BUREAU GAYMAN Jacqueline : Différence entre versions
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Ses parents étaient séparés, elle vivait dans le milieu maternel. | Ses parents étaient séparés, elle vivait dans le milieu maternel. | ||
| − | <blockquote>« Et puis il y avait papa, dont la maison à Champigny était le refuge des clandestins du Parti. Il y avait là des hommes qui venaient de pays fascistes, recherchés par la police, tous des intellectuels. J’avais quinze ans puis seize. J’écoutais avec émerveillement les amis de mon père discuter. Ils étaient tous marxistes, communistes, on était en 1929 – 1930. On admirait l’Union Soviétique où l’on pensait que s’instaurerait un régime où il n’y aurait pas l’exploitation de | + | <blockquote>« Et puis il y avait papa, dont la maison à Champigny était le refuge des clandestins du Parti. Il y avait là des hommes qui venaient de pays fascistes, recherchés par la police, tous des intellectuels. J’avais quinze ans puis seize. J’écoutais avec émerveillement les amis de mon père discuter. Ils étaient tous marxistes, communistes, on était en 1929 – 1930. On admirait l’Union Soviétique où l’on pensait que s’instaurerait un régime où il n’y aurait pas l’exploitation de l’homme par l‘homme. ils étaient animés d’un idéal magnifique. J’y fus gagnée à mon tour. » </blockquote> |
Après son baccalauréat, elle s’inscrit à la faculté de pharmacie. | Après son baccalauréat, elle s’inscrit à la faculté de pharmacie. | ||
Elle va vivre et se marier avec Vital Gayman qui, en 1936, est chargé d’organiser les Brigades Internationales. | Elle va vivre et se marier avec Vital Gayman qui, en 1936, est chargé d’organiser les Brigades Internationales. | ||
==L'Espagne== | ==L'Espagne== | ||
| − | <blockquote>« Je me rendis au siège du parti où je rencontrais André Marty et je finis par | + | <blockquote>« Je me rendis au siège du parti où je rencontrais André Marty et je finis par le convaincre de me laisser partir. Le fait que j’avais trois années de pharmacie me faciliterait les choses. J’irais là-bas organiser le service de pharmaceutique. </blockquote> |
Elle reste à Albacete d’octobre à janvier 1937. | Elle reste à Albacete d’octobre à janvier 1937. | ||
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Elle rentre en France cette même année. | Elle rentre en France cette même année. | ||
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Notes de J. Tennembaum (transmises par R. Lampe) | Notes de J. Tennembaum (transmises par R. Lampe) | ||
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Version du 15 novembre 2018 à 22:35
Jacqueline Bureau est née le 17 mai 1913.
Ses parents étaient séparés, elle vivait dans le milieu maternel.
« Et puis il y avait papa, dont la maison à Champigny était le refuge des clandestins du Parti. Il y avait là des hommes qui venaient de pays fascistes, recherchés par la police, tous des intellectuels. J’avais quinze ans puis seize. J’écoutais avec émerveillement les amis de mon père discuter. Ils étaient tous marxistes, communistes, on était en 1929 – 1930. On admirait l’Union Soviétique où l’on pensait que s’instaurerait un régime où il n’y aurait pas l’exploitation de l’homme par l‘homme. ils étaient animés d’un idéal magnifique. J’y fus gagnée à mon tour. »
Après son baccalauréat, elle s’inscrit à la faculté de pharmacie.
Elle va vivre et se marier avec Vital Gayman qui, en 1936, est chargé d’organiser les Brigades Internationales.
L'Espagne
« Je me rendis au siège du parti où je rencontrais André Marty et je finis par le convaincre de me laisser partir. Le fait que j’avais trois années de pharmacie me faciliterait les choses. J’irais là-bas organiser le service de pharmaceutique.
Elle reste à Albacete d’octobre à janvier 1937.
Après une permission en France, ne supportant plus « la présence d’André Marty dont le caractère exécrable, le ton méprisant et sarcastique qu’il prenait pour accueillir les uns et les autres à l’Etat-major me hérissaient. », elle rejoint Benicassim où elle est chargée d’organiser la pharmacie.
Elle rentre en France cette même année.
Séparée de Vital Gayman, elle se remariera en octobre 1945 avec Pierre Tennenbaum.
Source
Notes de J. Tennembaum (transmises par R. Lampe)
