CARPENTIER Julien : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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En avril 1938, à la suite « d’une discussion avec un lieutenant » il est puni et envoyé au bataillon des zapadores (voir [[Mutation]]) pendant un mois. Le 13 mai, il est privé de la moitié de sa solde pendant 20 jours. [Pris à jouer aux cartes avec des camarades, le montant de leurs mises, soit 2080 ptas, a été remis au Secours Rouge]
  
 
Le 6 juillet 38, il déserte sa brigade et se présente au consul de France à Gerona pour « clarifier sa situation militaire et demander son rapatriement ». Le consul lui promet de s’intéresser à son cas et lui conseille de retourner à sa caserne ». (voir la catégorie Discipline)
 
Le 6 juillet 38, il déserte sa brigade et se présente au consul de France à Gerona pour « clarifier sa situation militaire et demander son rapatriement ». Le consul lui promet de s’intéresser à son cas et lui conseille de retourner à sa caserne ». (voir la catégorie Discipline)
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Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 729 assorti de l’observation A. F. (voir [[BAO]]).
 
Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 729 assorti de l’observation A. F. (voir [[BAO]]).
 
==Sources==
 
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Pp. 3 D.370, Op. 6 D.36
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RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op. 3 D.370, Op. 6 D.36)
  
 
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Version actuelle datée du 22 août 2018 à 20:42

Julien Carpentier est né le 29 mars 1907 à Beauvais (Nord) de François et Germaine Béranger.

Après des études élémentaires, il a travaillé comme ouvrier du textile.

Célibataire, il était domicilié à Arras (Pas-de-Calais).

L’Espagne

Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées) avec un groupe de 30 volontaires, il rejoint Figueras, via Massanet, le 13 février 1938. Il est affecté comme soldat à la 14e BI.

En avril 1938, à la suite « d’une discussion avec un lieutenant » il est puni et envoyé au bataillon des zapadores (voir Mutation) pendant un mois. Le 13 mai, il est privé de la moitié de sa solde pendant 20 jours. [Pris à jouer aux cartes avec des camarades, le montant de leurs mises, soit 2080 ptas, a été remis au Secours Rouge]

Le 6 juillet 38, il déserte sa brigade et se présente au consul de France à Gerona pour « clarifier sa situation militaire et demander son rapatriement ». Le consul lui promet de s’intéresser à son cas et lui conseille de retourner à sa caserne ». (voir la catégorie Discipline)

Après son arrestation, lors de son interrogatoire à Barcelone, le 18 août 1938, il précise qu’en 1932, il était membre du parti communiste français et qu’il fut incarcéré en diverses occasions pour activités politiques. Il a étudié en Belgique et a travaillé comme mineur à Bruxelles, Charleroi et Mons.

Avant de partir pour l'Espagne, on lui a dit à Paris, qu’on l’envoyait pour travailler et non pour combattre sur les fronts. Quand il est arrivé en Espagne, on l’a immédiatement envoyé dans une brigade au lieu de l’envoyer travailler comme les camarades de Paris le lui avaient promis…

A la question pourquoi s’est-il tourné vers le consul de Gerona et non celui de Barcelone, plus près et facile d’accès, alors qu’il était sur le front de l’Ebre, il répond qu’il a été voir le consul de Gerona sur les conseils d’un ami, pour obtenir une pension.

Le rapport conclut que ses déclarations confuses laissent entendre qu’il est un agent du Consul.

Julien Carpentier est mis en détention préventive à Castelldefels. (voir Sanctions).

Sur le formulaire de rapatriement du 14 novembre 1938, il déclare être resté au front durant 7 mois, de mars à septembre 1938, et avoir participé à la bataille de Caspe (voir Offensive franquiste d’Aragon).

A la question « la sanction [envoi au zapadores] a-t-elle été juste? » il répond « non » et il pense toujours « qu’elle était injuste ».

Le rapport du commissaire politique Bigouret, non daté, précise que Julien Carpentier a « peu de volonté dans son travail » et que « sa conduite est médiocre, il est indiscipliné ».

Une mention manuscrite sur l’en-tête de ce rapport précise « très mauvais, a passé les ¾ de son temps en prison, déserteur 2 fois, ivrogne, à surveiller ». (Voir la catégorie Discipline et ses articles).


Ce volontaire figure dans l’inventaire général des cartothèques du 5 mai 1938 sous le n° 729 assorti de l’observation A. F. (voir BAO).

Sources

RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1109) et (Moscou, F. 545. Op. 3 D.370, Op. 6 D.36)