Flores, Anna Le-Oc-Mach, Laurence Martinez, Claire Rol-Tanguy, Martine et Bernard Foucault, Ramon Chicharro (coordinateur), Démétrio Gonzalez et Laure Perrin (partie logistique)<br />
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[[Catégorie:Accueil]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Accueil&diff=6903Accueil2024-02-27T08:08:11Z<p>Laure : </p>
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<div><seo keywords=" Brigades internationales, brigadistes, internationaux, Espagne, guerre, histoire, brigadas, pasionaria, ACER, Combattants, Rol-Tanguy, Hemingway, brigade, PCF, communiste, communistes, Malraux, Marty, Manouchian, Rol_Tanguy, affiche rouge"> </seo><br />
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__NOTOC__ <br />
== Volontaires français et immigrés partis de France==<br />
[[Fichier:Plaque_en_hommage_aux_volontaires.jpeg |vignette|alt=Plaque_en_hommage_aux_volontaires|Plaque située place du colonel Fabien ( Paris XIXeme ) en hommage aux volontaires partis défendre l'Espagne Républicaine ]]<br />
<br />
<br />
'''Des héros ordinaires'''<br />
<br />
Ces hommes et ces femmes ordinaires laissaient leur famille, leurs amis, leur travail pour aller combattre en Espagne.<br />
Ces hommes et ces femmes, nous voulons les nommer, dire leur situation familiale, leur métier, leur appartenance syndicale et politique, leur vie en Espagne.<br />
<br />
Les nommer et dire pour ne pas les oublier.<br />
Les nommer et dire les valeurs de solidarité, de fraternité et de progrès social qui les animaient.<br />
<br />
Tel est le sens de notre projet :<br />
<br />
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== Comment faire une recherche ? ==<br />
<br />
'''Notre encyclopédie permet trois modes de recherche:'''<br />
<br />
* '''Par nom : vous pouvez lire les biographies des [[:Catégorie:Brigadistes|Brigadistes]] et [[:Catégorie:Miliciens|Miliciens]]. '''<br />
Nous classons dans miliciens les volontaires partis avant la création des Brigades Internationales en octobre 1936 et ceux incorporés, durant une période, dans les colonnes ou dans l'armée républicaine espagnole. Un volontaire peut être à la fois milicien et brigadiste. <br />
Lorsque nous citons leurs paroles, annotées entre guillemets, nous respectons leur orthographe et leur syntaxe, sans aucune correction. Il en est de même quand nous reproduisons un rapport, une lettre ou un document.<br />
<br />
* '''Par genre ou spécificité, grâce à l’index thématique (voir arborescence des catégories):'''<br />
Celui-ci permet de distinguer les volontaires par genre [[:Catégorie:Femmes|Femmes]], [[:Catégorie:Age|tranche d'âge]], [[:Catégorie:Nationalités|nationalités]], [[:Catégorie:Situation militaire|situation militaire]], [[:Catégorie:Formation générale|formation générale]] (niveau d’études et formations complémentaires), [[:Catégorie:Profession|profession]], [[:Catégorie:Engagement social|engagement social]] (que ce soit syndical ou dans des associations), [[:Catégorie:Appartenance Politique|appartenance politique]] (s’il y en a), [[:Catégorie:Situation de famille|situation de famille]], [[:Catégorie:Provenance|provenance]] (classée par départements puis par villes), s’ils ont été [[:Catégorie:Résistant|Résistants]].<br />
<br />
Un classement par date d’[[:Catégorie:Arrivée en Espagne|arrivée en Espagne]], par [[:Catégorie:Brigades|unité d'affectation]], par situation [[:Catégorie:Blessés|blessés]], [[:Catégorie:Prisonniers|prisonniers]] et [[:Catégorie:Morts|morts]] (catégorie qui regroupe les tués ou disparus).<br />
<br />
De brefs articles explicatifs sur les [[:Catégorie:Bataillons|Bataillons]], les [[:Catégorie:Batailles|Batailles]], le contexte ou les [[:Catégorie:Personnalités|Personnalités]], les [[:Catégorie:Lieux|lieux]] cités, les problèmes rencontrés (ex la [[:Catégorie:Discipline|discipline]]), la [[:Catégorie:Vie quotidienne| vie quotidienne]] en Espagne.<br />
<br />
Un [[:Catégorie:Lexique|Lexique]] et une [[:Catégorie:Bibliographie|Bibliographie]] pour en savoir plus complètent l’encyclopédie.<br />
<br />
* '''Par la fenêtre « Rechercher » :'''<br />
Dans cette fenêtre, en haut à droite de cette page, vous pouvez faire une recherche par termes ne figurant pas dans nos catégories : exemple si vous saisissez « Citroën » ou « Gennevilliers » vous obtenez les extraits des biographies et articles contenant ce mot.<br />
<br />
==Sources== <br />
<br />
=====Nos sources sont essentiellement constituées par :=====<br />
* les archives du RGASPI (Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale) à Moscou et à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) de Nanterre.<br />
* les archives de l’ACER-AVER détenues au Musée de la Résistance Nationale ([[MRN]]).<br />
* les archives départementales <br />
* les archives personnelles des brigadistes et de leurs descendants.<br />
* les livres, journaux et sites internet<br />
Ces sources sont citées à la fin de chaque biographie.<br />
L’encyclopédie est en cours d'élaboration. Les catégories, les articles, les biographies sont amendés et complétés régulièrement.<br />
<BR><br />
<br />
== Participez==<br />
<br><br />
Notre travail ne fait que commencer.<br />
Nous l’envisageons comme un travail collectif où chacun peut apporter des témoignages, des documents, ajouter des précisions, des faits ou corriger des erreurs,…<br />
N’hésitez pas à nous écrire.<br />
<center>Contact : [mailto:contact@brigadesinternationales.fr contact@brigadesinternationales.fr]</center><br />
<BR><br />
== ACER==<br />
<BR><br />
L’'''[[ACER]]''' ('''Amis des Combattants en Espagne Républicaine'''), qui a vu le jour en 1996, est le successeur de l’'''[[AVER]]''' ('''Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine'''), créée en 1937 par les volontaires qui luttaient en Espagne.<br />
<br />
Son objectif est de faire connaître l’histoire de la guerre d’Espagne et plus particulièrement celle des volontaires qui ont été les précurseurs de la Résistance contre le nazisme et le fascisme.<br />
L’ACER veut également faire connaître le formidable élan de solidarité et de générosité que la guerre d’Espagne suscita à travers le monde.<br />
<br />
Pour favoriser l’étude et les recherches sur la guerre d’Espagne, l’ACER a créé le prix « Henri Rol-Tanguy » (Commissaire politique de la XIV<sup>e</sup> brigade « La Marseillaise », Chef Régional des FFI lors de l’insurrection parisienne de 1944) destiné à des étudiants de master 2.<br />
<br />
Pour en savoir plus sur nos activités, consultez notre site : <br />
<br />
<center>[http://acer-aver.com '''acer-aver.com''']</center><br />
<br />
<br><br />
<br />
==L’équipe==<br />
<BR><br />
Dominique Colombier, Françoise Demougin-Dumont, Annie Flores, Anna Le-Oc-Mach, Laurence Martinez, Claire Rol-Tanguy, Martine et Bernard Foucault, Ramon Chicharro (coordinateur), Démétrio Gonzalez et Laure Perrin (partie logistique)<br />
<br />
<br />
<br><br />
<br><br />
<br />
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<br />
[[Catégorie:Accueil]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Accueil&diff=6902Accueil2024-02-27T08:07:37Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div><seo keywords=" Brigades internationales, brigadistes, internationaux, Espagne, guerre, histoire, brigadas, pasionaria, ACER, Combattants, Rol-Tanguy, Hemingway, brigade, PCF, communiste, communistes, Malraux, Marty, Manouchian, Rol_Tanguy, affiche rouge"> </seo><br />
<seo description=" site recensant la liste de tous les brigadistes internationaux parti de France pour la guerre d'Espagne"> </seo><br />
{{#seo:|title=Brigades Internationales|title_mode=replace}}<br />
<br />
<br />
__NOTOC__ <br />
== Volontaires français et immigrés partis de France==<br />
[[Fichier:Plaque_en_hommage_aux_volontaires.jpeg |vignette|alt=Plaque_en_hommage_aux_volontaires|Plaque située place du colonel Fabien ( Paris XIXeme ) en hommage aux volontaires partis défendre l'Espagne Républicaine ]]<br />
<br />
<br />
'''Des héros ordinaires'''<br />
<br />
Ces hommes et ces femmes ordinaires laissaient leur famille, leurs amis, leur travail pour aller combattre en Espagne.<br />
Ces hommes et ces femmes, nous voulons les nommer, dire leur situation familiale, leur métier, leur appartenance syndicale et politique, leur vie en Espagne.<br />
<br />
Les nommer et dire pour ne pas les oublier.<br />
Les nommer et dire les valeurs de solidarité, de fraternité et de progrès social qui les animaient.<br />
<br />
Tel est le sens de notre projet :<br />
<br />
Mettre sur ce site tous les volontaires, français et émigrés qui résidaient en France avant de rejoindre les soldats de la République espagnole.<br />
<!--<center> [[:Catégorie:Brigadistes|'''Liste des biographies des volontaires''']]</center> --><br />
<br />
== Comment faire une recherche ? ==<br />
<br />
'''Notre encyclopédie permet trois modes de recherche:'''<br />
<br />
* '''Par nom : vous pouvez lire les biographies des [[:Catégorie:Brigadistes|Brigadistes]] et [[:Catégorie:Miliciens|Miliciens]]. '''<br />
Nous classons dans miliciens les volontaires partis avant la création des Brigades Internationales en octobre 1936 et ceux incorporés, durant une période, dans les colonnes ou dans l'armée républicaine espagnole. Un volontaire peut être à la fois milicien et brigadiste. <br />
Lorsque nous citons leurs paroles, annotées entre guillemets, nous respectons leur orthographe et leur syntaxe, sans aucune correction. Il en est de même quand nous reproduisons un rapport, une lettre ou un document.<br />
<br />
* '''Par genre ou spécificité, grâce à l’index thématique (voir arborescence des catégories):'''<br />
Celui-ci permet de distinguer les volontaires par genre [[:Catégorie:Femmes|Femmes]], [[:Catégorie:Age|tranche d'âge]], [[:Catégorie:Nationalités|nationalités]], [[:Catégorie:Situation militaire|situation militaire]], [[:Catégorie:Formation générale|formation générale]] (niveau d’études et formations complémentaires), [[:Catégorie:Profession|profession]], [[:Catégorie:Engagement social|engagement social]] (que ce soit syndical ou dans des associations), [[:Catégorie:Appartenance Politique|appartenance politique]] (s’il y en a), [[:Catégorie:Situation de famille|situation de famille]], [[:Catégorie:Provenance|provenance]] (classée par départements puis par villes), s’ils ont été [[:Catégorie:Résistant|Résistants]].<br />
<br />
Un classement par date d’[[:Catégorie:Arrivée en Espagne|arrivée en Espagne]], par [[:Catégorie:Brigades|unité d'affectation]], par situation [[:Catégorie:Blessés|blessés]], [[:Catégorie:Prisonniers|prisonniers]] et [[:Catégorie:Morts|morts]] (catégorie qui regroupe les tués ou disparus).<br />
<br />
De brefs articles explicatifs sur les [[:Catégorie:Bataillons|Bataillons]], les [[:Catégorie:Batailles|Batailles]], le contexte ou les [[:Catégorie:Personnalités|Personnalités]], les [[:Catégorie:Lieux|lieux]] cités, les problèmes rencontrés (ex la [[:Catégorie:Discipline|discipline]]), la [[:Catégorie:Vie quotidienne| vie quotidienne]] en Espagne.<br />
<br />
Un [[:Catégorie:Lexique|Lexique]] et une [[:Catégorie:Bibliographie|Bibliographie]] pour en savoir plus complètent l’encyclopédie.<br />
<br />
* '''Par la fenêtre « Rechercher » :'''<br />
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<br />
==Sources== <br />
<br />
=====Nos sources sont essentiellement constituées par :=====<br />
* les archives du RGASPI (Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale) à Moscou et à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) de Nanterre.<br />
* les archives de l’ACER-AVER détenues au Musée de la Résistance Nationale ([[MRN]]).<br />
* les archives départementales <br />
* les archives personnelles des brigadistes et de leurs descendants.<br />
* les livres, journaux et sites internet<br />
Ces sources sont citées à la fin de chaque biographie.<br />
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<BR><br />
L’'''[[ACER]]''' ('''Amis des Combattants en Espagne Républicaine'''), qui a vu le jour en 1996, est le successeur de l’'''[[AVER]]''' ('''Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine'''), créée en 1937 par les volontaires qui luttaient en Espagne.<br />
<br />
Son objectif est de faire connaître l’histoire de la guerre d’Espagne et plus particulièrement celle des volontaires qui ont été les précurseurs de la Résistance contre le nazisme et le fascisme.<br />
L’ACER veut également faire connaître le formidable élan de solidarité et de générosité que la guerre d’Espagne suscita à travers le monde.<br />
<br />
Pour favoriser l’étude et les recherches sur la guerre d’Espagne, l’ACER a créé le prix « Henri Rol-Tanguy » (Commissaire politique de la XIV<sup>e</sup> brigade « La Marseillaise », Chef Régional des FFI lors de l’insurrection parisienne de 1944) destiné à des étudiants de master 2.<br />
<br />
Pour en savoir plus sur nos activités, consultez notre site : <br />
<br />
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==L’équipe==<br />
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Dominique Colombier, Françoise Demougin-Dumont, Annie Flores, Anna Le-Oc-Mach, Laurence Martinez, Claire Rol-Tanguy, Martine et Bernard Foucault, Ramon Chicharro (coordinateur), Démétrio Gonzalez et Laure Perrin (partie logistique)<br />
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__NOTOC__ <br />
== Volontaires français et immigrés partis de France==<br />
[[Fichier:Plaque_en_hommage_aux_volontaires.jpeg |vignette|alt=Plaque_en_hommage_aux_volontaires|Plaque située place du colonel Fabien ( Paris XIXeme ) en hommage aux volontaires partis défendre l'Espagne Républicaine ]]<br />
<br />
<br />
'''Des héros ordinaires'''<br />
<br />
Ces hommes et ces femmes ordinaires laissaient leur famille, leurs amis, leur travail pour aller combattre en Espagne.<br />
Ces hommes et ces femmes, nous voulons les nommer, dire leur situation familiale, leur métier, leur appartenance syndicale et politique, leur vie en Espagne.<br />
<br />
Les nommer et dire pour ne pas les oublier.<br />
Les nommer et dire les valeurs de solidarité, de fraternité et de progrès social qui les animaient.<br />
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Tel est le sens de notre projet :<br />
<br />
Mettre sur ce site tous les volontaires, français et émigrés qui résidaient en France avant de rejoindre les soldats de la République espagnole.<br />
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== Comment faire une recherche ? ==<br />
