Bataille de l’Ebre : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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La bataille de l’Ebre commence le 25 juillet 138 et va durer jusqu’au 15 novembre 1938. C’est la plus longue et la plus terrible des  batailles de la Guerre d’Espagne.
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La bataille de l’Ebre commence le 25 juillet 1938 et va durer jusqu’au 15 novembre. C’est la plus longue et la plus terrible des  batailles de la Guerre d’Espagne.
  
Après avoir coupé le territoire républicain en deux (voir l’ [[offensive franquiste d’Aragon]]), les troupes franquistes continuent leur marche sur Valence. Pour briser cette nouvelle offensive, le gouvernement de [[Negrin]]  qui vient de recevoir  des armes de l’Union Soviétique grâce à l’ouverture de la frontière par le gouvernement français (« La France rouvre quelques semaines sa frontière, par-là arrivent des quantités très importantes de matériel soviétique, dont des avions portés sur camions.[[Delperrié de Bayac ]], p351)» va lancer une grande offensive.
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Après avoir coupé le territoire républicain en deux (voir l’ [[offensive franquiste d’Aragon]]), les troupes franquistes continuent leur marche sur Valence. Pour briser cette nouvelle attaque, le gouvernement de [[Negrin]]  qui vient de recevoir  des armes de l’Union Soviétique grâce à l’ouverture de la frontière par le gouvernement français (« La France rouvre quelques semaines sa frontière, par-là arrivent des quantités très importantes de matériel soviétique, dont des avions portés sur camions.[[Delperrié de Bayac ]], p. 351)» va lancer une grande offensive.
  
L’attaque principale a lieu  au, centre, dans la grande boucle de que forme l’Ebre. Elle est accompagnée de deux attaques de diversion : l’une, au nord entre Mequinenza et Fayon, et l’autre, près de l’embouchure, entre Amposta et Tortosa, menée par la 14eBI.
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L’attaque principale a lieu  au centre, dans la grande boucle que forme l’Ebre. Elle est accompagnée de deux attaques de diversion : l’une, au nord entre Mequinenza et Fayon, et l’autre, près de l’embouchure, entre Amposta et Tortosa, menée par la 14<sup>e</sup> BI.
  
 
*Le passage de l’Ebre
 
*Le passage de l’Ebre
Si l’on connait  la chanson « El paso del Ebro », on oublie aujourd’hui, ce qu’elle représente en tant que fait militaire. Même une revue conservatrice, favorable aux franquistes, comme’’ L’Illustration’’ reconnaissait :  
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Si l’on connait  la chanson ''El paso del Ebro'' , on oublie aujourd’hui, ce qu’elle représente en tant que fait militaire. Même une revue conservatrice, favorable aux franquistes, comme ''L’Illustration'' reconnaissait :  
<blockquote>« La traversée d’une rivière aussi large sur un front aussi étendu [environ 170 km] est incontestablement un fait d’armes extraordinaire, demeuré rare dans l’histoire militaire. » (‘’L’Illustration’’ du 20 aout 1938)</blockquote>
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<blockquote>« La traversée d’une rivière aussi large sur un front aussi étendu [environ 170 km] est incontestablement un fait d’armes extraordinaire, demeuré rare dans l’histoire militaire. » (''L’Illustration'' du 20 août 1938)</blockquote>
 
*Attaque et contre-attaques
 
*Attaque et contre-attaques
L’attaque républicaine est stoppée à Gandesa. Les troupes franquistes vont, à partir du 6 aout lancer plusieurs  contre-offensives. Attaques et contre-attaques vont se succéder
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L’attaque républicaine est stoppée à Gandesa. Les troupes franquistes vont, à partir du 6 août lancer plusieurs  contre-offensives. Attaques et contre-attaques vont se succéder.
Les troupes franquistes, malgré une énorme supériorité matérielle en artillerie et en aviation mettront trois mois pour reconquérir le territoire perdu. Ce n’est que le 16 novembre que les dernières troupes  républicaines repassent l’Ebre.
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Les troupes franquistes, malgré une énorme supériorité matérielle en artillerie et en aviation mettront trois mois pour reconquérir le territoire perdu. C’est seulement le 16 novembre que les dernières troupes  républicaines repasseront l’Ebre.
  
 
*Les Brigades internationales dans la Bataille de l’Ebre  
 
*Les Brigades internationales dans la Bataille de l’Ebre  
Presque toutes les Brigades Internationales, la 129<sup>e</sup>  est restée isolée, sur le front du Levant, après la coupure du territoire républicain, vont y participer.
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Presque toutes les Brigades Internationales vont y participer. Seule la 129<sup>e</sup>  est restée isolée, sur le front du Levant, après la coupure du territoire républicain.
  
Sierra de Caballs, Sierra de Pandolls, Corbera, Fayon, Gandesa, La Fatarella,  Mora de Ebro, Venta de Camposines, Cota de la Muerte (Cote de la Mort),  et tant d’autres lieux de combat sont désormais associés aux brigadistes.
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Sierra de Caballs, Sierra de Pandolls, Corbera, Fayon, Gandesa, La Fatarella,  Mora de Ebro, Venta de Camposines, Cota de la Muerte (Côte de la Mort),  et tant d’autres lieux de combat sont désormais associés aux brigadistes.
 
