Résultat de l’API de MediaWiki

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                        "*": "Le 21 septembre 1938, dans un discours devant l\u2019assembl\u00e9e de la Soci\u00e9t\u00e9 des Nations, le chef du gouvernement [[Negr\u00edn]] surprend les gouvernements \u00e9trangers, en annon\u00e7ant le retrait imm\u00e9diat et unilat\u00e9ralement des Brigades Internationales.\n\nCelui-ci commence deux jours plus tard, le 23 septembre 1938, alors que la [[Bataille de l\u2019Ebre]] fait rage.\n\nSelon Arthur London, ancien brigadiste, \u00ab La rel\u00e8ve n\u2019est pas joyeuse. La lutte contre le fascisme va se poursuivre sans les volontaires de la Libert\u00e9. Et quel soldat accepte en paix de quitter ses fr\u00e8res d\u2019armes en pleine bataille ! Mais les volontaires sont conscients de la port\u00e9e politique de la d\u00e9cision du gouvernement [[Negrin]]. \u00bb (''Espagne \u2026'', p. 372)\n\nLes volontaires se trouvant en Catalogne vont \u00eatre cantonn\u00e9s dans divers centres en tenant compte, dans la mesure du possible, de leurs brigades et nationalit\u00e9s.\nAinsi la 11<sup>e</sup> est concentr\u00e9e \u00e0 Bisaura de Ter (centre n\u00b04), la 12<sup>e</sup> \u00e0 Torello (centre n\u00b05), la 13<sup>e</sup> \u00e0 Bellserrat (centre n\u00b0 6), la 14<sup>e</sup> \u00e0 Calella (centre n\u00b0 8), la 15<sup>e</sup> \u00e0 Ripoll (centre n\u00b0 2).\n\nDe nombreux hommages d'adieux eurent lieu pendant le mois d\u2019octobre.\nLe 28 octobre 1938, \u00e0 Barcelone, sur l\u2019avenue du 14 avril (aujourd\u2019hui La Diagonal) eut lieu le plus \u00e9mouvant: plus de 200.000 personnes se concentr\u00e8rent pour un dernier adieu aux brigadistes. \nC\u2019est aussi pendant une de ces c\u00e9r\u00e9monies, le premier novembre 1938, que Dolores Ibarruri, la Pasionaria, prononcera son fameux discours (Hasta pronto Hermanos) :\n<blockquote>\u00ab\u00a1Camaradas de las Brigadas Internacionales! Razones pol\u00edticas, razones de estado, la salud de esa misma causa por la cual vosotros ofrecisteis vuestra sangre con generosidad sin limites os hacen volver a vuestras patrias a unos, a la forzada emigraci\u00f3n a otros. Sois la historia, sois la leyenda, sois el ejemplo heroico de la solidaridad y de la democracia, frente al esp\u00edritu vil y acomodaticios de los que interpretan los principios democr\u00e1ticos mirando hacia las cajas de caudales o hacia las acciones industriales que quieren salvar de todo riesgo.\nNo os olvidaremos, y cuando el olivo de la paz florezca, entrelazado con los laureles de la victoria de la Republica espa\u00f1ola, \u00a1volved! \u201c</blockquote>\n\nLa Commission de contr\u00f4le de la Soci\u00e9t\u00e9 des Nations, pr\u00e9sid\u00e9e par le g\u00e9n\u00e9ral finlandais Jalander, visitera le 2 novembre 1938 le centre de Ripoll, le 3 ceux de Calella et Campdevanol, le 4 celui de Bisaura de Ter et les 6 et 7 celui de Torello. \u00ab Chaque volontaire est interrog\u00e9 individuellement : nom, grade, nationalit\u00e9, unit\u00e9. \u00bb (Delperri\u00e9, 375)\n\nLe gouvernement fran\u00e7ais interdira le passage aux volontaires qui ne peuvent plus rentrer dans leurs pays (Allemagne, Italie, Tch\u00e9coslovaquie, Bulgarie, Gr\u00e8ce, Hongrie, Pologne, Roumanie, Yougoslavie). Nombreux d\u2019entre eux participeront aux [[Ultimes combats de Catalogne]]. \n\nLe premier grand convoi de brigadistes fran\u00e7ais parti, le 12 novembre 1938, arrivera \u00e0 Paris le 13 et donnera lieu \u00e0 une grande manifestation (voir l\u2019article [[Gare d\u2019Austerlitz]]). Il sera suivi de nouveaux convois : jeudi 17, 300 volontaires fran\u00e7ais et belges, le 4 d\u00e9cembre 327 volontaires am\u00e9ricains, le lundi un autre convoi  de 550 autres volontaires parmi lesquels des fran\u00e7ais, des belges, des su\u00e9dois ...\n\nLa 129<sup>e</sup> BI et les volontaires \u00e9trangers isol\u00e9s dans des unit\u00e9s espagnoles se trouvant dans la zone centrale et valencienne sont regroup\u00e9s dans divers sites [[Puebla Larga]], [[Alcira]] \u2026 Ce n\u2019est qu\u2019en janvier 1939, que ces volontaires pourront regagner la zone catalane pour \u00eatre rapatri\u00e9s (Voir le t\u00e9moignage de [[AMPRIMO_Louis|Louis AMPRIMO]])\n==Sources==\nDelperri\u00e9 de Bayac, Les brigades internationales'', Fayard, 1968 - London, Arthur, ''Espagne \u2026'', Editeurs Fran\u00e7ais R\u00e9unis, 1966\n[[Cat\u00e9gorie: Retour]]"
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                        "*": "Ce sont les sigles de \"Servicio de Informacion Militar\" (Service d\u2019Information Militaire).\n\nC'est un organisme de contre-espionnage et de police militaire r\u00e9publicain.\n\nIl fut cr\u00e9\u00e9 le 9 ao\u00fbt 1937 \u00e0 l'initiative du ministre de la D\u00e9fense, le socialiste Indalecio Prieto.\n\nIl b\u00e9n\u00e9ficie d'une v\u00e9ritable l\u00e9gende noire.\n\nSelon Fran\u00e7ois Godicheau ''La l\u00e9gende noire du S.I.M. doit beaucoup aux id\u00e9es de contr\u00f4le politique absolu par un Parti communiste dont on a sur\u00e9valu\u00e9 les forces et l'homog\u00e9n\u00e9it\u00e9, elle doit beaucoup au contexte de guerre froide dans lequel elle s'est d\u00e9velopp\u00e9e'' (p. 31).\n==Source==\nFran\u00e7ois Godicheau  ''La l\u00e9gende noire du Service d'Information Militaire de la R\u00e9publique dans la guerre civile espagnole, et l'id\u00e9e de contr\u00f4le politique'', Le Mouvement Social, n\u00b0 201, octobre-d\u00e9cembre 2002, Editions de l\u2019Atelier.\n[[Cat\u00e9gorie:Lexique]]"
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