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'''Notre encyclopédie permet trois modes de recherche:'''<br />
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* '''Par nom : vous pouvez lire les biographies des [[:Catégorie:Brigadistes|Brigadistes]] et [[:Catégorie:Miliciens|Miliciens]]. '''<br />
Nous classons dans miliciens les volontaires partis avant la création des Brigades Internationales en octobre 1936 et ceux incorporés, durant une période, dans les colonnes ou dans l'armée républicaine espagnole. Un volontaire peut être à la fois milicien et brigadiste. <br />
Lorsque nous citons leurs paroles, annotées entre guillemets, nous respectons leur orthographe et leur syntaxe, sans aucune correction. Il en est de même quand nous reproduisons un rapport, une lettre ou un document.<br />
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* '''Par genre ou spécificité, grâce à l’index thématique (voir arborescence des catégories):'''<br />
Celui-ci permet de distinguer les volontaires par genre [[:Catégorie:Femmes|Femmes]], [[:Catégorie:Age|tranche d'âge]], [[:Catégorie:Nationalités|nationalités]], [[:Catégorie:Situation militaire|situation militaire]], [[:Catégorie:Formation générale|formation générale]] (niveau d’études et formations complémentaires), [[:Catégorie:Profession|profession]], [[:Catégorie:Engagement social|engagement social]] (que ce soit syndical ou dans des associations), [[:Catégorie:Appartenance Politique|appartenance politique]] (s’il y en a), [[:Catégorie:Situation de famille|situation de famille]], [[:Catégorie:Provenance|provenance]] (classée par départements puis par villes), s’ils ont été [[:Catégorie:Résistant|Résistants]].<br />
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==Sources== <br />
<br />
=====Nos sources sont essentiellement constituées par :=====<br />
* les archives du RGASPI (Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale) à Moscou et à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) de Nanterre.<br />
* les archives de l’ACER-AVER détenues au Musée de la Résistance Nationale ([[MRN]]).<br />
* les archives départementales <br />
* les archives personnelles des brigadistes et de leurs descendants.<br />
* les livres, journaux et sites internet<br />
Ces sources sont citées à la fin de chaque biographie.<br />
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L’'''[[ACER]]''' ('''Amis des Combattants en Espagne Républicaine'''), qui a vu le jour en 1996, est le successeur de l’'''[[AVER]]''' ('''Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine'''), créée en 1937 par les volontaires qui luttaient en Espagne.<br />
<br />
Son objectif est de faire connaître l’histoire de la guerre d’Espagne et plus particulièrement celle des volontaires qui ont été les précurseurs de la Résistance contre le nazisme et le fascisme.<br />
L’ACER veut également faire connaître le formidable élan de solidarité et de générosité que la guerre d’Espagne suscita à travers le monde.<br />
<br />
Pour favoriser l’étude et les recherches sur la guerre d’Espagne, l’ACER a créé le prix « Henri Rol-Tanguy » (Commissaire politique de la XIV<sup>e</sup> brigade « La Marseillaise », Chef Régional des FFI lors de l’insurrection parisienne de 1944) destiné à des étudiants de master 2.<br />
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Dominique Colombier, Françoise Demougin-Dumont, Annie Flores, Anna Le-Oc-Mach, Laurence Martinez, Claire Rol-Tanguy, Martine et Bernard Foucault, Ramon Chicharro (coordinateur), Démétrio Gonzalez et Laure Perrin (partie logistique)<br />
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__NOTOC__ <br />
== Volontaires français et immigrés partis de France==<br />
[[Fichier:Plaque_en_hommage_aux_volontaires.jpeg |vignette|alt=Plaque_en_hommage_aux_volontaires|Plaque située place du colonel Fabien ( Paris XIXeme ) en hommage aux volontaires partis défendre l'Espagne Républicaine ]]<br />
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<br />
'''Des héros ordinaires'''<br />
<br />
Ces hommes et ces femmes ordinaires laissaient leur famille, leurs amis, leur travail pour aller combattre en Espagne.<br />
Ces hommes et ces femmes, nous voulons les nommer, dire leur situation familiale, leur métier, leur appartenance syndicale et politique, leur vie en Espagne.<br />
<br />
Les nommer et dire pour ne pas les oublier.<br />
Les nommer et dire les valeurs de solidarité, de fraternité et de progrès social qui les animaient.<br />
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Tel est le sens de notre projet :<br />
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Nous classons dans miliciens les volontaires partis avant la création des Brigades Internationales en octobre 1936 et ceux incorporés, durant une période, dans les colonnes ou dans l'armée républicaine espagnole. Un volontaire peut être à la fois milicien et brigadiste. <br />
Lorsque nous citons leurs paroles, annotées entre guillemets, nous respectons leur orthographe et leur syntaxe, sans aucune correction. Il en est de même quand nous reproduisons un rapport, une lettre ou un document.<br />
<br />
* '''Par genre ou spécificité, grâce à l’index thématique (voir arborescence des catégories):'''<br />
Celui-ci permet de distinguer les volontaires par genre [[:Catégorie:Femmes|Femmes]], [[:Catégorie:Age|tranche d'âge]], [[:Catégorie:Nationalités|nationalités]], [[:Catégorie:Situation militaire|situation militaire]], [[:Catégorie:Formation générale|formation générale]] (niveau d’études et formations complémentaires), [[:Catégorie:Profession|profession]], [[:Catégorie:Engagement social|engagement social]] (que ce soit syndical ou dans des associations), [[:Catégorie:Appartenance Politique|appartenance politique]] (s’il y en a), [[:Catégorie:Situation de famille|situation de famille]], [[:Catégorie:Provenance|provenance]] (classée par départements puis par villes), s’ils ont été [[:Catégorie:Résistant|Résistants]].<br />
<br />
Un classement par date d’[[:Catégorie:Arrivée en Espagne|arrivée en Espagne]], par [[:Catégorie:Brigades|unité d'affectation]], par situation [[:Catégorie:Blessés|blessés]], [[:Catégorie:Prisonniers|prisonniers]] et [[:Catégorie:Morts|morts]] (catégorie qui regroupe les tués ou disparus).<br />
<br />
De brefs articles explicatifs sur les [[:Catégorie:Bataillons|Bataillons]], les [[:Catégorie:Batailles|Batailles]], le contexte ou les [[:Catégorie:Personnalités|Personnalités]], les [[:Catégorie:Lieux|lieux]] cités, les problèmes rencontrés (ex la [[:Catégorie:Discipline|discipline]]), la [[:Catégorie:Vie quotidienne| vie quotidienne]] en Espagne.<br />
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<br />
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<br />
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* les archives du RGASPI (Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale) à Moscou et à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) de Nanterre.<br />
* les archives de l’ACER-AVER détenues au Musée de la Résistance Nationale ([[MRN]]).<br />
* les archives départementales <br />
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== ACER==<br />
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L’'''[[ACER]]''' ('''Amis des Combattants en Espagne Républicaine'''), qui a vu le jour en 1996, est le successeur de l’'''[[AVER]]''' ('''Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine'''), créée en 1937 par les volontaires qui luttaient en Espagne.<br />
<br />
Son objectif est de faire connaître l’histoire de la guerre d’Espagne et plus particulièrement celle des volontaires qui ont été les précurseurs de la Résistance contre le nazisme et le fascisme.<br />
L’ACER veut également faire connaître le formidable élan de solidarité et de générosité que la guerre d’Espagne suscita à travers le monde.<br />
<br />
Pour favoriser l’étude et les recherches sur la guerre d’Espagne, l’ACER a créé le prix « Henri Rol-Tanguy » (Commissaire politique de la XIV<sup>e</sup> brigade « La Marseillaise », Chef Régional des FFI lors de l’insurrection parisienne de 1944) destiné à des étudiants de master 2.<br />
<br />
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==L’équipe==<br />
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<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45<sup>e</sup> Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129<sup>e</sup> BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1<sup>er</sup> mars 1941 par Boril (interné avec lui à [[Camp de Gurs | Gurs ]]) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à [[Camp de Gurs]] et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6898GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-27T07:55:15Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
<br />
[[Fichier:Geduldig.jpeg|250px|vignette|alt=Jonas Geduldig|Jonas Geduldig en Espagne ]]<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer | Argelès]] puis à [[Camp de Gurs | Gurs ]]. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=KUBACKI_Stanislas&diff=6897KUBACKI Stanislas2024-02-27T07:52:12Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>KUBACKI Stanislas Albert<br />
Stanislas Kubacki est né le 28 août 1908 à Siaszyce (Pologne). Ses parents étaient paysans sans appartenance politique. Après des études primaires, il émigre en France en 1925 avec ses parents. Il sera employé comme mineur, dans un premier temps à Noeux-les-Mines puis à Lens (Pas-de-Calais). Il s'ouvre à la politique en 1928 au contact de ses camarades de travail.<br />
Il a épousé une compatriote, Geneviève Klébek. Un fils, Édouard, est né le 20 mars 1930 à Avion (Pas-de-Calais). La famille est venue habiter à Livry-Gargan (Seine-et-Oise) et il a trouvé un emploi dans une usine de fabrication de radiateurs à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise).<br />
[[Fichier:Kubacki_545.6.726.jpeg|vignette|alt=Stanislas Kubacki|Stanislas Kubacki en Espagne ]]<br />
Il adhère au SRI en 1931, puis au PCF en 1932 à la section locale de Sevran. Devenu secrétaire pour Sevran, Livry-Gargan et Drancy de la section polonaise, de 1934 et 1935, il avait en outre la responsabilité de la propagande, de l'organisation des sans-emplois et du recrutement.<br />
Syndiqué à la CGTU de 1934 à 1936, il a été secrétaire de la section locale. Stanislas participe activement aux grèves de février 1934 auprès des ouvriers agricoles polonais auxquels il était très attaché. Durant deux mois de cette année, il a participé aux cours politiques dispensés par le Parti.<br />
Il était lecteur de ''l'Humanité'', intéressé plus particulièrement par l'histoire des mouvements révolutionnaires et de la révolution prolétarienne. Il parlait polonais français et espagnol.<br />
Un arrêté d'expulsion lui fut notifié le 14 mars 1936 pour menées politiques, coups et blessures, port d'arme, défaut de carnet et rébellion.<br />
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il résidait, avec sa femme et son fils, 125, avenue Victor Hugo à Sevran (Seine-et-Oise).<br />
==L'Espagne==<br />
Stanislas Kubacki arrive en Espagne le 10 octobre 1936 pour "lutter contre le fascisme", par bateau au départ de Marseille (voir article [[Ciudad de Barcelona]]). Affecté à la 11<sup>e</sup> BI, Bataillon [[Commune de Paris]] comme délégué de compagnie. Il participe aux combats de la Cité Universitaire, de la Casa de Campo ([[Bataille de Madrid]]) puis à ceux pour la [[Défense de Madrid]] et à ceux de [[Guadalajara (décembre 1936 – janvier 37)]]. En avril 1937, ce Bataillon passe à la 14<sup>e</sup> BI. <br />
Lors d'une permission en France, il est arrêté à la frontière et condamné à 3 mois de prison le 24 avril 1937 à Céret (Pyrénées-Orientales). Un nouvel arrêté d'expulsion lui est signifié.<br />
De retour en Espagne le 1<sup>er</sup> octobre 1937, il rejoint Figueras, via Massanet, et est dirigé le 3 sur [[Albacete]] avec 98 volontaires. Il est alors affecté à la 13<sup>e</sup> BI, Bataillon Dombrowski, comme commissaire de Compagnie, puis nommé responsable du transport avec le grade de lieutenant.<br />
Il conserve cette fonction jusqu'en septembre 1938, puis intègre l'Etat-major du Bataillon Mickiewicz comme officier. Avec ce Bataillon, formé le 27 octobre 1937, il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] jusqu'au 23 septembre 1938, date à laquelle les Brigades Internationales sont retirées du front (voir article [[Negrin]]).<br />
<br />
Son nom figure sur la liste alphabétique générale des volontaires des brigades internationales avec le n° 5484 et sa nationalité polonaise. On le trouve sur une seconde liste de volontaires polonais, de janvier 1937, avec le n° 443, affilié au PCF et provenant de France.<br />
Stanislas Kubacki figure dans l'inventaire général de la cartothèque des volontaires Polonais du 2 mai 1938 avec le n° 1239, son âge : 30 ans, son grade : lieutenant, la mention "provenant de France" et l'observation MBAO (voir [[BAO]]).<br />
Qualifié selon une note de : très attaché au parti, très dévoué et sincère. Il connaît bien le travail de masse.<br />
==Le retour==<br />
Interné à son retour en France en 1939 par le gouvernement français, au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]], il est transféré en avril 1939 au camp disciplinaire de Collioure. Il quitte ce camp pour Le Vernet puis celui de [[Camp de Gurs | Gurs]] . Déporté en Allemagne, il s'évade du convoi.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Membre de l'Organisation spéciale (OS) du parti communiste clandestin en 1941, puis des FTP-MOI en 1942, alias PIGLOVSKI Stefan et Marian KLEBER. Arrêté par la police française le 7 décembre 1942 avec des notes en Polonais sur des opérations de sabotages. Livré aux Allemands et torturé durant plusieurs jours avant d'être incarcéré à Fresnes, Stanislas Kubacki sera jugé avec les hommes du groupe Manouchian et condamné à mort pour actes de franc-tireur le 18/02/1944.<br />
Il sera fusillé avec eux au Mont Valérien le 21 à 15h56. Il laissa une lettre à sa femme et à son fils dans laquelle il écrivait « je meurs pour la liberté, pour la France et pour la Pologne ».<br />
<br />
Il a été inhumé au cimetière parisien d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Carré militaire avenue du sud. Son nom figure sur le monument aux morts de Livry-Gargan, ainsi que sur les plaques commémoratives dans 12 villes de France.<br />
