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Santa Coloma de Farnes fut débaptisée pendant la guerre d’Espagne et devint Farnes de la Selva. La ville reprit son nom à la fin de la guerre.

Situé près de la route de France et de la ligne du chemin de fer Barcelone - Port-Bou, le balnéaire de Santa Coloma de Farnes, où la bourgeoisie catalane aimait aller, va devenir, après la coupure de l’Espagne républicaine en deux parties (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]]), un des principaux centres de convalescence des brigadistes. 

Dans le principal édifice du balnéaire, va s’installer la « clínica n°5 » des Hôpitaux Militaires de Gerona. Ainsi, de nombreux volontaires venus d’autres centres sanitaires de Catalogne - principalement de celui de [[Mataró]] – vont s’y reposer.
Selon Manuel González Moreno-Navarro, entre juin et novembre 1938, 1915 volontaires y séjournèrent. Seul un volontaire y décéda.

Les volontaires hospitalisés vont aider à créer un « comedor infantil » (un réfectoire pour enfants) puis une école pour les enfants des familles de réfugiés, nombreuses dans cette ville. Celle-ci sera dirigée par [[VINCENT_Lisette|Lisette VINCENT]].

« Ici, elles ([Les brigades Internationales]) vont créer un « Comedor infantil », un restaurant pour enfant et aussi se débrouiller pour leur faire école. Trois jours après la cérémonie d’ouverture du restaurant j’arrive à l’école […]  L’auto s’arrête devant une bâtisse décrépie, avec de grandes fenêtres sans vitres ni volets, des tas de saleté au bas des murs de clôture. C’est l’ancien couvent des bonnes sœurs. Et c’est là l’école. » (‘’Histoire d’une colonie d’enfants espagnols’’, chapitre II)
==Sources==
González Moreno-Navarro, Manuel, ‘’Las Brigadas internacionales su paso por Cataluña’’, PPU, 2009 - Vincent, Lisette, ‘’Histoire d’une colonie d’enfants espagnols’’
(Collection « Espagne / ACER – Volontaires en Espagne républicaine »)
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