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Version du 13 février 2017 à 11:33
AVER (Amicale des Volontaires de l’Espagne Républicaine)
Au mois de mai 1937, des volontaires blessés, retour d’Espagne se réunissent et décident de constituer une association: l’Amicale des Volontaires de l’Espagne Républicaine :
« Les volontaires rentrés en France parce que blessés ou épuisés, après avoir combattu sur le front de la démocratie veulent continuer leur tâche : sauver la Liberté, gagner la Paix. C’est pour continuer à lutter pour ces idéaux et en même temps nouer des liens entre eux, qu’ils ont formé cette organisation. » (Lettre de Pierre Rebière –voir ce nom – du 20 juin 1938)
Cette association veut être sur le modèle du Front Populaire, ouverte à toutes les sensibilités politiques. Elle s’inscrit dans une perspective unitaire antifasciste :
« L’autorité de ceux qui ont combattu le fascisme les armes à la main est manifeste et leur suggestion aura un poids certain. Mais il ne faudrait pas que les sectaires en fasse une organisation filiale du Parti Communiste. » (Rapport ni daté ni signé)
Le premier congrès a lieu les 15 et 16 juillet 1938 à la salle des Sociétés savantes à Paris. Une fête artistique à la Maison des Métallurgistes suivra sa clôture.
Le deuxième congrès, extraordinaire, se déroule les 25 et 26 février 1939 à Gennevilliers.
Des centres régionaux (Seine, Seine et Oise, Seine et Marne, Marseille, Montpellier, Lille …) et des sections (Paris 19e , Vincennes, ….) locales sont créés :
« Aujourd’hui 14 Centres régionaux qui fonctionnent, une cinquantaine de Sections et environ 700 membres, sont le bilan de l’activité développée pour regrouper les camarades qui ont lutté pour plus de justice dans le monde. » (Rapport du 1er congrès)
L’association va éditer son organe propre Le Volontaire de la Liberté.
Elle va s'affilier à l'ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants).
L’AVER va aider les brigadistes ou les familles qui sont dans la nécessité en leur versant un secours, à leur trouver du travail, ...
L’AVER va établir des liaisons avec les brigadistes étrangers qui sont enfermés dans les camps en France. Simone Robert sera chargée de cette mission qui permettra à un certain nombre de brigadistes de s’échapper de ces camps.
Les mesures prises par le gouvernement français après l’accord germano-soviétique font disparaître l’association
AVER (Amicale des Anciens Volontaire Français en Espagne Républicaine)
Après la fin de la seconde guerre mondiale, dès 1945, elle renaît sous le même sigle (AVER) et devient l’Amicale des Anciens Volontaire Français en Espagne Républicaine.
Elle commence alors un long combat pour que soit accordé la mention « Mort pour la France » aux brigadistes français tombés en Espagne.
Dans la mesure de ses moyens, ne bénéficiant d’aucune subvention officielle, l'AVER verse des secours aux grands mutilés qui ne peuvent travailler.
En 1956, elle commémore le 20e anniversaire du début de la guerre d’Espagne en inaugurant un monument au cimetière d’Eaubonne et en publiant la brochure Epopée d’Espagne qui contient la liste des brigadistes morts en Espagne.
En 1966, pour le 30 e anniversaire de la création des Brigades Internationales, elle publie une autre brochure Espagne .
L'AVER lutte pour faire connaitre le combat et les valeurs que défendaient les brigadistes Elle lutte contre le franquisme jusqu’à la mort du dictateur en 1975.
Cette mémoire et ce combat seront repris par l’ACER (les Amis des Combattants en Espagne Républicaine).
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 45, 517.1.1876)
AVER, Epopée d’Espagne, Paris, 1956
AVER, Espagne, Paris,1966 (réédité par l’Acer en 2012)