La mention "Mort pour la France" lui a été attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, en date du 28 novembre 1945. Il a reçu la Médaille de la Résistance à titre posthume en 1947 et a été homologué GR 16 P 324015 sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur.<br />
Le bataillon polonais des FFI qui participa à la libération de Paris portait le nom de Stanislas Kubacki.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303 et Op. 6. D. 30. D. 726) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 636. D. 637 et 638) - Mémorial GenWeb.- Site des fusillés du Mont-Valérien - Maitron des fusillés - SHD de Caen cote AC 21 P 64614 - SHD Vincennes - Registres journaliers d'inhumation des cimetières parisiens - Index des décès militaires, 1914-1961 - Rémi Skoutelsky, ''L'espoir guidait leurs pas'', page 307-<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Métallurgiste]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie : Sevran]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: 13e BI]] [[Catégorie: Internement]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOCZOR_(BOCZOV)_Joseph,_n%C3%A9_WOLF_Francisc&diff=6896BOCZOR (BOCZOV) Joseph, né WOLF Francisc2024-02-27T07:49:03Z<p>Laure : /* La Résistance */</p>
<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45<sup>e</sup> Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129<sup>e</sup> BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1<sup>er</sup> mars 1941 par Boril (interné avec lui à [[Camp de Gurs | Gurs ]]) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à [[Camp de Gurs]] et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOCZOR_(BOCZOV)_Joseph,_n%C3%A9_WOLF_Francisc&diff=6895BOCZOR (BOCZOV) Joseph, né WOLF Francisc2024-02-27T07:48:30Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45<sup>e</sup> Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129<sup>e</sup> BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1<sup>er</sup> mars 1941 par Boril (interné avec lui à [[Camp de Gurs | Gurs ]]) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à [[Camp de Gurs]] et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens<br />
<br />
brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOCZOR_(BOCZOV)_Joseph,_n%C3%A9_WOLF_Francisc&diff=6894BOCZOR (BOCZOV) Joseph, né WOLF Francisc2024-02-27T07:47:13Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45<sup>e</sup>Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129<sup>e</sup>BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1<sup>er</sup>mars 1941 par Boril (interné avec lui à Gurs) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à [[Camp de Gurs]] et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens<br />
<br />
brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOCZOR_(BOCZOV)_Joseph,_n%C3%A9_WOLF_Francisc&diff=6893BOCZOR (BOCZOV) Joseph, né WOLF Francisc2024-02-27T07:46:38Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45<sup>e</sup>Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129<sup>e</sup>BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt;mars/1941 par Boril (interné avec lui à Gurs) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à [[Camp de Gurs]] et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens<br />
<br />
brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6892GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-26T06:32:54Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
<br />
[[Fichier:Geduldig.jpeg|250px|vignette|alt=Jonas Geduldig|Jonas Geduldig ]]<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer | Argelès]] puis à [[Camp de Gurs | Gurs ]]. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6891GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-25T17:59:55Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
<br />
[[Fichier:Geduldig.jpeg|250px|vignette|alt=Stanislas Kubacki|Stanislas Kubacki ]]<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer | Argelès]] puis à [[Camp de Gurs | Gurs ]]. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Fichier:Geduldig.jpeg&diff=6890Fichier:Geduldig.jpeg2024-02-25T17:57:30Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div></div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=KUBACKI_Stanislas&diff=6889KUBACKI Stanislas2024-02-25T17:55:02Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>KUBACKI Stanislas Albert<br />
Stanislas Kubacki est né le 28 août 1908 à Siaszyce (Pologne). Ses parents étaient paysans sans appartenance politique. Après des études primaires, il émigre en France en 1925 avec ses parents. Il sera employé comme mineur, dans un premier temps à Noeux-les-Mines puis à Lens (Pas-de-Calais). Il s'ouvre à la politique en 1928 au contact de ses camarades de travail.<br />
Il a épousé une compatriote, Geneviève Klébek. Un fils, Édouard, est né le 20 mars 1930 à Avion (Pas-de-Calais). La famille est venue habiter à Livry-Gargan (Seine-et-Oise) et il a trouvé un emploi dans une usine de fabrication de radiateurs à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise).<br />
[[Fichier:Kubacki_545.6.726.jpeg|vignette|alt=Stanislas Kubacki|Stanislas Kubacki ]]<br />
Il adhère au SRI en 1931, puis au PCF en 1932 à la section locale de Sevran. Devenu secrétaire pour Sevran, Livry-Gargan et Drancy de la section polonaise, de 1934 et 1935, il avait en outre la responsabilité de la propagande, de l'organisation des sans-emplois et du recrutement.<br />
Syndiqué à la CGTU de 1934 à 1936, il a été secrétaire de la section locale. Stanislas participe activement aux grèves de février 1934 auprès des ouvriers agricoles polonais auxquels il était très attaché. Durant deux mois de cette année, il a participé aux cours politiques dispensés par le Parti.<br />
Il était lecteur de ''l'Humanité'', intéressé plus particulièrement par l'histoire des mouvements révolutionnaires et de la révolution prolétarienne. Il parlait polonais français et espagnol.<br />
Un arrêté d'expulsion lui fut notifié le 14 mars 1936 pour menées politiques, coups et blessures, port d'arme, défaut de carnet et rébellion.<br />
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il résidait, avec sa femme et son fils, 125, avenue Victor Hugo à Sevran (Seine-et-Oise).<br />
==L'Espagne==<br />
Stanislas Kubacki arrive en Espagne le 10 octobre 1936 pour "lutter contre le fascisme", par bateau au départ de Marseille (voir article [[Ciudad de Barcelona]]). Affecté à la 11<sup>e</sup> BI, Bataillon [[Commune de Paris]] comme délégué de compagnie. Il participe aux combats de la Cité Universitaire, de la Casa de Campo ([[Bataille de Madrid]]) puis à ceux pour la [[Défense de Madrid]] et à ceux de [[Guadalajara (décembre 1936 – janvier 37)]]. En avril 1937, ce Bataillon passe à la 14<sup>e</sup> BI. <br />
Lors d'une permission en France, il est arrêté à la frontière et condamné à 3 mois de prison le 24 avril 1937 à Céret (Pyrénées-Orientales). Un nouvel arrêté d'expulsion lui est signifié.<br />
De retour en Espagne le 1<sup>er</sup> octobre 1937, il rejoint Figueras, via Massanet, et est dirigé le 3 sur [[Albacete]] avec 98 volontaires. Il est alors affecté à la 13<sup>e</sup> BI, Bataillon Dombrowski, comme commissaire de Compagnie, puis nommé responsable du transport avec le grade de lieutenant.<br />
Il conserve cette fonction jusqu'en septembre 1938, puis intègre l'Etat-major du Bataillon Mickiewicz comme officier. Avec ce Bataillon, formé le 27 octobre 1937, il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] jusqu'au 23 septembre 1938, date à laquelle les Brigades Internationales sont retirées du front (voir article [[Negrin]]).<br />
<br />
Son nom figure sur la liste alphabétique générale des volontaires des brigades internationales avec le n° 5484 et sa nationalité polonaise. On le trouve sur une seconde liste de volontaires polonais, de janvier 1937, avec le n° 443, affilié au PCF et provenant de France.<br />
Stanislas Kubacki figure dans l'inventaire général de la cartothèque des volontaires Polonais du 2 mai 1938 avec le n° 1239, son âge : 30 ans, son grade : lieutenant, la mention "provenant de France" et l'observation MBAO (voir [[BAO]]).<br />
Qualifié selon une note de : très attaché au parti, très dévoué et sincère. Il connaît bien le travail de masse.<br />
==Le retour==<br />
Interné à son retour en France en 1939 par le gouvernement français, au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]], il est transféré en avril 1939 au camp disciplinaire de Collioure. Il quitte ce camp pour Le Vernet puis celui de [[Camp de Gurs | Gurs]] . Déporté en Allemagne, il s'évade du convoi.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Membre de l'Organisation spéciale (OS) du parti communiste clandestin en 1941, puis des FTP-MOI en 1942, alias PIGLOVSKI Stefan et Marian KLEBER. Arrêté par la police française le 7 décembre 1942 avec des notes en Polonais sur des opérations de sabotages. Livré aux Allemands et torturé durant plusieurs jours avant d'être incarcéré à Fresnes, Stanislas Kubacki sera jugé avec les hommes du groupe Manouchian et condamné à mort pour actes de franc-tireur le 18/02/1944.<br />
Il sera fusillé avec eux au Mont Valérien le 21 à 15h56. Il laissa une lettre à sa femme et à son fils dans laquelle il écrivait « je meurs pour la liberté, pour la France et pour la Pologne ».<br />
<br />
Il a été inhumé au cimetière parisien d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Carré militaire avenue du sud. Son nom figure sur le monument aux morts de Livry-Gargan, ainsi que sur les plaques commémoratives dans 12 villes de France.<br />
La mention "Mort pour la France" lui a été attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, en date du 28 novembre 1945. Il a reçu la Médaille de la Résistance à titre posthume en 1947 et a été homologué GR 16 P 324015 sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur.<br />
Le bataillon polonais des FFI qui participa à la libération de Paris portait le nom de Stanislas Kubacki.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303 et Op. 6. D. 30. D. 726) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 636. D. 637 et 638) - Mémorial GenWeb.- Site des fusillés du Mont-Valérien - Maitron des fusillés - SHD de Caen cote AC 21 P 64614 - SHD Vincennes - Registres journaliers d'inhumation des cimetières parisiens - Index des décès militaires, 1914-1961 - Rémi Skoutelsky, ''L'espoir guidait leurs pas'', page 307-<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Métallurgiste]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie : Sevran]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: 13e BI]] [[Catégorie: Internement]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=Fichier:Kubacki_545.6.726.jpeg&diff=6888Fichier:Kubacki 545.6.726.jpeg2024-02-25T17:54:14Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div></div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=KUBACKI_Stanislas&diff=6887KUBACKI Stanislas2024-02-25T17:46:51Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>KUBACKI Stanislas Albert<br />
Stanislas Kubacki est né le 28 août 1908 à Siaszyce (Pologne). Ses parents étaient paysans sans appartenance politique. Après des études primaires, il émigre en France en 1925 avec ses parents. Il sera employé comme mineur, dans un premier temps à Noeux-les-Mines puis à Lens (Pas-de-Calais). Il s'ouvre à la politique en 1928 au contact de ses camarades de travail.<br />
Il a épousé une compatriote, Geneviève Klébek. Un fils, Édouard, est né le 20 mars 1930 à Avion (Pas-de-Calais). La famille est venue habiter à Livry-Gargan (Seine-et-Oise) et il a trouvé un emploi dans une usine de fabrication de radiateurs à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise).<br />
[[Fichier:Kubacki.jpg|vignette|alt=Stanislas Kubacki|Stanislas Kubacki ]]<br />
Il adhère au SRI en 1931, puis au PCF en 1932 à la section locale de Sevran. Devenu secrétaire pour Sevran, Livry-Gargan et Drancy de la section polonaise, de 1934 et 1935, il avait en outre la responsabilité de la propagande, de l'organisation des sans-emplois et du recrutement.<br />
Syndiqué à la CGTU de 1934 à 1936, il a été secrétaire de la section locale. Stanislas participe activement aux grèves de février 1934 auprès des ouvriers agricoles polonais auxquels il était très attaché. Durant deux mois de cette année, il a participé aux cours politiques dispensés par le Parti.<br />
Il était lecteur de ''l'Humanité'', intéressé plus particulièrement par l'histoire des mouvements révolutionnaires et de la révolution prolétarienne. Il parlait polonais français et espagnol.<br />
Un arrêté d'expulsion lui fut notifié le 14 mars 1936 pour menées politiques, coups et blessures, port d'arme, défaut de carnet et rébellion.<br />
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il résidait, avec sa femme et son fils, 125, avenue Victor Hugo à Sevran (Seine-et-Oise).<br />
==L'Espagne==<br />
Stanislas Kubacki arrive en Espagne le 10 octobre 1936 pour "lutter contre le fascisme", par bateau au départ de Marseille (voir article [[Ciudad de Barcelona]]). Affecté à la 11<sup>e</sup> BI, Bataillon [[Commune de Paris]] comme délégué de compagnie. Il participe aux combats de la Cité Universitaire, de la Casa de Campo ([[Bataille de Madrid]]) puis à ceux pour la [[Défense de Madrid]] et à ceux de [[Guadalajara (décembre 1936 – janvier 37)]]. En avril 1937, ce Bataillon passe à la 14<sup>e</sup> BI. <br />
Lors d'une permission en France, il est arrêté à la frontière et condamné à 3 mois de prison le 24 avril 1937 à Céret (Pyrénées-Orientales). Un nouvel arrêté d'expulsion lui est signifié.<br />
De retour en Espagne le 1<sup>er</sup> octobre 1937, il rejoint Figueras, via Massanet, et est dirigé le 3 sur [[Albacete]] avec 98 volontaires. Il est alors affecté à la 13<sup>e</sup> BI, Bataillon Dombrowski, comme commissaire de Compagnie, puis nommé responsable du transport avec le grade de lieutenant.<br />
Il conserve cette fonction jusqu'en septembre 1938, puis intègre l'Etat-major du Bataillon Mickiewicz comme officier. Avec ce Bataillon, formé le 27 octobre 1937, il participe à la [[Bataille de l’Ebre]] jusqu'au 23 septembre 1938, date à laquelle les Brigades Internationales sont retirées du front (voir article [[Negrin]]).<br />
<br />
Son nom figure sur la liste alphabétique générale des volontaires des brigades internationales avec le n° 5484 et sa nationalité polonaise. On le trouve sur une seconde liste de volontaires polonais, de janvier 1937, avec le n° 443, affilié au PCF et provenant de France.<br />
