DELANONNE Paul : Différence entre versions
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Terrassier de profession, il a adhéré à la CGTU et au SRI. | Terrassier de profession, il a adhéré à la CGTU et au SRI. | ||
| − | Il résidait 9, rue Fermat à Paris | + | Il résidait 9, rue Fermat à Paris (14<sup>e</sup>) au moment de son départ pour l'Espagne. |
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Il passe 8 mois au front et participe aux combats du Jarama, à l’offensive vers Ségovie (Valsain) et à celle de l’Ebre (Corbera). | Il passe 8 mois au front et participe aux combats du Jarama, à l’offensive vers Ségovie (Valsain) et à celle de l’Ebre (Corbera). | ||
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Il dit avoir été félicité en février 1937 pour sa bonne conduite au front, n'avoir jamais été puni et n'avoir bénéficié d'aucune permission. | Il dit avoir été félicité en février 1937 pour sa bonne conduite au front, n'avoir jamais été puni et n'avoir bénéficié d'aucune permission. | ||
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Il signe sa fiche de rapatriement le 7 novembre 1938. | Il signe sa fiche de rapatriement le 7 novembre 1938. | ||
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Version du 1 août 2016 à 16:30
Paul Eugène Delanonne est probablement né en 1893 (âgé de 45 ans en 1938).
Terrassier de profession, il a adhéré à la CGTU et au SRI.
Il résidait 9, rue Fermat à Paris (14e) au moment de son départ pour l'Espagne.
L'Espagne
Il arrive en Espagne le 3 janvier 1937 et est affecté à la 14e BI, d'abord au 12e Bataillon (La Marseillaise), 4e Compagnie, puis, au bataillon divisionnaire de la 45e Division, comme soldat mitrailleur.
Il passe 8 mois au front et participe aux combats du Jarama, à l’offensive vers Ségovie (Valsain) et à celle de l’Ebre (Corbera).
Blessé à l'estomac, il est hospitalisé à l'« Hospital ingles » de Huete et à Murcia.
Il dit avoir été félicité en février 1937 pour sa bonne conduite au front, n'avoir jamais été puni et n'avoir bénéficié d'aucune permission.
En ce qui concerne les 13 points du Gouvernement d'Unité Nationale de Negrin il dit les avoir lus et étudiés et n'en penser « que du bien » et n'avoir « aucune objection à y faire ».
Quant à son opinion sur la politique du Front Populaire, il répond « excellent ». A la question : "Est-ce une politique bonne et juste ?" il répond « oui » « parce qu'elle part sans aucune opinion politique ».
Quand on lui demande ce qu'il pense des Brigades il répond :
« ce fut un réel travail en tant que militaire et politique. Elles ont démontrées la ferme volonté de s'unir pour combattre le facsisme. »
Il dit également avoir appris « la moralitée, le courage héroïque ».
Il demande à rentrer à Paris.
Il signe sa fiche de rapatriement le 7 novembre 1938.
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1149).[Catégorie:Terrassier]]