*Le retrait des Brigades Internationales
 
*Le retrait des Brigades Internationales
Pendant la bataille,  le gouvernement républicain de [[Negrin]] annonce, le 21 septembre 1938 devant l’assemblée de la Société des Nations le retrait immédiat  des volontaires. Celui-ci commence le 23 septembre, alors que les combats font rage.
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Pendant la bataille,  le gouvernement républicain de [[Negrin]] annonce, le 21 septembre 1938 devant l’assemblée de la Société des Nations le retrait immédiat  des volontaires. Celui-ci commence le 23, alors que les combats font rage.
  
Par ce geste, peut-être voulait-il  montrer sa volonté de trouver une solution négociée, avec l’appui des pays démocratiques. L’accord de Munich, signé le 30 septembre 1938 entre l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, la France et le Royaume-Uni, sonnait définitivement le glas de la République espagnole.
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Par ce geste, peut-être voulait-il  montrer sa volonté de trouver une solution négociée, avec l’appui des pays démocratiques. L’accord de Munich, signé une semaine plus tard (30 septembre 1938) entre l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, la France et le Royaume-Uni, sonnait définitivement le glas de la République espagnole.
 
==Bibliographie==
 
==Bibliographie==
[[Delperrié de Bayac]], Les Brigades Internationales,Ed. Fayard,Paris, 1968
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[[Delperrié de Bayac]], ''Les Brigades Internationales'', Ed. Fayard, Paris, 1968.
  
Juan Miguel de Mora, ‘’Ma bataille de l’Ebre. La cote 666’’, EditionsTribord, 2006
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Juan Miguel de Mora, ''Ma bataille de l’Ebre. La cote 666'', Editions Tribord, 2006
  
 
[[Catégorie:  Batailles]]
 
[[Catégorie:  Batailles]]

Version du 30 avril 2018 à 00:24

La bataille de l’Ebre commence le 25 juillet 1938 et va durer jusqu’au 15 novembre. C’est la plus longue et la plus terrible des batailles de la Guerre d’Espagne.

Après avoir coupé le territoire républicain en deux (voir l’ offensive franquiste d’Aragon), les troupes franquistes continuent leur marche sur Valence. Pour briser cette nouvelle attaque, le gouvernement de Negrin qui vient de recevoir des armes de l’Union Soviétique grâce à l’ouverture de la frontière par le gouvernement français (« La France rouvre quelques semaines sa frontière, par-là arrivent des quantités très importantes de matériel soviétique, dont des avions portés sur camions.Delperrié de Bayac , p. 351)» va lancer une grande offensive.

L’attaque principale a lieu au centre, dans la grande boucle que forme l’Ebre. Elle est accompagnée de deux attaques de diversion : l’une, au nord entre Mequinenza et Fayon, et l’autre, près de l’embouchure, entre Amposta et Tortosa, menée par la 14e BI.

  • Le passage de l’Ebre

Si l’on connait la chanson El paso del Ebro , on oublie aujourd’hui, ce qu’elle représente en tant que fait militaire. Même une revue conservatrice, favorable aux franquistes, comme L’Illustration reconnaissait :

« La traversée d’une rivière aussi large sur un front aussi étendu [environ 170 km] est incontestablement un fait d’armes extraordinaire, demeuré rare dans l’histoire militaire. » (L’Illustration du 20 août 1938)

  • Attaque et contre-attaques

L’attaque républicaine est stoppée à Gandesa. Les troupes franquistes vont, à partir du 6 août lancer plusieurs contre-offensives. Attaques et contre-attaques vont se succéder. Les troupes franquistes, malgré une énorme supériorité matérielle en artillerie et en aviation mettront trois mois pour reconquérir le territoire perdu. C’est seulement le 16 novembre que les dernières troupes républicaines repasseront l’Ebre.

  • Les Brigades internationales dans la Bataille de l’Ebre

Presque toutes les Brigades Internationales vont y participer. Seule la 129e est restée isolée, sur le front du Levant, après la coupure du territoire républicain.

Sierra de Caballs, Sierra de Pandolls, Corbera, Fayon, Gandesa, La Fatarella, Mora de Ebro, Venta de Camposines, Cota de la Muerte (Côte de la Mort), et tant d’autres lieux de combat sont désormais associés aux brigadistes.

  • Le retrait des Brigades Internationales

Pendant la bataille, le gouvernement républicain de Negrin annonce, le 21 septembre 1938 devant l’assemblée de la Société des Nations le retrait immédiat des volontaires. Celui-ci commence le 23, alors que les combats font rage.

Par ce geste, peut-être voulait-il montrer sa volonté de trouver une solution négociée, avec l’appui des pays démocratiques. L’accord de Munich, signé une semaine plus tard (30 septembre 1938) entre l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, la France et le Royaume-Uni, sonnait définitivement le glas de la République espagnole.

Bibliographie

Delperrié de Bayac, Les Brigades Internationales, Ed. Fayard, Paris, 1968.

Juan Miguel de Mora, Ma bataille de l’Ebre. La cote 666, Editions Tribord, 2006