Stanislas Kubacki figure dans l'inventaire général de la cartothèque des volontaires Polonais du 2 mai 1938 avec le n° 1239, son âge : 30 ans, son grade : lieutenant, la mention "provenant de France" et l'observation MBAO (voir [[BAO]]).<br />
Qualifié selon une note de : très attaché au parti, très dévoué et sincère. Il connaît bien le travail de masse.<br />
==Le retour==<br />
Interné à son retour en France en 1939 par le gouvernement français, au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]], il est transféré en avril 1939 au camp disciplinaire de Collioure. Il quitte ce camp pour Le Vernet puis celui de [[Camp de Gurs | Gurs]] . Déporté en Allemagne, il s'évade du convoi.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Membre de l'Organisation spéciale (OS) du parti communiste clandestin en 1941, puis des FTP-MOI en 1942, alias PIGLOVSKI Stefan et Marian KLEBER. Arrêté par la police française le 7 décembre 1942 avec des notes en Polonais sur des opérations de sabotages. Livré aux Allemands et torturé durant plusieurs jours avant d'être incarcéré à Fresnes, Stanislas Kubacki sera jugé avec les hommes du groupe Manouchian et condamné à mort pour actes de franc-tireur le 18/02/1944.<br />
Il sera fusillé avec eux au Mont Valérien le 21 à 15h56. Il laissa une lettre à sa femme et à son fils dans laquelle il écrivait « je meurs pour la liberté, pour la France et pour la Pologne ».<br />
<br />
Il a été inhumé au cimetière parisien d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Carré militaire avenue du sud. Son nom figure sur le monument aux morts de Livry-Gargan, ainsi que sur les plaques commémoratives dans 12 villes de France.<br />
La mention "Mort pour la France" lui a été attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, en date du 28 novembre 1945. Il a reçu la Médaille de la Résistance à titre posthume en 1947 et a été homologué GR 16 P 324015 sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur.<br />
Le bataillon polonais des FFI qui participa à la libération de Paris portait le nom de Stanislas Kubacki.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303 et Op. 6. D. 30. D. 726) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 636. D. 637 et 638) - Mémorial GenWeb.- Site des fusillés du Mont-Valérien - Maitron des fusillés - SHD de Caen cote AC 21 P 64614 - SHD Vincennes - Registres journaliers d'inhumation des cimetières parisiens - Index des décès militaires, 1914-1961 - Rémi Skoutelsky, ''L'espoir guidait leurs pas'', page 307-<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Métallurgiste]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie : Sevran]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: 13e BI]] [[Catégorie: Internement]] [[Catégorie: Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOCZOR_(BOCZOV)_Joseph,_n%C3%A9_WOLF_Francisc&diff=6885BOCZOR (BOCZOV) Joseph, né WOLF Francisc2024-02-25T17:33:21Z<p>Laure : /* Le retour */</p>
<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45 &lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt;Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129 &lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt;BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt;mars/1941 par Boril (interné avec lui à Gurs) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à [[Camp de Gurs]] et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens<br />
<br />
brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOCZOR_(BOCZOV)_Joseph,_n%C3%A9_WOLF_Francisc&diff=6884BOCZOR (BOCZOV) Joseph, né WOLF Francisc2024-02-25T17:27:29Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45 &lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt;Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129 &lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt;BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt;mars/1941 par Boril (interné avec lui à Gurs) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à Gurs et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens<br />
<br />
brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=BOCZOR_(BOCZOV)_Joseph,_n%C3%A9_WOLF_Francisc&diff=6883BOCZOR (BOCZOV) Joseph, né WOLF Francisc2024-02-25T17:25:22Z<p>Laure : Page créée avec « Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents à la p… »</p>
<hr />
<div>Joseph BOCZOR est né le 2 février 1906 à Batisa (région de Maramures en<br />
Transylvanie hongroise puis roumaine) de parents juifs, petits bourgeois, indifférents<br />
à la politique.<br />
A son arrivée à Albacete, il déclare être menuisier, avoir été membre du comité local<br />
du syndicat de sa profession, ainsi que secrétaire de sa section jeunesse.<br />
Il dit qu’il a été membre du comité local des Jeunesses Communistes et du Secours<br />
Rouge et « qu’il aurait été pris en 1921 pour le travail du Parti ».<br />
Il adhère au Parti communiste en 1926 à Prague (Tchécoslovaquie) où il poursuit des<br />
études d’ingénieur chimiste. Il devient secrétaire régional en 1932-1933 du Bloc<br />
Ouvrier et Paysan, et de 1933 à 1936, secrétaire régional du Secours Rouge pour la<br />
Transylvanie.<br />
==L’Espagne==<br />
Venant de Roumanie, il arrive à Figueras via Massanet le 27 janvier 1938 sous le<br />
nom de Franz VOLF, Roumain, et est dirigé à Albacete le 2 février. Il adhère au<br />
P.C.E.<br />
Il est enregistré le 5 février 1938 dans les Brigades Internationales, et affecté au<br />
Bataillon divisionnaire de la 45 &lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt;Division.<br />
Joseph Boczor participe aux combats sur le front d’Aragon.<br />
Il figure à une date indéterminée dans une liste de la 129 &lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt;BI avec le<br />
grade de sergent dans l’infanterie, âgé de 32 ans, de nationalité roumaine.<br />
Sur sa conduite en Espagne, voici les appréciations portées le<br />
1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt;mars/1941 par Boril (interné avec lui à Gurs) et Edo : « Tous les<br />
renseignements que nous avons sur lui sont favorables. Bon volontaire »<br />
Lors de la démobilisation des Brigades, on le retrouve au centre de regroupement de<br />
Campdevanol en novembre 1938.<br />
==Le retour==<br />
A son arrivée en France en 1939, il est interné à Gurs et fait partie du groupe<br />
roumain. Il figure sur une liste de « camarades internés dans les camps français en<br />
1939 », avec son grade de sergent, venant de Roumanie et demandant à aller en<br />
Chine.<br />
==La Résistance==<br />
Déchu de sa nationalité, il devient apatride ; lorsque les nazis décident de déporter<br />
les apatrides, il organise en avril 1941 l’évasion du groupe roumain d’anciens<br />
<br />
brigadistes et saute du train de déportation. Il rejoint l’Organisation Spéciale (OS-<br />
MOI) sous le nom de Joseph Boczor.<br />
En 1941, il devient chef du 4e détachement FTP-MOI de la région parisienne<br />
spécialisé dans les déraillements de trains qui transportent des troupes allemandes.<br />
Il est arrêté par la police française le 17 novembre 1943 et fusillé le 21 février 1944<br />
au Mont Valérien. Il figure sur l’Affiche rouge du groupe Manouchian comme « chef<br />
dérailleur »<br />
Joseph Boczor figure sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif<br />
référencé GR 16 P 66397, publiée par le Service Historique du Ministère de la<br />
Défense.<br />
Il est reconnu « Mort pour la France » le 17 avril 1972.<br />
Sources :<br />
RGASPI (Moscou, F. 545.Op.2. D.303 - Op. 3. D. 533) - RGASPI (Moscou, F. 545.<br />
Op. 6. D. 59 et 839.) - https://maitron.fr/spip.php?article16999 - Service Historique<br />
du Ministère de la Défense -</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GRZYWACZ_Szlama&diff=6882GRZYWACZ Szlama2024-02-25T17:09:35Z<p>Laure : /* Le Retour */</p>
<hr />
<div>Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra<br />
(Pologne).<br />
Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis<br />
1926, venant des Jeunesses Communistes. Il a été membre du comité du Parti de sa<br />
localité.<br />
Arrêté deux fois en 1930, il a été jugé l’année suivante par le tribunal en tant que<br />
membre du Parti et condamné à 5 ans de prison. Dans le parti polonais, il a été<br />
membre de l’opposition jusqu’en 1928. Une note manuscrite, en marge de sa<br />
biographie, précise : « Il appartenait à la &quot;minorité&quot;. »<br />
Il est libéré en 1935. Il émigre en France en 1936 (ou 1937) où il est hébergé par la<br />
famille d’Henri Krasucki, le futur dirigeant de la CGT.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne en décembre 1937. Il est affecté au 50 e Bataillon de la 13 e BI.<br />
Il participe aux combats de Lerida et de Caspe.<br />
En 1938, il devient membre du PCE.<br />
En novembre 1938, il était à l’hôpital de Farnes de la Selva. Aucune précision sur la<br />
raison de son hospitalisation : maladie ou blessure ?<br />
Les renseignements sur son activité en Espagne sont bons. En tant que<br />
téléphoniste, il a accompli sa tâche. Il est considéré comme « un activiste, au point<br />
de vue politique mais qui ne jouit pas de toute son autorité à cause du fait que sa<br />
conduite personnelle n’est pas toujours régulière. Notre commission l’a signalé au<br />
PC polonais comme un bon camarade qu’il faut aider ». 5.6.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son retour en France en 1939, il est interné au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer | camp d’Argelès-sur-Mer]] puis à celui de [[Camp de Gurs| Gurs]]. Il s’en évade en 1940 et<br />
monte à Paris.<br />
<br />
==La Résistance==<br />
Il participe à la reconstitution du Parti Communiste et organise la Résistance chez<br />
les ouvriers juifs de la fourrure. Il rejoint les FTP et participe à plusieurs attentats. En<br />
août 1942, il entre au 2 e détachement FTP-MOI (matricule 10157) et fait partie du<br />
groupe Manouchian. Il continue les attentats : une grenade lancée dans la cave de<br />
l’immeuble occupé par le Parizer Zeitung et une bombe incendiaire jetée sur un<br />
camion allemand.<br />
Le 29 novembre 1943, il est arrêté par la police française, interné à Fresnes (Seine)<br />
puis remis à la Gestapo. Il subit d’atroces tortures en raison de son rôle de<br />
combattant en Espagne républicaine puis de franc-tireur en France. Son « procès »<br />
devant un tribunal allemand, le 15 février 1944, se traduit par sa condamnation à<br />
<br />
mort pour deux attentats. Il est fusillé avec le groupe Manouchian le 21, au fort du<br />
Mont-Valérien à Suresnes (Seine). Il avait 33 ans.<br />
D’abord inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés, il aurait été<br />
transféré au cimetière du Père-Lachaise à Paris à une date non connue<br />
La médaille de la Résistance lui est décernée par décret du 31 mars 1947 à titre<br />
posthume (JO du 26 juillet 1947).<br />
C’est seulement en février 2023 qu’il est reconnu « mort pour la France » étant ainsi<br />
le dernier du groupe Manouchian à obtenir cette reconnaissance.<br />
Son nom, accompagné de sa photo, figure sur l’ « Affiche Rouge » ainsi que sur des<br />
plaques et monuments à Paris, Suresnes, Le Blanc-Mesnil, Ivry-sur-Seine, Marseille,<br />
Valence, Vaulx-en-Velin, commémorant le groupe Manouchian.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 . Op. 6. D. 636. 637. 638. 647 et 659) – Mémorial GenWeb<br />
n° 6783250 – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – SHD de<br />
Vincennes –<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age: 31 à 39 ans]]<br />
[[Catégorie : Cordonnier]] [[Catégorie : PCP]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie :Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie :Internement]] [[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GRZYWACZ_Szlama&diff=6881GRZYWACZ Szlama2024-02-25T17:09:23Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra<br />
(Pologne).<br />
Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis<br />
1926, venant des Jeunesses Communistes. Il a été membre du comité du Parti de sa<br />
localité.<br />
Arrêté deux fois en 1930, il a été jugé l’année suivante par le tribunal en tant que<br />
membre du Parti et condamné à 5 ans de prison. Dans le parti polonais, il a été<br />
membre de l’opposition jusqu’en 1928. Une note manuscrite, en marge de sa<br />
biographie, précise : « Il appartenait à la &quot;minorité&quot;. »<br />
Il est libéré en 1935. Il émigre en France en 1936 (ou 1937) où il est hébergé par la<br />
famille d’Henri Krasucki, le futur dirigeant de la CGT.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne en décembre 1937. Il est affecté au 50 e Bataillon de la 13 e BI.<br />
Il participe aux combats de Lerida et de Caspe.<br />
En 1938, il devient membre du PCE.<br />
En novembre 1938, il était à l’hôpital de Farnes de la Selva. Aucune précision sur la<br />
raison de son hospitalisation : maladie ou blessure ?<br />
Les renseignements sur son activité en Espagne sont bons. En tant que<br />
téléphoniste, il a accompli sa tâche. Il est considéré comme « un activiste, au point<br />
de vue politique mais qui ne jouit pas de toute son autorité à cause du fait que sa<br />
conduite personnelle n’est pas toujours régulière. Notre commission l’a signalé au<br />
PC polonais comme un bon camarade qu’il faut aider ». 5.6.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son retour en France en 1939, il est interné au [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer | camp d’Argelès-sur-Mer]] puis à celui de [[Camp de Gurs| Gurs]].. Il s’en évade en 1940 et<br />
monte à Paris.<br />
==La Résistance==<br />
Il participe à la reconstitution du Parti Communiste et organise la Résistance chez<br />
les ouvriers juifs de la fourrure. Il rejoint les FTP et participe à plusieurs attentats. En<br />
août 1942, il entre au 2 e détachement FTP-MOI (matricule 10157) et fait partie du<br />
groupe Manouchian. Il continue les attentats : une grenade lancée dans la cave de<br />
l’immeuble occupé par le Parizer Zeitung et une bombe incendiaire jetée sur un<br />
camion allemand.<br />
Le 29 novembre 1943, il est arrêté par la police française, interné à Fresnes (Seine)<br />
puis remis à la Gestapo. Il subit d’atroces tortures en raison de son rôle de<br />
combattant en Espagne républicaine puis de franc-tireur en France. Son « procès »<br />
