BERTRAND Louis : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Louis Bertrand nait le 21 septembre 1913 à Lyon (Rhône) il est le fils de Marguerite Vignat catholique, son père étant décédé.
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Louis Bertrand, né le 21 septembre 1913 à Lyon (2<sup>e</sup>), était le fils de Jean Antoine Bertrand, agriculteur puis ouvrier et de Marguerite Vignat, couturière puis cantinière, qui habitaient Décines-Charpieu dans l’Isère. Il était le troisième d’une famille de quatre enfants.
 
   
 
   
Après des études Primaires, il travaille quelque temps dans une fonderie, puis devient aide maçon, emploi qu'il occupait à l'entreprise Delnermoz pour un salaire de 9 frs de l'heure avant d'être licencié.
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Après des études primaires, il a travaillé quelque temps dans une fonderie, puis est devenu aide-maçon, emploi qu'il occupait à l'entreprise Deluermoz pour un salaire de 9 frs de l'heure avant d'être licencié.
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Il travaillera ensuite comme ouvrier baryteur chez Lumière à Lyon.
  
Louis Bertrand s'intéresse à la politique à partir de 1930 par ses fréquentations et conversations avec des camarades de travail. Il adhère à la CGT en 1932 section du bâtiment et en 1934 sera adjoint au secrétaire de la section locale, son adhésion au PCF intervient en 1933 cellule de Villeurbanne.
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Louis Bertrand s'intéresse à la politique à partir de 1930 par ses fréquentations et conversations avec des camarades de travail. Il adhère à la CGT en 1932, section du bâtiment, et en 1934 sera adjoint au secrétaire de la section locale. Son adhésion au PCF intervient en 1933, cellule de Villeurbanne.
 
   
 
   
Son service militaire accompli en 1934 à Tunis au 4ème Zouave, rendu à la vie civile, il devient trésorier de la cellule de Décines (Rhône) puis secrétaire de la même cellule. Durant cette période, il participe  activement aux manifestations ouvrières de février 1936 et aux grèves de juin-juillet 1936.
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Son service militaire accompli, en 1934 à Tunis au 4<sup>e</sup> Zouave, il devient trésorier de la cellule de Décines (Rhône) puis secrétaire de la même cellule. Durant cette période, il participe  activement aux manifestations ouvrières de février 1936 et aux grèves de juin-juillet 1936.
  
Afin de parfaire son éducation politique, en 1937, il suit des cours à l'école de section du parti. Lecteur de L'humanité et des Cahiers du Bolchévisme, il écrit quelques articles syndicaux dans La voix du peuple et L'effort et suit particulièrement la politique étrangère.
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Afin de parfaire son éducation politique, en 1937, il suit des cours à l'école de section du parti. Lecteur de ''l'humanité'' et des ''Cahiers du Bolchévisme'', il écrit quelques articles syndicaux dans ''La voix du peuple'' et ''L'effort'' et suit particulièrement la politique étrangère. Il apprend [[L’espéranto]].
  
Avant son départ pour l'Espagne comme volontaire, Louis Bertrand était marié à Odette Bernard, ouvrière et sympathisante communiste. Ils avaient 1 enfant et demeuraient 26 rue Buffon ou 26 rue Blasco Ibanez (deux adresses figurent sur les documents).
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Avant son départ pour l'Espagne comme volontaire, Louis Bertrand était marié à Odette Bernard, ouvrière et sympathisante communiste. Ils avaient 1 enfant et demeuraient 26, rue Buffon devenue Blasco Ibañez. Ils auront trois filles.
 
==L'Espagne==
 
==L'Espagne==
Louis Bertrand part de Villeurbanne le 6 juin 1938 aidé par le comité d'aide à l'Espagne « pour lutter contre le fascisme, pour la paix en France et dans le monde ».
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Louis Bertrand part de Villeurbanne le 6 juin 1938, appuyé par le Comité d'aide à l'Espagne « pour lutter contre le fascisme, pour la paix en France et dans le monde ».
  
Il est affecté,  le 10 juin,  à la 14BI (La Marseillaise), 1er Bataillon [[Commune de Paris]], 4éme Compagnie.
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Il est affecté,  le 10 juin,  à la 14<sup>e</sup> BI (La Marseillaise), 1<sup>er</sup> Bataillon [[Commune de Paris]], 4<sup>e</sup> Compagnie.
 
   
 
   
Le 20 juin, il adhère au [[PCE]]  à Cambrils, recommandé par le volontaire Penelo de la 12e BI.
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Le 20 juin, il adhère au [[PCE]]  à Cambrils, recommandé par le volontaire Penelo de la 12<sup>e</sup> BI.
 
   
 
   
Blessé au pied gauche par accident le 25 ou 29 août, il sera successivement hospitalisé dans les hôpitaux de Cambrils, Tarragona, Villafranca, Farnes de la Selva et  Mataro.
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Blessé au pied gauche par accident le 25 (ou le 29) août, il sera hospitalisé successivement dans les hôpitaux de Cambrils, Tarragona, Villafranca, Farnes de la Selva et  Mataro.
  
Le volontaire Louis Bertrand est rapatrié le 18 décembre 1938.
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Le volontaire Louis Bertrand est rapatrié en France le 18 décembre 1938.
 
==La Résistance==  
 
==La Résistance==  
Le 26 octobre 1942, il rejoint la Corse et s'engage à Ajaccio le 13 novembre 1943 pour la durée de la guerre.
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Engagé dans l’Organisation Spéciale (O.S.) à Lyon avec des résistants français et M.O.I. de Décines et Villeurbanne, il doit faire face à une arrestation massive qui conduira notamment à la condamnation à mort de son frère Emile Bertrand, guillotiné à la prison Saint-Paul de Lyon, le 3 novembre 1943.
  
