JANIN Henri : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Apprenti métallurgiste, il devint ajusteur- mécanicien.
 
Apprenti métallurgiste, il devint ajusteur- mécanicien.
  
Membre du PCF, il devint permanent et milita activement dans la région Centre-est.
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Membre du PCF puis permanent, il  milita activement dans la région Centre-est.
 
Arrêté  lors d’une manifestation en faveur de Sacco et Vanzetti, il fut condamné en 1927 à 20 jours de prison.
 
Arrêté  lors d’une manifestation en faveur de Sacco et Vanzetti, il fut condamné en 1927 à 20 jours de prison.
Il  suivit les cours de l’école léniniste de Moscou.
 
  
C’est à la demande du PCF,  en 1934, qu’il vint dans la région parisienne et s’installa à Villeneuve-Saint-Georges. II fut élu maire de la commune en 1935.
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Il suivit les cours de l’école léniniste de Moscou.
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C’est à la demande du PCF,  en 1934, qu’il vint s'installer dans la région parisienne, à Villeneuve-Saint-Georges. II fut élu maire de la commune en 1935.
  
 
Henri Janin était marié.  
 
Henri Janin était marié.  
 
==l’Espagne==
 
==l’Espagne==
A sa demande, il part  et arrive en Espagne le 9 février 1937.
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Volontaire pour l'Espagne républicaine, il y arrive le 9 février 1937.
  
Il  est affecté à la Base d’Albacete comme lieutenant, chef de la Commission des cadres français, commission qui avait pour tâche de sélectionner les futurs cadres.
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Il  est affecté à la Base d’Albacete, avec le grade de lieutenant, comme chef de la Commission des cadres français, dont la tâche était de sélectionner les futurs cadres.
  
Le PCF réclamant son retour, sans  doute pour préparer les élections cantonales d’octobre 1937, il rentre en France en juillet 1937. Il fut élu conseiller général  lors de ces élections.
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Le PCF réclamant son retour, sans  doute pour préparer les élections cantonales d’octobre 1937, il rentre en France en juillet. Il sera élu conseiller général  lors de ces élections.
 
    
 
    
 
Rosa Michel, secrétaire au Komintern, affectée à l’Etat-major  et au Service de Santé des Brigades Internationales,  dans une note confidentielle du 16 février 1940, le décrit ainsi :
 
Rosa Michel, secrétaire au Komintern, affectée à l’Etat-major  et au Service de Santé des Brigades Internationales,  dans une note confidentielle du 16 février 1940, le décrit ainsi :
  
« Il m’apparut comme un camarade sérieux, intelligent, actif, travaillant d’une façon organisée. Il avait un caractère bien équilibré, attentif envers les camardes, mais ferme et ne bavardant pas sur son travail. Parfois il était réservé (quelquefois pour moi, de façon inattendue) mais j’attribuais cela aux nécessites de son travail. Il allait souvent au front et j’avais l’impression qu’il y allait très volontiers, parce qu c’est au front que l’on peut le mieux connaitre les cadres. […]
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« Il m’apparut comme un camarade sérieux, intelligent, actif, travaillant d’une façon organisée. Il avait un caractère bien équilibré, attentif envers les camarades, mais ferme et ne bavardant pas sur son travail. Parfois il était réservé (quelquefois pour moi, de façon inattendue) mais j’attribuais cela aux nécessites de son travail. Il allait souvent au front et j’avais l’impression qu’il y allait très volontiers, parce qu c’est au front que l’on peut le mieux connaitre les cadres. […]
  
 
Un fait qui est aussi une indication sur le caractère de Janin, c’est qu’il aimait être au milieu des camarades, à causer avec eux, et les observer aussi. Mais je pense que cela aussi fait partie des attributions d’un officier des Cadres. »
 
Un fait qui est aussi une indication sur le caractère de Janin, c’est qu’il aimait être au milieu des camarades, à causer avec eux, et les observer aussi. Mais je pense que cela aussi fait partie des attributions d’un officier des Cadres. »
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Henri Janin participa activement à la Résistance (voir sa fiche biographique dans le MAITRON).
 
Henri Janin participa activement à la Résistance (voir sa fiche biographique dans le MAITRON).
  
Henri Janin décède le 15 juin 1946.
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Il est mort le 15 juin 1946.
 
==Sources==
 
==Sources==
RGASPI (F. 545. Op. 6. D. 1041 et  D. 1042.) - Conseil général du Val de Marne, Brigades Internationales, L’apport du Val-de-Marne et d’ailleurs (brochure non datée) - Skoutelsky, L’Espoir guidait leurs pas, Grasset, 1998 - Maitron  
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RGASPI (F. 545. Op. 6. D. 1041 et  D. 1042.).
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Conseil général du Val de Marne, ''Brigades Internationales, L’apport du Val-de-Marne et d’ailleurs'' (brochure non datée).
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Skoutelsky, ''L’Espoir guidait leurs pas'', Grasset, 1998.
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Maitron  
 
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Version actuelle datée du 3 février 2019 à 16:45

Henri Janin est né le 5 février 1901 à Charquemont (Doubs).

Apprenti métallurgiste, il devint ajusteur- mécanicien.

Membre du PCF puis permanent, il milita activement dans la région Centre-est. Arrêté lors d’une manifestation en faveur de Sacco et Vanzetti, il fut condamné en 1927 à 20 jours de prison.

Il suivit les cours de l’école léniniste de Moscou.

C’est à la demande du PCF, en 1934, qu’il vint s'installer dans la région parisienne, à Villeneuve-Saint-Georges. II fut élu maire de la commune en 1935.

Henri Janin était marié.

l’Espagne

Volontaire pour l'Espagne républicaine, il y arrive le 9 février 1937.

Il est affecté à la Base d’Albacete, avec le grade de lieutenant, comme chef de la Commission des cadres français, dont la tâche était de sélectionner les futurs cadres.

Le PCF réclamant son retour, sans doute pour préparer les élections cantonales d’octobre 1937, il rentre en France en juillet. Il sera élu conseiller général lors de ces élections.

Rosa Michel, secrétaire au Komintern, affectée à l’Etat-major et au Service de Santé des Brigades Internationales, dans une note confidentielle du 16 février 1940, le décrit ainsi :

« Il m’apparut comme un camarade sérieux, intelligent, actif, travaillant d’une façon organisée. Il avait un caractère bien équilibré, attentif envers les camarades, mais ferme et ne bavardant pas sur son travail. Parfois il était réservé (quelquefois pour moi, de façon inattendue) mais j’attribuais cela aux nécessites de son travail. Il allait souvent au front et j’avais l’impression qu’il y allait très volontiers, parce qu c’est au front que l’on peut le mieux connaitre les cadres. […]

Un fait qui est aussi une indication sur le caractère de Janin, c’est qu’il aimait être au milieu des camarades, à causer avec eux, et les observer aussi. Mais je pense que cela aussi fait partie des attributions d’un officier des Cadres. »

Elle le reverra à Moscou en novembre 1938.

La Résistance

Henri Janin participa activement à la Résistance (voir sa fiche biographique dans le MAITRON).

Il est mort le 15 juin 1946.

Sources

RGASPI (F. 545. Op. 6. D. 1041 et D. 1042.).

Conseil général du Val de Marne, Brigades Internationales, L’apport du Val-de-Marne et d’ailleurs (brochure non datée).

Skoutelsky, L’Espoir guidait leurs pas, Grasset, 1998.

Maitron