devant un tribunal allemand, le 15 février 1944, se traduit par sa condamnation à<br />
<br />
mort pour deux attentats. Il est fusillé avec le groupe Manouchian le 21, au fort du<br />
Mont-Valérien à Suresnes (Seine). Il avait 33 ans.<br />
D’abord inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés, il aurait été<br />
transféré au cimetière du Père-Lachaise à Paris à une date non connue<br />
La médaille de la Résistance lui est décernée par décret du 31 mars 1947 à titre<br />
posthume (JO du 26 juillet 1947).<br />
C’est seulement en février 2023 qu’il est reconnu « mort pour la France » étant ainsi<br />
le dernier du groupe Manouchian à obtenir cette reconnaissance.<br />
Son nom, accompagné de sa photo, figure sur l’ « Affiche Rouge » ainsi que sur des<br />
plaques et monuments à Paris, Suresnes, Le Blanc-Mesnil, Ivry-sur-Seine, Marseille,<br />
Valence, Vaulx-en-Velin, commémorant le groupe Manouchian.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 . Op. 6. D. 636. 637. 638. 647 et 659) – Mémorial GenWeb<br />
n° 6783250 – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – SHD de<br />
Vincennes –<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age: 31 à 39 ans]]<br />
[[Catégorie : Cordonnier]] [[Catégorie : PCP]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie :Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie :Internement]] [[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GRZYWACZ_Szlama&diff=6880GRZYWACZ Szlama2024-02-25T17:07:44Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra<br />
(Pologne).<br />
Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis<br />
1926, venant des Jeunesses Communistes. Il a été membre du comité du Parti de sa<br />
localité.<br />
Arrêté deux fois en 1930, il a été jugé l’année suivante par le tribunal en tant que<br />
membre du Parti et condamné à 5 ans de prison. Dans le parti polonais, il a été<br />
membre de l’opposition jusqu’en 1928. Une note manuscrite, en marge de sa<br />
biographie, précise : « Il appartenait à la &quot;minorité&quot;. »<br />
Il est libéré en 1935. Il émigre en France en 1936 (ou 1937) où il est hébergé par la<br />
famille d’Henri Krasucki, le futur dirigeant de la CGT.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne en décembre 1937. Il est affecté au 50 e Bataillon de la 13 e BI.<br />
Il participe aux combats de Lerida et de Caspe.<br />
En 1938, il devient membre du PCE.<br />
En novembre 1938, il était à l’hôpital de Farnes de la Selva. Aucune précision sur la<br />
raison de son hospitalisation : maladie ou blessure ?<br />
Les renseignements sur son activité en Espagne sont bons. En tant que<br />
téléphoniste, il a accompli sa tâche. Il est considéré comme « un activiste, au point<br />
de vue politique mais qui ne jouit pas de toute son autorité à cause du fait que sa<br />
conduite personnelle n’est pas toujours régulière. Notre commission l’a signalé au<br />
PC polonais comme un bon camarade qu’il faut aider ». 5.6.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son retour en France en 1939, il est interné au [[Camp de<br />
concentration d'Argelès-sur-Mer| camp d’Argelès-sur-Mer ]] puis à celui de [[Camp de gurs | Gurs ]]. Il s’en évade en 1940 et<br />
monte à Paris.<br />
==La Résistance==<br />
Il participe à la reconstitution du Parti Communiste et organise la Résistance chez<br />
les ouvriers juifs de la fourrure. Il rejoint les FTP et participe à plusieurs attentats. En<br />
août 1942, il entre au 2 e détachement FTP-MOI (matricule 10157) et fait partie du<br />
groupe Manouchian. Il continue les attentats : une grenade lancée dans la cave de<br />
l’immeuble occupé par le Parizer Zeitung et une bombe incendiaire jetée sur un<br />
camion allemand.<br />
Le 29 novembre 1943, il est arrêté par la police française, interné à Fresnes (Seine)<br />
puis remis à la Gestapo. Il subit d’atroces tortures en raison de son rôle de<br />
combattant en Espagne républicaine puis de franc-tireur en France. Son « procès »<br />
devant un tribunal allemand, le 15 février 1944, se traduit par sa condamnation à<br />
<br />
mort pour deux attentats. Il est fusillé avec le groupe Manouchian le 21, au fort du<br />
Mont-Valérien à Suresnes (Seine). Il avait 33 ans.<br />
D’abord inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés, il aurait été<br />
transféré au cimetière du Père-Lachaise à Paris à une date non connue<br />
La médaille de la Résistance lui est décernée par décret du 31 mars 1947 à titre<br />
posthume (JO du 26 juillet 1947).<br />
C’est seulement en février 2023 qu’il est reconnu « mort pour la France » étant ainsi<br />
le dernier du groupe Manouchian à obtenir cette reconnaissance.<br />
Son nom, accompagné de sa photo, figure sur l’ « Affiche Rouge » ainsi que sur des<br />
plaques et monuments à Paris, Suresnes, Le Blanc-Mesnil, Ivry-sur-Seine, Marseille,<br />
Valence, Vaulx-en-Velin, commémorant le groupe Manouchian.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 . Op. 6. D. 636. 637. 638. 647 et 659) – Mémorial GenWeb<br />
n° 6783250 – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – SHD de<br />
Vincennes –<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age: 31 à 39 ans]]<br />
[[Catégorie : Cordonnier]] [[Catégorie : PCP]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie :Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie :Internement]] [[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GRZYWACZ_Szlama&diff=6879GRZYWACZ Szlama2024-02-25T17:06:36Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra<br />
(Pologne).<br />
Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis<br />
1926, venant des Jeunesses Communistes. Il a été membre du comité du Parti de sa<br />
localité.<br />
Arrêté deux fois en 1930, il a été jugé l’année suivante par le tribunal en tant que<br />
membre du Parti et condamné à 5 ans de prison. Dans le parti polonais, il a été<br />
membre de l’opposition jusqu’en 1928. Une note manuscrite, en marge de sa<br />
biographie, précise : « Il appartenait à la &quot;minorité&quot;. »<br />
Il est libéré en 1935. Il émigre en France en 1936 (ou 1937) où il est hébergé par la<br />
famille d’Henri Krasucki, le futur dirigeant de la CGT.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne en décembre 1937. Il est affecté au 50 e Bataillon de la 13 e BI.<br />
Il participe aux combats de Lerida et de Caspe.<br />
En 1938, il devient membre du PCE.<br />
En novembre 1938, il était à l’hôpital de Farnes de la Selva. Aucune précision sur la<br />
raison de son hospitalisation : maladie ou blessure ?<br />
Les renseignements sur son activité en Espagne sont bons. En tant que<br />
téléphoniste, il a accompli sa tâche. Il est considéré comme « un activiste, au point<br />
de vue politique mais qui ne jouit pas de toute son autorité à cause du fait que sa<br />
conduite personnelle n’est pas toujours régulière. Notre commission l’a signalé au<br />
PC polonais comme un bon camarade qu’il faut aider ». 5.6.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son retour en France en 1939, il est interné au camp d’Argelès-sur-Mer [[Camp de<br />
concentration d’Argelès-sur-Mer]] puis à celui de Gurs. Il s’en évade en 1940 et<br />
monte à Paris.<br />
==La Résistance==<br />
Il participe à la reconstitution du Parti Communiste et organise la Résistance chez<br />
les ouvriers juifs de la fourrure. Il rejoint les FTP et participe à plusieurs attentats. En<br />
août 1942, il entre au 2 e détachement FTP-MOI (matricule 10157) et fait partie du<br />
groupe Manouchian. Il continue les attentats : une grenade lancée dans la cave de<br />
l’immeuble occupé par le Parizer Zeitung et une bombe incendiaire jetée sur un<br />
camion allemand.<br />
Le 29 novembre 1943, il est arrêté par la police française, interné à Fresnes (Seine)<br />
puis remis à la Gestapo. Il subit d’atroces tortures en raison de son rôle de<br />
combattant en Espagne républicaine puis de franc-tireur en France. Son « procès »<br />
devant un tribunal allemand, le 15 février 1944, se traduit par sa condamnation à<br />
<br />
mort pour deux attentats. Il est fusillé avec le groupe Manouchian le 21, au fort du<br />
Mont-Valérien à Suresnes (Seine). Il avait 33 ans.<br />
D’abord inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés, il aurait été<br />
transféré au cimetière du Père-Lachaise à Paris à une date non connue<br />
La médaille de la Résistance lui est décernée par décret du 31 mars 1947 à titre<br />
posthume (JO du 26 juillet 1947).<br />
C’est seulement en février 2023 qu’il est reconnu « mort pour la France » étant ainsi<br />
le dernier du groupe Manouchian à obtenir cette reconnaissance.<br />
Son nom, accompagné de sa photo, figure sur l’ « Affiche Rouge » ainsi que sur des<br />
plaques et monuments à Paris, Suresnes, Le Blanc-Mesnil, Ivry-sur-Seine, Marseille,<br />
Valence, Vaulx-en-Velin, commémorant le groupe Manouchian.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 . Op. 6. D. 636. 637. 638. 647 et 659) – Mémorial GenWeb<br />
n° 6783250 – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – SHD de<br />
Vincennes –<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age: 31 à 39 ans]]<br />
[[Catégorie : Cordonnier]] [[Catégorie : PCP]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie :Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie :Internement]] [[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GRZYWACZ_Szlama&diff=6878GRZYWACZ Szlama2024-02-25T17:06:12Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra<br />
(Pologne).<br />
Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis<br />
1926, venant des Jeunesses Communistes. Il a été membre du comité du Parti de sa<br />
localité.<br />
Arrêté deux fois en 1930, il a été jugé l’année suivante par le tribunal en tant que<br />
membre du Parti et condamné à 5 ans de prison. Dans le parti polonais, il a été<br />
membre de l’opposition jusqu’en 1928. Une note manuscrite, en marge de sa<br />
biographie, précise : « Il appartenait à la &quot;minorité&quot;. »<br />
Il est libéré en 1935. Il émigre en France en 1936 (ou 1937) où il est hébergé par la<br />
famille d’Henri Krasucki, le futur dirigeant de la CGT.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne en décembre 1937. Il est affecté au 50 e Bataillon de la 13 e BI.<br />
Il participe aux combats de Lerida et de Caspe.<br />
En 1938, il devient membre du PCE.<br />
En novembre 1938, il était à l’hôpital de Farnes de la Selva. Aucune précision sur la<br />
raison de son hospitalisation : maladie ou blessure ?<br />
Les renseignements sur son activité en Espagne sont bons. En tant que<br />
téléphoniste, il a accompli sa tâche. Il est considéré comme « un activiste, au point<br />
de vue politique mais qui ne jouit pas de toute son autorité à cause du fait que sa<br />
conduite personnelle n’est pas toujours régulière. Notre commission l’a signalé au<br />
PC polonais comme un bon camarade qu’il faut aider ». 5.6.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son retour en France en 1939, il est interné au camp d’Argelès-sur-Mer [[Camp de<br />
concentration d’Argelès-sur-Mer]] puis à celui de Gurs. Il s’en évade en 1940 et<br />
monte à Paris.<br />
==La Résistance==<br />
Il participe à la reconstitution du Parti Communiste et organise la Résistance chez<br />
les ouvriers juifs de la fourrure. Il rejoint les FTP et participe à plusieurs attentats. En<br />
août 1942, il entre au 2 e détachement FTP-MOI (matricule 10157) et fait partie du<br />
groupe Manouchian. Il continue les attentats : une grenade lancée dans la cave de<br />
l’immeuble occupé par le Parizer Zeitung et une bombe incendiaire jetée sur un<br />
camion allemand.<br />
Le 29 novembre 1943, il est arrêté par la police française, interné à Fresnes (Seine)<br />
puis remis à la Gestapo. Il subit d’atroces tortures en raison de son rôle de<br />
combattant en Espagne républicaine puis de franc-tireur en France. Son « procès »<br />
devant un tribunal allemand, le 15 février 1944, se traduit par sa condamnation à<br />
<br />
mort pour deux attentats. Il est fusillé avec le groupe Manouchian le 21, au fort du<br />
Mont-Valérien à Suresnes (Seine). Il avait 33 ans.<br />
D’abord inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés, il aurait été<br />
transféré au cimetière du Père-Lachaise à Paris à une date non connue<br />
La médaille de la Résistance lui est décernée par décret du 31 mars 1947 à titre<br />
posthume (JO du 26 juillet 1947).<br />
C’est seulement en février 2023 qu’il est reconnu « mort pour la France » étant ainsi<br />
le dernier du groupe Manouchian à obtenir cette reconnaissance.<br />
Son nom, accompagné de sa photo, figure sur l’ « Affiche Rouge » ainsi que sur des<br />
plaques et monuments à Paris, Suresnes, Le Blanc-Mesnil, Ivry-sur-Seine, Marseille,<br />
Valence, Vaulx-en-Velin, commémorant le groupe Manouchian.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 . Op. 6. D. 636. 637. 638. 647 et 659) – Mémorial GenWeb<br />
n° 6783250 – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – SHD de<br />
Vincennes –<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age : 31 à 39 ans]]<br />
[[Catégorie : Cordonnier]] [[Catégorie : PCP]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie :Arrivée en Espagne: Décembre 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie :Internement]] [[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GRZYWACZ_Szlama&diff=6877GRZYWACZ Szlama2024-02-25T17:05:14Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra<br />
(Pologne).<br />
Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis<br />
1926, venant des Jeunesses Communistes. Il a été membre du comité du Parti de sa<br />
localité.<br />
Arrêté deux fois en 1930, il a été jugé l’année suivante par le tribunal en tant que<br />
membre du Parti et condamné à 5 ans de prison. Dans le parti polonais, il a été<br />
membre de l’opposition jusqu’en 1928. Une note manuscrite, en marge de sa<br />
biographie, précise : « Il appartenait à la &quot;minorité&quot;. »<br />
Il est libéré en 1935. Il émigre en France en 1936 (ou 1937) où il est hébergé par la<br />
famille d’Henri Krasucki, le futur dirigeant de la CGT.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne en décembre 1937. Il est affecté au 50 e Bataillon de la 13 e BI.<br />
Il participe aux combats de Lerida et de Caspe.<br />
