BRAUNER Françoise Fritzy : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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No entregó su trabajo a otro como era su obligación. Este hecho condujo a una discusión que perjudicó a las B.I.
 
No entregó su trabajo a otro como era su obligación. Este hecho condujo a una discusión que perjudicó a las B.I.
Tuvo miedo de que acaso no podría pasar a esta zona haciendo al mismo tiempo discusiones amedrantes que inquietaron a los hospitalizados.
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Tuvo miedo de que acaso no podría pasar a esta zona haciendo al mismo tiempo discusiones amedrantes que inquietaron a los hospitalizados. »
  
 
Elle est ensuite affectée à l’Hôpital de Mataro. Un rapport de  septembre 1938 porte cette appréciation :
 
Elle est ensuite affectée à l’Hôpital de Mataro. Un rapport de  septembre 1938 porte cette appréciation :

Version du 8 novembre 2018 à 00:10

Franziska Erna Riesel, surnommée Fritzi, est née à Vienne en 1911.

Après des études secondaires, elle s’inscrit à la Faculté de médecine. Là, elle milite aux Etudiants Socialistes ainsi qu’aux Faucons Rouges. Elle fait partie également des « Amis de la Nature ». C’est d’ailleurs, en 1928, dans un camp d’été pour étudiants qu’elle rencontre son futur mari, Alfred Brauner qui faisait des études littéraires à Vienne. Elle milite très tôt, dès 1927, au Parti social-démocrate autrichien puis, en 1934, elle s’inscrit au Parti Communiste Autrichien.

En 1936, elle rejoint Alfred Brauner à Paris où ils se marient.

L’Espagne

Réfléchissant sur ses motivations de son engagement en Espagne, « cinquante ans plus tard » elle écrit :

« Entrait sûrement en ligne de compte le fait que je voulais combler le temps de la solitude pendant que mon mari faisait son service […]

Mais surtout je savais ce qu’une victoire des généraux signifierait car, pendant mes études de médecine à Vienne, j’avais vu comment le fascisme autrichien, en collaboration étroite avec Mussolini avait détruit militairement le parti social-démocrate. Plusieurs de mes amis y avaient perdu la vie.

Mais ce qui a été décisif –et c’est seulement aujourd’hui que je le comprends bien – c’est que, en tant qu’une des rares femmes à avoir choisi le métier de médecin, je me battais pour l’égalité des droits, d’autant plus que dans la France de l’époque les femmes étaient considérée comme des êtres humains de second classe. Pendant qu’il y avait dans le monde des bouleversements qui me semblaient être des tournants de l’Histoire, je voulais, moi jeune femme de vingt-cinq ans, non pas me tenir à l’ écart, mais exercer mon métier en apportant de l’aide. En outre on prétendait que la guerre ne devait durer que quelques mois ». (témoignage cité par Rose Duroux)

Envoyée par la Centrale Sanitaire Internationale, elle arrive en Espagne le 19 février 1937.

Affectée à Benicassim, elle a en charge la surveillance médicale d’un foyer d’enfants évacués. Le secrétaire du Parti de Benicassim, lui reprochant son attitude pendant l’ offensive franquiste d’Aragon qui va amener à l’évacuation du complexe hospitalier, a une opinion très défavorable :

« Es medicalmente muy floja. Sin corazón y poco camarada con los Hospitalizados. Marchó de Benicassim de una manera precipitada a pesar del trabajo responsable que tenía, siendo Jefe de un Hogar de Niños, que ascendían a cien.

No entregó su trabajo a otro como era su obligación. Este hecho condujo a una discusión que perjudicó a las B.I. Tuvo miedo de que acaso no podría pasar a esta zona haciendo al mismo tiempo discusiones amedrantes que inquietaron a los hospitalizados. »

Elle est ensuite affectée à l’Hôpital de Mataro. Un rapport de septembre 1938 porte cette appréciation :

« Muy joven Médica. Poco práctica, pero tiene mucho interés en aprender. Políticamente muy floja. No tiene espíritu de cooperación.” (Très jeune médecin. Peu de pratique, mais veut apprendre. Politiquement très faible. Na pas l’esprit de coopération)

La Résistance

Son mari a publié dans la revue Sud/Nord, numéro 18 (2003/1) un article où il témoigne de l’activité de sa femme pendant cette période.

Après la II guerre Mondiale, elle poursuit avec son mari les recherches sur les traumatismes causés par les guerres sur les enfants. En 1959, elle devient le médecin-directeur des deux « Centres de traitement éducatifs pour enfants polyhandicapés » de Saint-Mandé.

Elle s’éteint en septembre 2000.

Sources

RGASPI (Moscou, F.545 Op.6 D. 79)

Duroux Rose, Francoise E. Brauner : « Femme médecin pendant la Guerre Civile d’Espagne », Pandora, n°5, 2005