LIDLÉ Théodore. : Différence entre versions
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Il avait servi dans la Marine de la mer Noire. | Il avait servi dans la Marine de la mer Noire. | ||
| − | Emigré en France, il travailla dans la région de Saint-Etienne (Loire) | + | Emigré en France, il travailla dans une fonderie de la région de Saint-Etienne (Loire) comme ouvrier métallurgiste. Il vint ensuite en région parisienne travailler aux usines Renault de Boulogne-Billancourt (Seine). Il quitta la métallurgie pour un emploi de chauffeur de taxi, où étaient déjà présents de nombreux compatriotes. Il était adhérent de la CGT. |
| − | Membre du PCF, il était | + | Membre du PCF, il était représentant et collaborateur, pour le groupe russe, auprès du Comité Central. |
Il demeurait 124, rue d'Argenteuil à La Frette-sur-Seine (Seine-et-Oise). | Il demeurait 124, rue d'Argenteuil à La Frette-sur-Seine (Seine-et-Oise). | ||
==L'Espagne== | ==L'Espagne== | ||
| − | Théodore Lidlé arrive le 21 janvier 1937. | + | Théodore Lidlé y arrive le 21 janvier 1937. |
Une appréciation, non datée ni signée, émanant de la 15e BI, indique | Une appréciation, non datée ni signée, émanant de la 15e BI, indique | ||
Version du 3 avril 2021 à 18:17
Théodore Lidlé est né le 16 juillet 1898 en Russie. Il avait servi dans la Marine de la mer Noire.
Emigré en France, il travailla dans une fonderie de la région de Saint-Etienne (Loire) comme ouvrier métallurgiste. Il vint ensuite en région parisienne travailler aux usines Renault de Boulogne-Billancourt (Seine). Il quitta la métallurgie pour un emploi de chauffeur de taxi, où étaient déjà présents de nombreux compatriotes. Il était adhérent de la CGT.
Membre du PCF, il était représentant et collaborateur, pour le groupe russe, auprès du Comité Central.
Il demeurait 124, rue d'Argenteuil à La Frette-sur-Seine (Seine-et-Oise).
L'Espagne
Théodore Lidlé y arrive le 21 janvier 1937.
Une appréciation, non datée ni signée, émanant de la 15e BI, indique
«Très bon camarade, discipliné, très bonne conduite, très bonne éducation politique, bon organisateur, très sérieux dans son travail.»
Il est tué le 14 juillet 1937, lors de la Bataille de Brunete
Son nom figure sur la stèle, dédiée à la mémoire des chauffeurs morts dans des luttes sociales ou pendant la guerre d'Espagne, que la chambre syndicale des Cochers-Chauffeurs CGT a édifiée au cimetière de Levallois-Perret.
Sources
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6. D.1548)