En 1938, il devient membre du PCE.<br />
En novembre 1938, il était à l’hôpital de Farnes de la Selva. Aucune précision sur la<br />
raison de son hospitalisation : maladie ou blessure ?<br />
Les renseignements sur son activité en Espagne sont bons. En tant que<br />
téléphoniste, il a accompli sa tâche. Il est considéré comme « un activiste, au point<br />
de vue politique mais qui ne jouit pas de toute son autorité à cause du fait que sa<br />
conduite personnelle n’est pas toujours régulière. Notre commission l’a signalé au<br />
PC polonais comme un bon camarade qu’il faut aider ». 5.6.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son retour en France en 1939, il est interné au camp d’Argelès-sur-Mer [[Camp de<br />
concentration d’Argelès-sur-Mer]] puis à celui de Gurs. Il s’en évade en 1940 et<br />
monte à Paris.<br />
==La Résistance==<br />
Il participe à la reconstitution du Parti Communiste et organise la Résistance chez<br />
les ouvriers juifs de la fourrure. Il rejoint les FTP et participe à plusieurs attentats. En<br />
août 1942, il entre au 2 e détachement FTP-MOI (matricule 10157) et fait partie du<br />
groupe Manouchian. Il continue les attentats : une grenade lancée dans la cave de<br />
l’immeuble occupé par le Parizer Zeitung et une bombe incendiaire jetée sur un<br />
camion allemand.<br />
Le 29 novembre 1943, il est arrêté par la police française, interné à Fresnes (Seine)<br />
puis remis à la Gestapo. Il subit d’atroces tortures en raison de son rôle de<br />
combattant en Espagne républicaine puis de franc-tireur en France. Son « procès »<br />
devant un tribunal allemand, le 15 février 1944, se traduit par sa condamnation à<br />
<br />
mort pour deux attentats. Il est fusillé avec le groupe Manouchian le 21, au fort du<br />
Mont-Valérien à Suresnes (Seine). Il avait 33 ans.<br />
D’abord inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés, il aurait été<br />
transféré au cimetière du Père-Lachaise à Paris à une date non connue<br />
La médaille de la Résistance lui est décernée par décret du 31 mars 1947 à titre<br />
posthume (JO du 26 juillet 1947).<br />
C’est seulement en février 2023 qu’il est reconnu « mort pour la France » étant ainsi<br />
le dernier du groupe Manouchian à obtenir cette reconnaissance.<br />
Son nom, accompagné de sa photo, figure sur l’ « Affiche Rouge » ainsi que sur des<br />
plaques et monuments à Paris, Suresnes, Le Blanc-Mesnil, Ivry-sur-Seine, Marseille,<br />
Valence, Vaulx-en-Velin, commémorant le groupe Manouchian.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 . Op. 6. D. 636. 637. 638. 647 et 659) – Mémorial GenWeb<br />
n° 6783250 – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – SHD de<br />
Vincennes –<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age : 31 à 39 ans]]<br />
[[Catégorie : Cordonnier]] [[Catégorie : PCP]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie :Arrivée en Espagne : Décembre 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie :Internement]] [[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GRZYWACZ_Szlama&diff=6876GRZYWACZ Szlama2024-02-25T17:03:57Z<p>Laure : Page créée avec « Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra (Pologne). Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis 1926… »</p>
<hr />
<div>Szlama (ou Shloime) GRZYWACZ est né le 8 décembre 1910, à Wolomim Dobra<br />
(Pologne).<br />
Cordonnier de profession, il était membre du Parti Communiste de Pologne depuis<br />
1926, venant des Jeunesses Communistes. Il a été membre du comité du Parti de sa<br />
localité.<br />
Arrêté deux fois en 1930, il a été jugé l’année suivante par le tribunal en tant que<br />
membre du Parti et condamné à 5 ans de prison. Dans le parti polonais, il a été<br />
membre de l’opposition jusqu’en 1928. Une note manuscrite, en marge de sa<br />
biographie, précise : « Il appartenait à la &quot;minorité&quot;. »<br />
Il est libéré en 1935. Il émigre en France en 1936 (ou 1937) où il est hébergé par la<br />
famille d’Henri Krasucki, le futur dirigeant de la CGT.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne en décembre 1937. Il est affecté au 50 e Bataillon de la 13 e BI.<br />
Il participe aux combats de Lerida et de Caspe.<br />
En 1938, il devient membre du PCE.<br />
En novembre 1938, il était à l’hôpital de Farnes de la Selva. Aucune précision sur la<br />
raison de son hospitalisation : maladie ou blessure ?<br />
Les renseignements sur son activité en Espagne sont bons. En tant que<br />
téléphoniste, il a accompli sa tâche. Il est considéré comme « un activiste, au point<br />
de vue politique mais qui ne jouit pas de toute son autorité à cause du fait que sa<br />
conduite personnelle n’est pas toujours régulière. Notre commission l’a signalé au<br />
PC polonais comme un bon camarade qu’il faut aider ». 5.6.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son retour en France en 1939, il est interné au camp d’Argelès-sur-Mer [[Camp de<br />
concentration d’Argelès-sur-Mer]] puis à celui de Gurs. Il s’en évade en 1940 et<br />
monte à Paris.<br />
==La Résistance==<br />
Il participe à la reconstitution du Parti Communiste et organise la Résistance chez<br />
les ouvriers juifs de la fourrure. Il rejoint les FTP et participe à plusieurs attentats. En<br />
août 1942, il entre au 2 e détachement FTP-MOI (matricule 10157) et fait partie du<br />
groupe Manouchian. Il continue les attentats : une grenade lancée dans la cave de<br />
l’immeuble occupé par le Parizer Zeitung et une bombe incendiaire jetée sur un<br />
camion allemand.<br />
Le 29 novembre 1943, il est arrêté par la police française, interné à Fresnes (Seine)<br />
puis remis à la Gestapo. Il subit d’atroces tortures en raison de son rôle de<br />
combattant en Espagne républicaine puis de franc-tireur en France. Son « procès »<br />
devant un tribunal allemand, le 15 février 1944, se traduit par sa condamnation à<br />
<br />
mort pour deux attentats. Il est fusillé avec le groupe Manouchian le 21, au fort du<br />
Mont-Valérien à Suresnes (Seine). Il avait 33 ans.<br />
D’abord inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés, il aurait été<br />
transféré au cimetière du Père-Lachaise à Paris à une date non connue<br />
La médaille de la Résistance lui est décernée par décret du 31 mars 1947 à titre<br />
posthume (JO du 26 juillet 1947).<br />
C’est seulement en février 2023 qu’il est reconnu « mort pour la France » étant ainsi<br />
le dernier du groupe Manouchian à obtenir cette reconnaissance.<br />
Son nom, accompagné de sa photo, figure sur l’ « Affiche Rouge » ainsi que sur des<br />
plaques et monuments à Paris, Suresnes, Le Blanc-Mesnil, Ivry-sur-Seine, Marseille,<br />
Valence, Vaulx-en-Velin, commémorant le groupe Manouchian.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F. 545 . Op. 6. D. 636. 637. 638. 647 et 659) – Mémorial GenWeb<br />
n° 6783250 – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des fusillés – SHD de<br />
Vincennes –<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age : 31 à 39 ans]]<br />
[[Catégorie : Cordonnier]] [[Catégorie : PCP]] [[Catégorie : Célibataire]] [[Catégorie :<br />
Arrivée en Espagne : Décembre 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie :<br />
Internement]] [[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6875GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-25T17:00:40Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à [[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer | Argelès]] puis à [[Camp de Gurs | Gurs ]]. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6874GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-25T16:58:33Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à [[ Argelès | Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer]] puis à Gurs. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6873GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-25T16:56:30Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à Argelès [[Camp de concentration d’Argelès-<br />
sur-Mer]] puis à Gurs. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] <br />
[[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6872GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-25T16:55:11Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à Argelès [[Camp de concentration d’Argelès-<br />
sur-Mer]] puis à Gurs. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] [[Catégorie : Arrivée en Espagne : Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] <br />
[[Catégorie : Internement]]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6871GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-25T16:53:35Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à Argelès [[Camp de concentration d’Argelès-<br />
sur-Mer]] puis à Gurs. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] [[Catégorie :<br />
Arrivée en Espagne : Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie : Internement]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=GEDULDIG_(ou_GEDULDIK)_Jonas&diff=6870GEDULDIG (ou GEDULDIK) Jonas2024-02-25T16:53:06Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à Argelès [[Camp de concentration d’Argelès-<br />
sur-Mer]] puis à Gurs. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] [[Catégorie :<br />
Arrivée en Espagne : Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie : Internement]<br />
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<hr />
<div>Jonas Geduldig est né le 22 janvier 1918 à Wlodzimierz (Pologne) de parents<br />
ouvriers.<br />
Il a vécu chez son oncle à Hrubieszow, ville voisine, où il a suivi les cours de l’école<br />
élémentaire.<br />
A l’âge de 16 ans, il quitte la Pologne pour rejoindre son frère aîné en Palestine. Il<br />
entre en apprentissage et apprend son futur métier de mécanicien qui lui permettra<br />
de monter une affaire de mécanique avec son frère.<br />
En 1935, il s’engage dans les jeunesses communistes de Palestine et prend la<br />
décision de partir pour l’Espagne, combattre dans les rangs de la République.<br />
==L’Espagne==<br />
Il y arrive en août 1937. Il est affecté à la 13 e BI, groupe d’artillerie « Rosa<br />
Luxembourg » puis « Anna Pauker ». Il participe aux combats de Fuentes de Ebro,<br />
de Zuera, d’Estremadura et de l’Ebre. Il reçoit une blessure légère ne nécessitant<br />
pas une hospitalisation.<br />
Sur son activité en Espagne, les renseignements sont bons. D’après le Comité du<br />
parti du groupe d’artillerie « Anna Pauker », &quot;GEDULDIK est un très bon soldat,<br />
discipliné. Politiquement développé. Très bon antifasciste. Membre sur qui on peut<br />
compter. Sur proposition du Comité du parti de la XIIIe Brigade, nous lui avons<br />
donné la carte du PC espagnol pour 1938 et signalé au PC polonais comme un bon<br />
camarade.&quot; 31.5.40 – Edo<br />
==Le Retour==<br />
A son arrivée en France, il fut interné à Argelès [[Camp de concentration d’Argelès-<br />
sur-Mer]] puis à Gurs. Il s’évada à la fin de 1940 et gagna Paris. Il prit alors le nom<br />
de Michaël Martiniuk, s’installa 109, rue Manin dans le XIX e arrondissement et<br />
travailla comme ouvrier gantier.<br />
[D’après une autre source, « il travailla comme électricien pour les autorités<br />
d’occupation jusqu’en novembre 1941 au fort d’Ivry-sur-Seine ».]<br />
==La Résistance==<br />
En novembre 1941, il participa à la première grève de sabotage organisée par les<br />
ouvriers gantiers. Selon David Diamant [né David Erlich, en Pologne en 1904.<br />
Résistant en France durant l’occupation. Auteur de plusieurs ouvrages sur les Juifs<br />
dans la Résistance.] « il aurait été dans l’équipe de protection qui protégea les<br />
participants d’une manifestation organisée par « Solidarité », rue de la Roquette (11 e )<br />
le 11 novembre 1941. »<br />
En avril 1942, Jonas devint membre du 2 e Détachement juif des FTP-MOI. En juillet,<br />
il lança une bombe contre un garage à Paris. Muté en juin 1943 au 4 e Détachement,<br />
dit « groupe des dérailleurs », matricule 10 602, il prit part à plusieurs actions, dont le<br />
<br />
sabotage de la voie ferrée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) qui provoqua le<br />
déraillement d’un train.<br />
Le 17 novembre 1943, il fut appréhendé avec 66 autres militants de la MOI et des<br />
FTP-MOI lors d’une opération d’ensemble décidée par la direction des RG. Après<br />
trois mois de tortures par les Brigades Spéciales, il fut traduit devant un tribunal<br />
militaire allemand le 18 février 1944 et condamné à mort. Il a été fusillé, avec 22<br />
autres condamnés du « Groupe Manouchian » le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Il<br />
avait 26 ans. Son inhumation a eu lieu dans le carré des fusillés du cimetière d’Ivry-<br />
sur-Seine. Afin de préserver sa véritable identité, il n’écrivit pas de lettre d’adieux à<br />
sa famille.<br />
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le ministère des Anciens<br />
Combattants le 17 avril 1972.<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 659. p. 1 IMG0050) – 35 e Division Gpe Artillerie<br />
&quot;Anna Pauker&quot; Fiche individuelle – Site des fusillés du Mont-Valérien – Maitron des<br />
fusillés – Wikiwand.<br />
[[Catégorie : Brigadistes]] [[Catégorie : Polonais]] [[Catégorie : Age : 26 à 30 ans]]<br />
[[Catégorie : Mécanicien]] [[Catégorie : JC]] [[Catégorie : Célibataire]] [[Catégorie :<br />
Arrivée en Espagne : Août 1937]] [[Catégorie : 13e BI]] [[Catégorie : Internement]<br />
[[Catégorie : Résistant]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=OLIVERO_Jacques&diff=6843OLIVERO Jacques2024-02-11T11:18:59Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Jacques (Giacomo) Olivero est né le 1<sup>er</sup> septembre 1903 à Acceglio (Italie).<br />
<br />
Chauffeur de taxi, il était au syndicat CGT depuis 1925.<br />
<br />
Membre du PCF depuis 1925, il était membre du secrétariat des groupes de langue italienne de Paris.<br />
==L'Espagne==<br />
Il y arrive le 18 novembre 1936.<br />
<br />
Il est nommé lieutenant à une date non connue<br />
<br />
En juillet 1938, il commandait la Compagnie de Mitrailleuses du [[Bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
L'ordre du jour n° 494 du 21 août 1938 mentionne que, venant de l’hôpital, il rejoint son unité.<br />
<br />
Un rapport, non signé, de mars 1938 le caractérise comme :<br />