Il est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publié par le Service Historique de la défense (dossier administratif référencié  GR 16 P 55224, Homologué FFI).  
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Louis part au maquis de la vallée d’Azergues à Montchal, dans la Loire, qui organise le déraillement de trains en partance pour l’Allemagne.
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Le 19 mars 1944, le Préfet de la Loire, André Boutemy, organise l’attaque du maquis par 150 gendarmes et GMR. Cinq résistants sont tués sur place, dont Louis Bertrand. Quatre autres, blessés sont capturés et fusillés au fort de la Duchère à Lyon.
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Il est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique de la défense (dossier administratif référencié  GR 16 P 55224, Homologué FFI).  
 
==Sources==
 
==Sources==
AVER (MRN de Champigny sur Marne, archives de l’AVER,  carton n°17)
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Témoignage de sa fille, Mireille Bertrand
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AVER (MRN de Champigny sur Marne, archives de l’AVER,  carton n° 17).
  
RGASPI (F.545 op.6.D.1080)
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1080)
 
[[Catégorie: Brigadistes]]  [[Catégorie: Age: 21  à 25 ans]]  [[Catégorie: Etudes Primaires]]  [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]]  [[Catégorie: Maçon‎]]  [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]]  [[Catégorie: PCF]]  [[Catégorie: Marié avec enfant]]  [[Catégorie: Villeurbanne]]  [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juin 1938]]  [[Catégorie: 14e BI]]  [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Résistant]]
 
[[Catégorie: Brigadistes]]  [[Catégorie: Age: 21  à 25 ans]]  [[Catégorie: Etudes Primaires]]  [[Catégorie: Formation Militaire : Infanterie]]  [[Catégorie: Maçon‎]]  [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]]  [[Catégorie: PCF]]  [[Catégorie: Marié avec enfant]]  [[Catégorie: Villeurbanne]]  [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Juin 1938]]  [[Catégorie: 14e BI]]  [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Résistant]]

Version actuelle datée du 25 janvier 2018 à 19:25

Louis Bertrand, né le 21 septembre 1913 à Lyon (2e), était le fils de Jean Antoine Bertrand, agriculteur puis ouvrier et de Marguerite Vignat, couturière puis cantinière, qui habitaient Décines-Charpieu dans l’Isère. Il était le troisième d’une famille de quatre enfants.

Après des études primaires, il a travaillé quelque temps dans une fonderie, puis est devenu aide-maçon, emploi qu'il occupait à l'entreprise Deluermoz pour un salaire de 9 frs de l'heure avant d'être licencié. Il travaillera ensuite comme ouvrier baryteur chez Lumière à Lyon.

Louis Bertrand s'intéresse à la politique à partir de 1930 par ses fréquentations et conversations avec des camarades de travail. Il adhère à la CGT en 1932, section du bâtiment, et en 1934 sera adjoint au secrétaire de la section locale. Son adhésion au PCF intervient en 1933, cellule de Villeurbanne.

Son service militaire accompli, en 1934 à Tunis au 4e Zouave, il devient trésorier de la cellule de Décines (Rhône) puis secrétaire de la même cellule. Durant cette période, il participe activement aux manifestations ouvrières de février 1936 et aux grèves de juin-juillet 1936.

Afin de parfaire son éducation politique, en 1937, il suit des cours à l'école de section du parti. Lecteur de l'humanité et des Cahiers du Bolchévisme, il écrit quelques articles syndicaux dans La voix du peuple et L'effort et suit particulièrement la politique étrangère. Il apprend L’espéranto.

Avant son départ pour l'Espagne comme volontaire, Louis Bertrand était marié à Odette Bernard, ouvrière et sympathisante communiste. Ils avaient 1 enfant et demeuraient 26, rue Buffon devenue Blasco Ibañez. Ils auront trois filles.

L'Espagne

Louis Bertrand part de Villeurbanne le 6 juin 1938, appuyé par le Comité d'aide à l'Espagne « pour lutter contre le fascisme, pour la paix en France et dans le monde ».

Il est affecté, le 10 juin, à la 14e BI (La Marseillaise), 1er Bataillon Commune de Paris, 4e Compagnie.

Le 20 juin, il adhère au PCE à Cambrils, recommandé par le volontaire Penelo de la 12e BI.

Blessé au pied gauche par accident le 25 (ou le 29) août, il sera hospitalisé successivement dans les hôpitaux de Cambrils, Tarragona, Villafranca, Farnes de la Selva et Mataro.

Le volontaire Louis Bertrand est rapatrié en France le 18 décembre 1938.

La Résistance

Engagé dans l’Organisation Spéciale (O.S.) à Lyon avec des résistants français et M.O.I. de Décines et Villeurbanne, il doit faire face à une arrestation massive qui conduira notamment à la condamnation à mort de son frère Emile Bertrand, guillotiné à la prison Saint-Paul de Lyon, le 3 novembre 1943.

Louis part au maquis de la vallée d’Azergues à Montchal, dans la Loire, qui organise le déraillement de trains en partance pour l’Allemagne. Le 19 mars 1944, le Préfet de la Loire, André Boutemy, organise l’attaque du maquis par 150 gendarmes et GMR. Cinq résistants sont tués sur place, dont Louis Bertrand. Quatre autres, blessés sont capturés et fusillés au fort de la Duchère à Lyon.

Il est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publiée par le Service Historique de la défense (dossier administratif référencié GR 16 P 55224, Homologué FFI).

Sources

Témoignage de sa fille, Mireille Bertrand

AVER (MRN de Champigny sur Marne, archives de l’AVER, carton n° 17).

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1080)