CANTARELLI Mario : Différence entre versions
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Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 187). | Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (''Epopée d'Espagne'', page 187). | ||
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1108). | RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1108). |
Version du 7 août 2016 à 15:51
1911-1938
Mario Cantarelli est né le 24 mars 1911 à Cannes (Alpes Maritimes) de Pierre Robert Aimé, peintre décorateur sympathisant du PC et de Marie-Louise Gazzano.
Il a obtenu son certificat d’études et la première partie du baccalauréat.
Réformé en 1933, il a été appelé en 1935, pour un an, au 81e R I A (services auxiliaires) de Montpellier.
Pendant deux ans, il a suivi une formation de stagiaire mécanicien dentiste puis, employé comme typographe à l’Eclaireur de Nice (150 ouvriers), il percevait 35 francs par jour.
Il était membre de la CGT.
Mais, avant son départ pour l'Espagne, il était au chômage depuis 8 mois.
Dans sa biographie du 2 août 1938, pour son adhésion au PCE, il a indiqué qu’à l’âge de 14 ans, il avait adhéré aux jeunesses patriotes, dont il avait été exclu l’année suivante. Il écrit : «J’avais compris que c’était le fascisme».
En 1929, il a adhéré au Secours Rouge.
Le 6 février et le 19 juin 1934, à Cannes, il a participé à des manifestations contre les Camelots du roi et les Croix de feu.
Adhérent des JC depuis 1930, il a participé à leur congrès en 1937.
Membre du PC en 1937, il a participé au comité de section de Cannes; il était responsable des jeunes et de l’éducation. En juin 1937, il a suivi pendant 3 semaines les cours de l’école de section régionale du Parti communiste.
Lecteur de l’Humanité, de L'Avant-garde, de Regards et de brochures comme l’a.b.c du marxisme, il s’intéressait aux questions politiques et à la lutte contre le fascisme.
Il parlait italien et écrivait l’anglais.
Célibataire, il était domicilié 7, rue Jean Daumas à Cannes.
L’Espagne
Militant communiste actif, Mario Cantarelli voulait se rendre en Espagne dès 1936, mais il en a été empêché par des problèmes familiaux.
Le 6 février 1938, il arrive en Espagne, avec l’aide du PC, à pied par les Pyrénées, pour « écraser le fascisme international ».
Il est affecté comme soldat puis avec le grade de caporal à la 14e BI, 1er Bataillon (Commune de Paris), 3e Compagnie.
Blessé à Caspe « en descendant d’une crête pour chercher des brancardiers pour évacuer les blessés », il est hospitalisé du 28 mars au 15 mai 1938.
Le 7 mars 1938, il adhère au SRI (voir article Solidarité).
Ces informations proviennent de sa biographie, signée le 2 août 1938, pour son adhésion au PCE.
Mario Cantarelli est mort le 18 septembre 1938 à Corbera des suites de ses blessures provoquées par un bombardement aérien.
Son décès a été certifié par un document établit par José Puche Alvarez, Inspecteur Général de la santé de l’armée de terre, le 20 janvier 1939.
Une appréciation d’un commissaire de guerre précise : « Très bon cadre, dévoué et courageux, Mario Cantarelli a été tué héroïquement à Corbera ».
Ce volontaire figure sur l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 774 assorti de l’observation M. B. A. O. (voir BAO).
Son nom figure sur la liste « In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’AVER (Epopée d'Espagne, page 187).
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1108).
AVER (MRN, archives de l’AVER, carton n°3).
AVER, Epopée d'Espagne, Paris, 1956.