<blockquote>«Muy buen jefe de sección, ha hecho siempre el maximo por la buena marcha de la sección. Sabe ejecutar y hace ejecutar las ordenes recibidas. En los ultimos combates se ha portado de manera impecable. Podría hacer mejor, pero le falta instrucción. Polticamente bueno. Moral muy bueno.” (''Très bon chef de section, il a toujours fait le maximum pour la bonne marche de la section. Il sait exécuter et faire exécuter les ordres reçus. Au cours des derniers combats, il s'est comporté de manière impeccable. Il pourrait faire mieux mais il lui manque de l'instruction. Politiquement bon. Très bon moral. '')</blockquote><br />
<br />
Jacques Olivero est mort dans les jours qui ont précédé le 31 août 1938, sans que l'on connaisse la date exacte ni les circonstances (derniers jours de la [[Bataille de l’Ebre]] ?)<br />
<br />
Son nom figure sur la stèle dédiée à la mémoire des chauffeurs morts dans les luttes sociales ou pendant la guerre d'Espagne que le syndicat des cochers chauffeurs CGT a édifiée dans le cimetière de Levallois-Perret.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.3. D.370 et Op.6. D. 1338)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Italien]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Chauffeurs taxi]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Morts]] [[Catégorie: CGT]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CAPPONI_Antoine&diff=6842CAPPONI Antoine2024-02-11T11:18:07Z<p>Laure : </p>
<hr />
<div>Antoine Capponi est né le 16 avril 1912 à Ajaccio (Corse).<br />
<br />
Son père, Antoine Dominique Capponi, est décédé.<br />
<br />
En 1931, il s’est engagé pendant 3 ans au 8ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais à Toulon et a obtenu le grade de caporal.<br />
<br />
Forain et peintre de bord, il était membre de la CGT du bâtiment à Marseille. <br />
<br />
Antifasciste et sans parti, il a participé aux manifestations antifascistes du 6 février 1934.<br />
<br />
Avant son départ pour l’Espagne, il était marchand ambulant à Marseille et gagnait 4,50 francs de l’heure « nourri, couché ».<br />
<br />
Célibataire, parlant italien et espagnol, il était domicilié 7, impasse des Mulettes à Marseille (Bouches-du-Rhône).<br />
==L’Espagne== <br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]] avec un groupe de 36 volontaires, Antoine Capponi rejoint Figueras, via Massanet, le 27 février 1938, « pour la liberté et battre le fascisme ».<br />
<br />
Pour rejoindre l’Espagne, il est passé par Paris, puis Béziers et enfin les Pyrénées.<br />
<br />
Affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 10<sup>e</sup> [[Bataillon Domingo Germinal]], 1<sup>ère</sup> Compagnie, il participe aux batailles de Caspe , et de Corbera (voir [[Bataille de l’Ebre]]).<br />
<br />
Du 6 avril 1938 au 23 juin 1938, il est hospitalisé pour maladie.<br />
<br />
Le 14 août 1938, il est affecté au 2<sup>e</sup> [[Bataillon Vaillant-Couturier]] (OJ n° 488).<br />
<br />
Sur le formulaire de rapatriement du 7 novembre 1938, Antoine Capponi donne son opinion sur la politique du front populaire qu’il juge « bonne et juste » et sur les BI qui ont fait « du bon travail ».<br />
<br />
Le rapport du commissaire politique [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire)]] du 20 octobre 1938 précise que « venant de la compagnie disciplinaire il s’est conduit de façon régulière en tant que soldat » [mais qu’il] n’a aucune idée politique ». C’est « un rouspéteur pour tout et toutes choses, peu discipliné, mauvais camarade ». (voir la catégorie Discipline)<br />
<br />
Une annotation manuscrite, non datée, sur une fiche du Centre de Récupération et Instruction de la 45ème division, indique qu’il « n’est pas mauvais élément mais passif ».<br />
<br />
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 724 assorti de l’observation A.F.O. (voir [[BAO]]).<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.370).<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]][[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Vendeur ambulant]] [[Catégorie: Sans parti]]<br />
[[Catégorie: Marseille]][[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]][[Catégorie: CGT]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ADUT_Jacques&diff=6830ADUT Jacques2024-02-07T20:30:52Z<p>Laure : /* L'Espagne */</p>
<hr />
<div>Jacques Adut est né en 1907.<br />
<br />
Il a suivi les cours de l'école primaire et accompli son service militaire de 1927 à 1929, dans les Transmissions.<br />
<br />
Tourneur, il était adhèrent de la CGT depuis 1932.<br />
<br />
Célibataire, il demeurait dans le 18<sup>e</sup> arrondissement de Paris.<br />
==L'Espagne==<br />
<blockquote> «Ils sont foutus, tu sais, cela va mal, je ne crois pas que Madrid puisse tenir longtemps» ainsi parlait mon ami Jacques Adut le 25 décembre 1936. » ([[NOLOT_René|René NOLOT]] . biographie en cours de rédaction)</blockquote><br />
Cette conscience de l'aggravation de la situation à Madrid, va provoquer leur engagement. Trois jours plus tard, les deux amis franchissent la frontière au Perthus (voir article [[Passage de la frontière]] le 29 décembre.<br />
Après une nuit passée à Figueras, ils arrivent à Albacete le 1<sup>er</sup> janvier 1937.<br />
<br />
Jacques Adut intègre la 11<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Le 7 avril 1937, il est muté aux Transmissions de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Il gravit un à un les échelons : sergent (10 mai 1937) puis sous-lieutenant (OJ n° 237 du 21 novembre 1937) et enfin lieutenant (février 1938).<br />
Avec la 11<sup>e</sup> BI, il combat sur [[le front du Jarama]] et participe à la bataille de Guadalajara. Il participera, ensuite à toutes les batailles de la 14<sup>e</sup> BI ([[Offensive républicaine sur Ségovie]], [[Front de Santa Maria de la Alameda]], [[Cuesta de la Reina]], [[Offensive franquiste d'Aragon]], [[Bataille de l’Ebre]]).<br />
<br />
Il a été puni de 5 jours de suppression de prêt pour absence illégale (OJ n° 260 du 20 décembre 1937).<br />
<br />
Sur le formulaire de démobilisation, qu'il remplit le 7 novembre 1938, interrogé sur les 13 points du gouvernement de [[Negrin]], il affirme avoir lu ce programme qui est « très juste » et que la politique du Front populaire espagnol est bonne car « l'unité fait la force » et parce qu' il est « la sauvegarde du prolétariat mondial. »<br />
Questionné sur le rôle des BI, il pense que <blockquote>« les BI ont sauvé l'Espagne Républicaine de l'invasion et en même temps notre pays »</blockquote><br />
Qu'a-t-il appris en Espagne ? <blockquote> « Je reconnais que maintenant nous avons un très grand travail à accomplir en arrivant dans notre pays car l'armée populaire et le peuple espagnol nous ont donné l'exemple. »</blockquote><br />
<br />
[[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET]], responsable du Parti au sein de la 14<sup>e</sup> BI, dans son rapport du 24 octobre 1938, le caractérise ainsi : <br />
<blockquote>« Sérieux accomplissant sa tache correctement et d'un très bon caractère entraînant au front. Joyeux camarade et estimé des copains [ayant] une conduite personnelle irréprochable » [mais] « des qualités politique nulle ».</blockquote><br />
<br />
==Source==<br />
RGASPI (Moscou F.545. Op.6. D.1048) <br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Transmissions]] [[Catégorie: Tourneur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Paris 18e]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=OLIVERO_Jacques&diff=6829OLIVERO Jacques2024-02-07T20:27:25Z<p>Laure : /* L'Espagne */</p>
<hr />
<div>Jacques (Giacomo) Olivero est né le 1<sup>er</sup> septembre 1903 à Acceglio (Italie).<br />
<br />
Chauffeur de taxi, il était au syndicat CGT depuis 1925.<br />
<br />
Membre du PCF depuis 1925, il était membre du secrétariat des groupes de langue italienne de Paris.<br />
==L'Espagne==<br />
Il y arrive le 18 novembre 1936.<br />
<br />
Il est nommé lieutenant à une date non connue<br />
<br />
En juillet 1938, il commandait la Compagnie de Mitrailleuses du [[Bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
L'ordre du jour n° 494 du 21 août 1938 mentionne que, venant de l’hôpital, il rejoint son unité.<br />
<br />
Un rapport, non signé, de mars 1938 le caractérise comme :<br />
<blockquote>«Muy buen jefe de sección, ha hecho siempre el maximo por la buena marcha de la sección. Sabe ejecutar y hace ejecutar las ordenes recibidas. En los ultimos combates se ha portado de manera impecable. Podría hacer mejor, pero le falta instrucción. Polticamente bueno. Moral muy bueno.” (''Très bon chef de section, il a toujours fait le maximum pour la bonne marche de la section. Il sait exécuter et faire exécuter les ordres reçus. Au cours des derniers combats, il s'est comporté de manière impeccable. Il pourrait faire mieux mais il lui manque de l'instruction. Politiquement bon. Très bon moral. '')</blockquote><br />
<br />
Jacques Olivero est mort dans les jours qui ont précédé le 31 août 1938, sans que l'on connaisse la date exacte ni les circonstances (derniers jours de la [[Bataille de l’Ebre]] ?)<br />
<br />
Son nom figure sur la stèle dédiée à la mémoire des chauffeurs morts dans les luttes sociales ou pendant la guerre d'Espagne que le syndicat des cochers chauffeurs CGT a édifiée dans le cimetière de Levallois-Perret.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.3. D.370 et Op.6. D. 1338)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Italien]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Chauffeurs taxi]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Morts]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=ROCHER_Jacques&diff=6828ROCHER Jacques2024-02-07T20:26:49Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Jacques Rocher est né le 16 juin 1917 à Alès (Gard), où il habitait 8 rue du faubourg de Rochebelle.<br />
<br />
Il avait arrêté ses études à l’école primaire et travaillait comme mineur à la mine de Rochebelle.<br />
Il s’était syndiqué à la CGT en 1935 et avait adhéré aux Jeunesses communistes en 1936.<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne le 24 janvier 1937, par l’intermédiaire de la Bourse du travail d’Alès. Chez lui, on sait qu’il est parti volontaire en Espagne.<br />
<br />
Affecté à la 1<sup>ère</sup> Compagnie du 20<sup>e</sup> Bataillon International de la 86<sup>e</sup> BM, il participe aux combats de Pozoblanco et de Peñarroyo (front du Sud). Blessé le 31 juillet 1937 à Pozoblanco, il est hospitalisé plusieurs fois (3 mois en tout) notamment à Murcia et à Orihuela.<br />
<br />
Rétabli, il est muté, le 3 décembre 1937 (OJ n° 248), au [[Bataillon Domingo Germinal]] de la 14<sup>e</sup> BI, puis au [[Bataillon Vaillant-Couturier]]. Avec cette brigade il participe aux combats de Valdemorillo, puis à ceux de l’ [[offensive franquiste d'Aragon]] et de la [[Bataille de l’Ebre]].<br />
<br />
Il dit avoir été félicité par ses chefs « pour courage et bonne volonté ».<br />
Il semble ne pas parler espagnol.<br />
<br />
Le 3 juin 1938 il est condamné, avec le soldat Marceau Senne, à cinq jours de suppression de solde pour un retard injustifié en service.<br />
<br />
Il indique, dans le formulaire de rapatriement, connaître et avoir étudié les 13 points du gouvernement d’union populaire du président [[Negrin]]. Il y écrit qu’il est sûr de la victoire du peuple espagnol. Il y déclare qu’il a une « bonne » opinion de la politique menée car, avec l’aide du PC et du PSUC, <blockquote>les ouvriers « ont obtenu de gros avantages » et le paysan « se voit considéré non plus en paria mais en homme qui doit être heureux par son travail ».</blockquote><br />
A propos des Brigades internationales, voici ce qu’il écrit :<br />
<blockquote> « Toutes les organisations du F.P. auraient dû suivre l’exemple du PC et appuyer de tout [leur] pouvoir dès les premiers moments le gouv. de la République. Les B.I. auraient été encore plus efficaces si nous avions toujours eu de bons chefs militaires et politiques, ainsi beaucoup d’injustices se seraient évitées, et le rendement plus grand car même à l’heure de partir nous avons des chefs qui sont incapables. »</blockquote><br />
Enfin il écrit avoir appris dans le domaine politique qu’il est <blockquote>« nécessaire de s’unir et de s’éduquer pour la défense de sa liberté et de son droit »</blockquote>, dans le domaine militaire qu’une <blockquote>« discipline très sévère est nécessaire », de même qu’un « contact constant « avec les chefs, qu’il faut « se capaciter au maximum afin d’avoir dans la lutte le plus grand rendement ».</blockquote><br />
<br />
Il est rapatrié, comme il l’avait souhaité, à Alès en novembre 1938.<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545 Op.3 D.369 et Op.6. D.45 ; D.1378)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: Moins de 21 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Mineur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: JC]] [[Catégorie: Alès]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Janvier 1937]] [[Catégorie: 86e BM]] [[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=LESIMPLE_Max&diff=6827LESIMPLE Max2024-02-07T20:26:02Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Max Lesimple est né le 17 janvier 1911 à Bourges, dans le Cher. Son père était, indique-t-il, employé de bureau principal à l‘Ecole Centrale de Polytechnique et avait des « relations communistes ».<br />
<br />
Il avait obtenu le CEP, avait suivi un an de cours supérieur et avait eu le CAP de tourneur ajusteur à Bourges en 1924, où il avait été apprenti pendant trois ans et demi, à l’usine à gaz de Bourges.<br />
<br />
Il avait fait son service militaire pendant trois ans dans le 150<sup>ème</sup> Régiment des chars de combat, en 1920, comme « dépanneur spécialisé » (autos et chars de combat).<br />
<br />
Il travaillait comme ouvrier tourneur sur métaux, syndiqué à la CGT depuis 1936. Il était également spécialiste de dépannage de voitures automobiles et chauffeur toutes catégories.<br />
Il travaillait aux mines d’Alès (Gard) comme tourneur ajusteur avant de partir pour l’Espagne et gagnait 6,30 francs de l’heure avec les primes. Il s’était syndiqué à la CGT, et avait adhéré à la FSI.<br />
<br />
Il avait adhéré aux Jeunesses communistes à Bourges (dont il a été trésorier de cellule et régional de 1926 à 1930, et où il participait à un groupe théâtral) en 1925 et au PC en 1926. Il dit s’être intéressé au mouvement du prolétariat dès 1925, « étant un jeune exploité ». Il a participé à plusieurs manifestations et grèves notamment en 1936.<br />
