LAPORTE François : Différence entre versions
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Son père, François, socialiste, était employé aux chemins de fer, sa mère, Catherine Gaudeix, couturière. | Son père, François, socialiste, était employé aux chemins de fer, sa mère, Catherine Gaudeix, couturière. | ||
Titulaire du Certificat d'Etudes Primaires, il était manœuvre et possédait des connaissances en électricité du bâtiment. | Titulaire du Certificat d'Etudes Primaires, il était manœuvre et possédait des connaissances en électricité du bâtiment. | ||
− | En 1917, lors du premier conflit mondial, il est mobilisé au | + | En 1917, lors du premier conflit mondial, il est mobilisé au 162<sup>e</sup> Régiment d'Infanterie, puis muté au 9<sup>e</sup> et sera démobilisé avec le grade de caporal. |
− | Son éveil à la politique commence | + | Son éveil à la politique commence dès 1920 lors des grèves des cheminots et par ses lectures, ''L'Humanité'', ''Les Cahiers du Bolchevisme'' et des écrits de Lénine sur la révolution Russe. |
Ceci l'amène à adhérer en 1922 au Secours Rouge, puis au PCF en 1925, cellule Charles Auray à Pantin; il s'y occupera notamment de la propagande. En 1933, il devient membre du SRI, et participe activement aux grèves de 1935 et 1936. | Ceci l'amène à adhérer en 1922 au Secours Rouge, puis au PCF en 1925, cellule Charles Auray à Pantin; il s'y occupera notamment de la propagande. En 1933, il devient membre du SRI, et participe activement aux grèves de 1935 et 1936. | ||
− | Il | + | Il travaille aux chemins de fer au dépôt de Pantin (Seine), garage de l'Ourcq (500 ouvriers) pour un salaire mensuel de 1500 Frs. |
En qualité de militant CGT, il écrit quelques articles concernant l'organisation syndicale des cheminots dans ''La tribune des cheminots''. | En qualité de militant CGT, il écrit quelques articles concernant l'organisation syndicale des cheminots dans ''La tribune des cheminots''. | ||
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Parti de Paris, pour « lutter contre le fascisme » le 2 février 1938, il franchit illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) et rejoint, via Massanet, [Figueras]] le 12 février. | Parti de Paris, pour « lutter contre le fascisme » le 2 février 1938, il franchit illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]) et rejoint, via Massanet, [Figueras]] le 12 février. | ||
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Lors de la bataille de Caspe (voir l’article [[Offensive franquiste d’Aragon]], il est blessé le 11 avril à la jambe gauche par des éclats d'obus. | Lors de la bataille de Caspe (voir l’article [[Offensive franquiste d’Aragon]], il est blessé le 11 avril à la jambe gauche par des éclats d'obus. | ||
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− | Archives Départementales de Haute Vienne - Etat Civil | + | Archives Départementales de la Haute Vienne - Etat Civil. |
− | Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés (pp 160-170, | + | Eva Léger et Tiphaine Catalan, ''Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés'' (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016. |
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Version actuelle datée du 6 février 2018 à 12:55
François Paul Marcel Laporte voit le jour le 21 janvier 1898 à Saint-Sulpice-Laurière, en Haute-Vienne. Son père, François, socialiste, était employé aux chemins de fer, sa mère, Catherine Gaudeix, couturière.
Titulaire du Certificat d'Etudes Primaires, il était manœuvre et possédait des connaissances en électricité du bâtiment.
En 1917, lors du premier conflit mondial, il est mobilisé au 162e Régiment d'Infanterie, puis muté au 9e et sera démobilisé avec le grade de caporal.
Son éveil à la politique commence dès 1920 lors des grèves des cheminots et par ses lectures, L'Humanité, Les Cahiers du Bolchevisme et des écrits de Lénine sur la révolution Russe. Ceci l'amène à adhérer en 1922 au Secours Rouge, puis au PCF en 1925, cellule Charles Auray à Pantin; il s'y occupera notamment de la propagande. En 1933, il devient membre du SRI, et participe activement aux grèves de 1935 et 1936.
Il travaille aux chemins de fer au dépôt de Pantin (Seine), garage de l'Ourcq (500 ouvriers) pour un salaire mensuel de 1500 Frs. En qualité de militant CGT, il écrit quelques articles concernant l'organisation syndicale des cheminots dans La tribune des cheminots.
Célibataire, il demeurait 7, rue Camille Desmoulins à Bezons (Seine-et-Oise).
L'Espagne
Parti de Paris, pour « lutter contre le fascisme » le 2 février 1938, il franchit illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées) et rejoint, via Massanet, [Figueras]] le 12 février.
Incorporé le 14, il est affecté le 2 avril au Bataillon Vaillant-Couturier, 4e Compagnie puis au Bataillon Commune de Paris, 1ère Compagnie.
Lors de la bataille de Caspe (voir l’article Offensive franquiste d’Aragon, il est blessé le 11 avril à la jambe gauche par des éclats d'obus. Hospitalisé durant 2 mois à Barcelone puis à Montserrat, il retourne sur le front de l'Ebre en juillet.
Après le retrait des brigades (voir article Negrin, il est démobilisé avec le grade de cabo (caporal). Il avait adhéré au PCE et se trouvait au centre de regroupement de Calella [Barcelone] le 31 octobre 1938.
François Laporte fait partie du convoi de volontaires rapatriés d’Espagne qui arrive à la Gare d’Austerlitz le 13 novembre 1938 et défile jusqu’à la Maison des Metallos.
Le retour Il épouse Reine Baujard à Chalo-Saint-Mars (Seine-et-Oise) le 27 février 1943 et décède à l'hôpital d'Eaubonne (Seine-et-Oise) en 1951.
Sources
RGASPI (Moscou, F545. Op. 6. D1432).
MRN (Archives de l’AVER, carton 28 bis).
Archives Départementales de la Haute Vienne - Etat Civil.
Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.