CABARROU Jean-Pierre : Différence entre versions
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Pour avoir détruit un tank ennemi, il est félicité par ses chefs (date inconnue). | Pour avoir détruit un tank ennemi, il est félicité par ses chefs (date inconnue). | ||
− | Sur le formulaire de rapatriement, daté du 7 novembre 1938, il répond à la question | + | Sur le formulaire de rapatriement, daté du 7 novembre 1938, il répond à la question sur le rôle des Brigades Internationales : pour lui, elles ont eu une « très bonne conduite ayant aidé efficacement la résistance du prolétariat espagnol ». |
− | A la question | + | A la question : Que peux-tu apporter aux organisations antifascistes de ton pays ? Il répond qu’il a « appris à combattre et les moyens d’anéantir le fascisme international». |
Une mention portée sur sa fiche indique qu’il « n’est pas mauvais élément ». | Une mention portée sur sa fiche indique qu’il « n’est pas mauvais élément ». |
Version du 1 juin 2016 à 17:16
Jean-Pierre Cabarrou est né le 24 février 1912.
Il a eu une formation militaire en tant qu'engagé dans les troupes coloniales pendant 5 ans.
Charron de profession, membre de la CGT (Bordeaux), il était au chômage avant son départ pour l'Espagne.
Célibataire, parlant espagnol, il était domicilié 129, rue Joseph Abria à Bordeaux (Gironde).
L’Espagne
Arrivé en Espagne, le 1er septembre 1936, par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce de Bordeaux, il s’engage dans la colonne anarchiste Hilario-Zamora, 9e centurie.
En 1937, il adhère à la CNT (Barcelone).
Le 4 octobre de la même année, il rejoint la 1ère B.M., commandée par Lister.
Blessé (jambe droite, côté droit, main droite), par deux éclats d'obus, le 27 mars 1938, à Caspe, il est hospitalisé à l’hôpital Pasionaria (Murcia) puis à l’hôpital de Vich, jusqu’au 21 juin 1938, où il est soigné par le Dr Broukat.
Le 31 juillet 1938, il est affecté à la 14e BI, 1er Bataillon (Commune de Paris), 1ère Compagnie.
Simple soldat, il aura passé 22 mois au front, sans bénéficier d'aucune permission, et participé aux batailles de Quinto, Caspe, Huesca, Valdemorillo, Gandesa, Ermita Santo Quiteria (Teruel).
Pour avoir détruit un tank ennemi, il est félicité par ses chefs (date inconnue).
Sur le formulaire de rapatriement, daté du 7 novembre 1938, il répond à la question sur le rôle des Brigades Internationales : pour lui, elles ont eu une « très bonne conduite ayant aidé efficacement la résistance du prolétariat espagnol ».
A la question : Que peux-tu apporter aux organisations antifascistes de ton pays ? Il répond qu’il a « appris à combattre et les moyens d’anéantir le fascisme international».
Une mention portée sur sa fiche indique qu’il « n’est pas mauvais élément ».
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106).