<br />
Il lisait ''L’Humanité'', ''Avant-Garde'', ''Regards'', ''L’Emancipateur'' et ''la Vie ouvrière''. Et il avait lu aussi Marx, ''Fils du peuple'' (Thorez), ''La Terre'' (Zola), ''La Mère''' (Gorki), ''La main tendue aux catholiques'' (brochure du discours de Thorez en avril 1936), le programme du Front populaire. Il s’intéressait à la politique intérieure et internationale.<br />
<br />
Il était célibataire au moment de son départ pour l’Espagne. Il s’y rend par l’intermédiaire de Camille Méjean, secrétaire permanent de la bourse du travail d’Alès (Gard).<br />
==L’Espagne==<br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), il arrive à [[Figueras]], via Espolla, le 18 février 1938. <br />
<br />
Il est affecté, comme soldat, le 2 avril 1938 à la 1<sup>ère</sup> Compagnie du [[Bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>ème</sup> BI. En mai 1938, il est nommé caporal , chef d’escadron, fourrier de Compagnie, par avis officiel de la Brigade.<br />
<br />
Il combat en première ligne en mars-avril lors de l'[[Offensive franquiste d’Aragon]], à Caspe.<br />
Blessé le 10 août 1938, à la tête dans les combats de la [[Bataille de l’Ebre]], il est hospitalisé dans plusieurs hôpitaux pendant un mois et 13 jours.<br />
<br />
Il avait adhéré au SRI (voir article [[Solidarité]]) en juin 1938.<br />
<br />
Un rapport souligne sa « bonne éducation politique » mais indique qu’il ne « savait pas conduire une discussion ». Le même rapport met en avant sa bonne éducation militaire et son très grand courage.<br />
<br />
Dans le formulaire de rapatriement, il dit avoir étudié les 13 points du gouvernement [[Negrin]] et pense que ces points ont eu une répercussion internationale et nationale « surtout dans l’armée fasciste ». <br />
<br />
Il juge que la politique du Front populaire espagnol est « à l’heure actuelle saine » et considère que les Brigades internationales ont joué « un grand rôle en Espagne » où elles ont éduqué dans le domaine militaire les jeunes cadres de la République espagnole ».<br />
<br />
Il pense, une fois rentré en France, pouvoir aider les organisations antifascistes à soutenir la lutte de la jeune république espagnole. <br />
<br />
Il souhaite être rapatrié à Bourges où il y retrouvera son père, sa mère et un frère. Il est effectivement rapatrié en décembre 1938, avec la mention « Bon. Politiquement assez développé. A aider. »<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (Moscou, F.545. Op.3 D.369, Op.6. D.45, D.1044 et D.1282) <br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Certificat d'Etudes Primaires]] [[Catégorie: Tourneur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: JC]][[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Célibataire]][[Catégorie: Bourges]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Février 1938]] [[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=LUSSO_Raffaele&diff=6826LUSSO Raffaele2024-02-07T20:25:20Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Raffaele Lusso, né le 6 août 1896 à Vellasalte (Italie), a émigré en France en 1921.<br />
<br />
Maçon, il était membre de la CGT.<br />
<br />
Il avait commencé à s’intéresser au mouvement ouvrier dès l’âge de 15 ans. En 1935 il avait adhéré au PCF.<br />
<br />
Il était domicilié rue du Fort à Vitry (Seine).<br />
==L’Espagne==<br />
Il arrive en Espagne le 1<sup>er</sup> novembre 1936.<br />
<br />
De simple soldat, il sera nommé sous-officier et finira lieutenant de la 1<sup>e</sup> Compagnie du 2<sup>e</sup> Bataillon de la 12<sup>e</sup> BI.<br />
<br />
Blessé lors de la [[Bataille de l’Ebre]], il est rapatrié en France le 12 janvier 1939.<br />
<br />
En Espagne il avait adhéré au [[PCE]].<br />
<br />
Pietro Pavanin, responsable à la commission des cadres italiens, dans un rapport du 3 mai 1940, notait :<br />
<br />
« […] dimostrando spirito di sacrificio, senso de dovere rivoluzionario, attaccamento al Partito. Esecutore inmediato degli ordini superiori. Lusso si mostro piu appasionato<br />
al problemi militari che a quelli politici » [... montrant un esprit de sacrifice, un sens du devoir révolutionnaire, un attachement au Parti. Exécutant immédiat des ordres supérieurs. Lusso se montre plus passionné pour les problèmes militaires que pour les problèmes politiques].<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI, Moscou, F. 545. Op. 6. D. 498. , D. 517. et 1035.).<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Italien]] [[Catégorie: Age: 40 à 50 ans]] [[Catégorie: Maçon]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Vitry-sur-Seine]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Novembre 1936]] [[Catégorie: 12e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CAMUS_Edmond&diff=6825CAMUS Edmond2024-02-07T20:24:50Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Edmond Camus, fils de Paul Camus, républicain, est né le 29 mars 1912.<br />
<br />
Il a obtenu son Certificat d’Etudes Primaires.<br />
En 1933, il a effectué son service militaire au 661<sup>e</sup> R.A.D.I.N.A. pendant un an à Oran (Algérie).<br />
Forgeron, il était membre de la CGT des métaux de Sedan et secrétaire de section. <br />
<br />
Employé chez Hubert Lecomte puis aux Forges et Taillanderies de la Givonne (30 salariés), il percevait un salaire de 800 francs par mois.<br />
<br />
Membre du PCF depuis le 15 août 1934, il s’occupait de la propagande au niveau du rayon de Sedan.<br />
Lecteur de ''l’Humanité'', de ''Regard'', de ''l’Exploité des Ardennes'', il s’intéressait à la vie sociale et à la politique internationale.<br />
Il était membre de la FSI.<br />
<br />
Célibataire, il était domicilié à Givonne (Ardennes). <br />
==L’Espagne==<br />
Edmond Camus arrive en Espagne, en autocar, le 14 décembre 1936, avec l’accord du PCF, « pour l’indépendance de la République espagnole ».<br />
Il est affecté à la 1<sup>ère</sup> Compagnie, du 10<sup>e</sup> Bataillon de la 14<sup>e</sup> BI, avec le grade de caporal. Le 29 juin 1937, il est promu sergent (OJ n° 148) puis le 25 août, brigadier dans la même compagnie (OJ n° 178).<br />
<br />
Le 7 décembre 1937, il est admis à suivre les cours de l’école des sous-officiers (OJ n° 252). <br />
Le 11 février 1938, il est rétrogradé caporal (OJ n° 296) puis, le 28, soldat au 54<sup>e</sup> [[Bataillon Vaillant-Couturier]] (OJ n° 304).<br />
<br />
Durant ses 20 mois passé au front, il a pris part notamment aux batailles de Lopera, Las Rozas, Jarama (voir [[Le front du Jarama]], Balsain (voir [[Front de Santa Maria de la Alameda]]), [[Cuesta de la Reina]], Valdemorillo, Caspe (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]] et à la [[Bataille de l’Ebre]].<br />
<br />
[[GUIMPEL_Boris|Boris GUIMPEL (voir la biographie de ce volontaire)]] le cite lors des combats de Lopera : ''« Une patrouille de liaison de 12 hommes avec un F.M. (Camus), part rechercher la liaison avec Galan ; elle ne reviendra que le surlendemain ayant accompli sa mission, mais une bombe d’avion lui a causé de lourdes pertes (4 tués, 5 blessés). »'' <br />
<br />
A l’Escorial, le 18 février 1938, il adhère au SRI (voir article [[Solidarité]]).<br />
Une mention manuscrite portée sur sa biographie de militant pour son adhésion au [[PCE]], signée le 8 juillet 1938, qualifie Edmond Camus de « bon, sérieux ». <br />
Le 25 août 1938, il bénéficie d’une permission de 13 jours en France.<br />
<br />
==Le Retour==<br />
Une lettre manuscrite datée du 8 novembre 1938 émanant du Comité des Ardennes, signée de Fernand Haudecoeur nous apprend que « le camarade Camus Edmond, rentré d’Espagne, il y a environ 3 mois, va comparaître demain au tribunal correctionnel de Sedan pour le motif suivant : pour non présentation de son fascicule. Ce camarade a perdu son livret militaire en Espagne. En rentrant, il a été à la gendarmerie. Il a été mobilisé aux récents évènements et de plus a fait 2 jours de prison militaire pour faute de changement de résidence. Ce camarade va se présenter au tribunal en disant qu’il a perdu son livret mais qu’il ne cherchait nullement à se soustraire à ses obligations (il s’est présenté à la gendarmerie). Nous lui conseillons si la peine est trop lourde de faire appel et nous pensons que l’amicale [[AVER]] pourrait envisager sa défense si cela était. Nous vous tiendrons au courant, vous voudrez bien nous répondre pour nous dire ce que vous en pensez et nous donner des conseils ».<br />
==Sources==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1108) et (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 366, D. 368, D. 369, D.394 et Op. 6. D. 65, D.1042)<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Artillerie]] [[Catégorie: Forgeron]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: FSI]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Givonne]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]]<br />
[[Catégorie: 14e BI]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CAPY_Jules&diff=6824CAPY Jules2024-02-07T20:21:13Z<p>Laure : /* L‘Espagne */</p>
<hr />
<div>Jules CAPY est né le 20 avril 1910 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).<br />
<br />
Il s’est engagé pour 2 ans, comme sergent mitrailleur, dans un régiment d'Infanterie à Verdun.<br />
<br />
Docker, il avait adhéré à la CGT en 1928. <br />
<br />
Célibataire, lors de son départ pour l'Espagne, il était domicilié 7, rue du Camp de droite à Boulogne-sur-Mer.<br />
==L‘Espagne==<br />
Jules Capy arrive en Espagne le 15 août 1937 avec son frère [[CAPY Pierre|Pierre CAPY (voir la biographie de ce brigadiste)]]. <br />
<br />
Le 5 septembre 1937, il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 13<sup>e</sup> [[Bataillon Henri Barbusse]], C.M. (OJ n° 186) puis à la [[Compagnie des Pionniers]].<br />
<br />
Comme soldat, il participe aux combats sur le [[Front de Santa Maria de la Alameda]] et à ceux de Cuesta de la Reina et de l’Ebre (voir [[Bataille de l’Ebre]]).<br />
<br />
Probablement de retour de permission avec son frère Pierre, il rejoint Figueras, via Espolla, le 28 août 1937, avec un groupe de 42 volontaires.<br />
<br />
Le 16 octobre 1937, il est blessé lors de la bataille de Cuesta de la Reina (octobre 1937) et est hospitalisé à l’hôpital américain n° 1 puis à Benisa pendant un mois et dix jours.<br />
<br />
Une note non datée, non signée de la commission des cadres, indique que « son frère blessé avec lui à Cuesta de la Reina, [est] mort des suites de ses blessures. Ce qui a agi sur le moral et le physique de J. Capy ». <br />
<br />
Après passage devant la commission médicale, il est jugé apte et envoyé à la base d’Albacete.<br />
<br />
Jules Capy est porté disparu le 26 juillet 1938, lors de la bataille de l’Ebre.<br />
<br />
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 187).<br />
<br />
Ce volontaire figure dans la liste des fiches individuelles des cartothèques de 1937 avec l'observation "AF" ainsi que dans l'inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 825 et l’observation « A.F.O. » (voir [[BAO]])<br />
<br />
==Sources ==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.367 et Op.6 D.35).<br />
<br />
AVER, ''Epopée d'Espagne'', Paris, 1956<br />
<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]][[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Docker]] [[Catégorie: CGT]][[Catégorie: Boulogne-sur-Mer]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Août 1937]][[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Morts]]</div>Laurehttps://brigadesinternationales.fr/w/index.php?title=CAPPONI_Antoine&diff=6823CAPPONI Antoine2024-02-07T20:13:47Z<p>Laure : /* L’Espagne */</p>
<hr />
<div>Antoine Capponi est né le 16 avril 1912 à Ajaccio (Corse).<br />
<br />
Son père, Antoine Dominique Capponi, est décédé.<br />
<br />
En 1931, il s’est engagé pendant 3 ans au 8ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais à Toulon et a obtenu le grade de caporal.<br />
<br />
Forain et peintre de bord, il était membre de la CGT du bâtiment à Marseille. <br />
<br />
Antifasciste et sans parti, il a participé aux manifestations antifascistes du 6 février 1934.<br />
<br />
Avant son départ pour l’Espagne, il était marchand ambulant à Marseille et gagnait 4,50 francs de l’heure « nourri, couché ».<br />
<br />
Célibataire, parlant italien et espagnol, il était domicilié 7, impasse des Mulettes à Marseille (Bouches-du-Rhône).<br />
==L’Espagne== <br />
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]] avec un groupe de 36 volontaires, Antoine Capponi rejoint Figueras, via Massanet, le 27 février 1938, « pour la liberté et battre le fascisme ».<br />
<br />
Pour rejoindre l’Espagne, il est passé par Paris, puis Béziers et enfin les Pyrénées.<br />
<br />
Affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 10<sup>e</sup> [[Bataillon Domingo Germinal]], 1<sup>ère</sup> Compagnie, il participe aux batailles de Caspe , et de Corbera (voir [[Bataille de l’Ebre]]).<br />
<br />
Du 6 avril 1938 au 23 juin 1938, il est hospitalisé pour maladie.<br />
<br />
Le 14 août 1938, il est affecté au 2<sup>e</sup> [[Bataillon Vaillant-Couturier]] (OJ n° 488).<br />
<br />
Sur le formulaire de rapatriement du 7 novembre 1938, Antoine Capponi donne son opinion sur la politique du front populaire qu’il juge « bonne et juste » et sur les BI qui ont fait « du bon travail ».<br />
<br />
Le rapport du commissaire politique [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET (voir la biographie de ce volontaire)]] du 20 octobre 1938 précise que « venant de la compagnie disciplinaire il s’est conduit de façon régulière en tant que soldat » [mais qu’il] n’a aucune idée politique ». C’est « un rouspéteur pour tout et toutes choses, peu discipliné, mauvais camarade ». (voir la catégorie Discipline)<br />
<br />
Une annotation manuscrite, non datée, sur une fiche du Centre de Récupération et Instruction de la 45ème division, indique qu’il « n’est pas mauvais élément mais passif ».<br />
<br />
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 724 assorti de l’observation A.F.O. (voir [[BAO]]).<br />
<br />
==Sources==<br />
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op.3 D.370).<br />
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]][[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Vendeur ambulant]] [[Catégorie: Sans parti]]<br />
[[Catégorie: Marseille]][[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]</div>Laure