MONINO ORLIANGES Marguerite : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Marguerite Orlianges est le 7 décembre 1905 à Paris. Son père était entrepreneur de travaux publics.  
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Marguerite Orlianges est née le 7 décembre 1905 à Paris. Son père était entrepreneur de travaux publics.  
  
Après des études secondaires et artistiques, elle commence à travailler dans le monde de l’édition et devient responsable du syndicat des employés des librairies et d’édition de la CGTU.
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Après des études secondaires et artistiques, elle commence à travailler dans le monde de l’édition et devient responsable du Syndicat des Employés des Librairies et d’Edition de la CGTU.
  
 
En 1924, elle adhère au PCF.
 
En 1924, elle adhère au PCF.
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Elle part en octobre 1936 pour rejoindre Juan Monino qu’elle a rencontré en France, en  1934. Ils se marient en novembre 1936.
 
Elle part en octobre 1936 pour rejoindre Juan Monino qu’elle a rencontré en France, en  1934. Ils se marient en novembre 1936.
  
Grace à Ettore Quaglierini, du quinto regimiento, elle rencontre Luigi Longo  qui « lui donne pour tâche de créer des bibliothèques » pour les volontaires. Elle va  organiser des «bibliothèques du combattant » qui vont  suivre les volontaires sur les fronts. Dans ces malles, les volontaires trouveront des ouvrages littéraires et politiques.
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Grâce à Ettore Quaglierini, du Quinto Regimiento, elle rencontre Luigi Longo  qui « lui donne pour tâche de créer des bibliothèques » pour les volontaires. Elle va  organiser des « bibliothèques du combattant » qui vont  suivre les volontaires sur les fronts. Dans des malles, les volontaires trouveront des ouvrages littéraires et politiques.
  
 
Elle est également interprète pour le SRI et travaille à diverses activités éducatives et culturelles auprès des brigadistes français (14<sup>e</sup> BI).
 
Elle est également interprète pour le SRI et travaille à diverses activités éducatives et culturelles auprès des brigadistes français (14<sup>e</sup> BI).
 
   
 
   
Le 1<sup>er</sup> aout 1937, elle écrit à sa sœur :
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Le 1<sup>er</sup> août 1937, elle écrit à sa sœur :
<blockquote>« Bien chère Marie, je suis à Madrid depuis une semaine dans d’excellentes conditions. Tu ne dois donc rien craindre pour moi. Il y a beaucoup moins d’obus sur Madrid et le quartier ou je vis, ancien quartier aristocratique [il s’agit du quartier de Salamanca, que les forces franquistes ménageaient], est très protégé. De plus je mange une très bonne nourriture dans un restaurant collectif, organisé par le P.C. » </blockquote>
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<blockquote>« Bien chère Marie, je suis à Madrid depuis une semaine dans d’excellentes conditions. Tu ne dois donc rien craindre pour moi. Il y a beaucoup moins d’obus sur Madrid et le quartier je vis, ancien quartier aristocratique [il s’agit du quartier de Salamanca, que les forces franquistes ménageaient], est très protégé. De plus je mange une très bonne nourriture dans un restaurant collectif, organisé par le P.C. » </blockquote>
  
 
Elle rentre  en France en mars 1939, peu avant la victoire franquiste, en même temps que [[MARTY_TAURINYA Pauline|Pauline TAURINYA MARTY]].
 
Elle rentre  en France en mars 1939, peu avant la victoire franquiste, en même temps que [[MARTY_TAURINYA Pauline|Pauline TAURINYA MARTY]].
 
==La Résistance==  
 
==La Résistance==  
Marguerite Orlianges Monino participe à la Résistance et intervient dans divers secteurs (agent de liaison …).
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Marguerite Orlianges Monino participe à la Résistance et intervient dans divers secteurs (agent de liaison…).
  
 
Après la guerre, elle travaille à la librairie de la CGT puis à celle du PCF, rue Racine à Paris.
 
Après la guerre, elle travaille à la librairie de la CGT puis à celle du PCF, rue Racine à Paris.
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Marguerite Orlianges Monino est décédée à Gentilly le 12 mars 2004.
 
Marguerite Orlianges Monino est décédée à Gentilly le 12 mars 2004.
 
==Sources==
 
==Sources==
Siblot, Yasmine, ''notes pour le Maitron'', Musée de la Résistance Nationale (MRN), archives NE 2691 bis  
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Siblot, Yasmine, ''notes pour le Maitron'', Musée de la Résistance Nationale (MRN), archives NE 2691 bis.
 
   
 
   
Pascal Convert,  ''Joseph Epstein bon pour la Légende'', Séguier, 2007
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Pascal Convert,  ''Joseph Epstein bon pour la Légende'', Séguier, 2007.
 
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Femmes]]  [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]] [[Catégorie: Libraire]] [[Catégorie: CGTU]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Arrivée en espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: Marié en Espagne]] [[Catégorie: 14e BI]]
 
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Version du 14 novembre 2018 à 19:13

Marguerite Orlianges est née le 7 décembre 1905 à Paris. Son père était entrepreneur de travaux publics.

Après des études secondaires et artistiques, elle commence à travailler dans le monde de l’édition et devient responsable du Syndicat des Employés des Librairies et d’Edition de la CGTU.

En 1924, elle adhère au PCF.

Adhérente de l’ AEAR, elle est membre de la Commission des libraires et bibliothèques.

l’Espagne

Elle part en octobre 1936 pour rejoindre Juan Monino qu’elle a rencontré en France, en 1934. Ils se marient en novembre 1936.

Grâce à Ettore Quaglierini, du Quinto Regimiento, elle rencontre Luigi Longo qui « lui donne pour tâche de créer des bibliothèques » pour les volontaires. Elle va organiser des « bibliothèques du combattant » qui vont suivre les volontaires sur les fronts. Dans des malles, les volontaires trouveront des ouvrages littéraires et politiques.

Elle est également interprète pour le SRI et travaille à diverses activités éducatives et culturelles auprès des brigadistes français (14e BI).

Le 1er août 1937, elle écrit à sa sœur :

« Bien chère Marie, je suis à Madrid depuis une semaine dans d’excellentes conditions. Tu ne dois donc rien craindre pour moi. Il y a beaucoup moins d’obus sur Madrid et le quartier où je vis, ancien quartier aristocratique [il s’agit du quartier de Salamanca, que les forces franquistes ménageaient], est très protégé. De plus je mange une très bonne nourriture dans un restaurant collectif, organisé par le P.C. »

Elle rentre en France en mars 1939, peu avant la victoire franquiste, en même temps que Pauline TAURINYA MARTY.

La Résistance

Marguerite Orlianges Monino participe à la Résistance et intervient dans divers secteurs (agent de liaison…).

Après la guerre, elle travaille à la librairie de la CGT puis à celle du PCF, rue Racine à Paris.

Marguerite Orlianges Monino est décédée à Gentilly le 12 mars 2004.

Sources

Siblot, Yasmine, notes pour le Maitron, Musée de la Résistance Nationale (MRN), archives NE 2691 bis.

Pascal Convert, Joseph Epstein bon pour la Légende, Séguier, 2007.