DELOFFRE Renaud : Différence entre versions
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| − | + | Renaud, Henri DELOFFRE est né le 16 juillet 1913 rue Gambetta, à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais). Son père, Renaud, était cordonnier, sa mère Eléonore Guisgand, mère au foyer. Il a perdu ses parents étant enfant. | |
D'un niveau d'études primaires, il a effectué son service militaire à Commercy au 103<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie lourde comme "canonnier" et chauffeur. | D'un niveau d'études primaires, il a effectué son service militaire à Commercy au 103<sup>e</sup> Régiment d'Artillerie lourde comme "canonnier" et chauffeur. | ||
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Mineur de profession, il a adhéré à la CGT en 1934. Il était également membre du PCF. | Mineur de profession, il a adhéré à la CGT en 1934. Il était également membre du PCF. | ||
| − | Célibataire, il résidait chez monsieur Berthon Malvoisin au 56, rue Jules Verne à Hénin-Liétard au moment de son départ pour l'Espagne. | + | Célibataire, il résidait chez monsieur Berthon Malvoisin au 56, rue Jules Verne à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) au moment de son départ pour l'Espagne. |
==L'Espagne== | ==L'Espagne== | ||
| − | Renaud Deloffre passe en Espagne le 25 novembre 1936. | + | Renaud Deloffre passe en Espagne le 9 (ou le 25) novembre 1936. |
| − | Il est incorporé à la 13<sup>e</sup> BI, dans l'artillerie. Il participe aux combats de Teruel au cours desquels il est blessé le 2 janvier 1937 et hospitalisé à Albacete. | + | Il est incorporé à la 13<sup>e</sup> BI, dans l'artillerie. Il participe aux combats de [[Teruel (décembre 1936)]] au cours desquels il est blessé le 2 janvier 1937 et hospitalisé à [[Albacete]]. |
| − | Rétabli, il est affecté, le 10 février suivant, à la 11<sup>e</sup> BI et combat sur [[Le front du Jarama]], à la bataille de Guadalajara et à celle de Brunete. | + | Rétabli, il est affecté, le 10 février suivant, à la 11<sup>e</sup> BI et combat sur [[Le front du Jarama]], à la bataille de [[Guadalajara (mars 1937)]] et à celle de [[Brunete]]. |
Le 2 août 1937 il est envoyé à la base et affecté au service sanitaire comme chauffeur et ensuite au centre de Benisa. Il participe à la bataille de Quinto comme chauffeur-ambulancier. Il passe en tout 12 mois au front, de décembre 1936 à décembre 1937. | Le 2 août 1937 il est envoyé à la base et affecté au service sanitaire comme chauffeur et ensuite au centre de Benisa. Il participe à la bataille de Quinto comme chauffeur-ambulancier. Il passe en tout 12 mois au front, de décembre 1936 à décembre 1937. | ||
Le 2 janvier 1938, il passe à la gare d'Albacete comme chauffeur. Il y reste jusqu'au 9 avril date à laquelle il est affecté en zone catalane où il travaille au garage de l'A.M.E. jusqu'en juin 1938. | Le 2 janvier 1938, il passe à la gare d'Albacete comme chauffeur. Il y reste jusqu'au 9 avril date à laquelle il est affecté en zone catalane où il travaille au garage de l'A.M.E. jusqu'en juin 1938. | ||
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Il déclare n'avoir bénéficié d'aucune permission et demande à rentrer en France à Hénin-Liétard où il a un oncle et une tante. Il signe sa fiche de rapatriement le 20 novembre 1938. | Il déclare n'avoir bénéficié d'aucune permission et demande à rentrer en France à Hénin-Liétard où il a un oncle et une tante. Il signe sa fiche de rapatriement le 20 novembre 1938. | ||
| − | Un autre questionnaire avec le timbre de la 11<sup>e</sup> BI "grupo artilleria Anna | + | Un autre questionnaire avec le timbre de la 11<sup>e</sup> BI "grupo artilleria Anna Pauker", porte une mention du commandant Dubois qui le décrit comme "''bon camarade, bon chauffeur''". |
Une note signée par le chef du service sanitaire des BI et datée de janvier 1939 précise que Renaud Deloffre, rappelé pour effectuer une période de service militaire, a demandé une permission pour rentrer en France. Cette note ajoute qu'il "''travaillait bien comme chauffeur- Intéressé par son travail, peu actif politiquement''". | Une note signée par le chef du service sanitaire des BI et datée de janvier 1939 précise que Renaud Deloffre, rappelé pour effectuer une période de service militaire, a demandé une permission pour rentrer en France. Cette note ajoute qu'il "''travaillait bien comme chauffeur- Intéressé par son travail, peu actif politiquement''". | ||
| + | Son nom apparaît dans la liste des fiches individuelles des cartothèques du 31 décembre 1937 avec l'observation "service sanitaire chauffeur", une date d'arrivée : le 9 novembre 1936, capacité politique [[BAO]], arme : artillerie et le grade : sergent. | ||
Il figure sur une note référencée arch. gen; 55 p 132. | Il figure sur une note référencée arch. gen; 55 p 132. | ||
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| − | RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1152) | + | Il épouse Emilienne Damiens le 2 mars 1946 à Hénin-Liétard. |
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| + | ==Sources== | ||
| + | RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1152) - Moscou, F. 545.Op. 3. D. 669 et Op. 6. D. 44 et 1038) - Arch dép du Pas-de-Calais, acte de naissance n° 48 du 17 juillet 1913 Cote 3 E 624/22 | ||
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Version actuelle datée du 9 novembre 2023 à 18:17
Renaud, Henri DELOFFRE est né le 16 juillet 1913 rue Gambetta, à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais). Son père, Renaud, était cordonnier, sa mère Eléonore Guisgand, mère au foyer. Il a perdu ses parents étant enfant.
D'un niveau d'études primaires, il a effectué son service militaire à Commercy au 103e Régiment d'Artillerie lourde comme "canonnier" et chauffeur.
Mineur de profession, il a adhéré à la CGT en 1934. Il était également membre du PCF.
Célibataire, il résidait chez monsieur Berthon Malvoisin au 56, rue Jules Verne à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) au moment de son départ pour l'Espagne.
L'Espagne
Renaud Deloffre passe en Espagne le 9 (ou le 25) novembre 1936.
Il est incorporé à la 13e BI, dans l'artillerie. Il participe aux combats de Teruel (décembre 1936) au cours desquels il est blessé le 2 janvier 1937 et hospitalisé à Albacete.
Rétabli, il est affecté, le 10 février suivant, à la 11e BI et combat sur Le front du Jarama, à la bataille de Guadalajara (mars 1937) et à celle de Brunete. Le 2 août 1937 il est envoyé à la base et affecté au service sanitaire comme chauffeur et ensuite au centre de Benisa. Il participe à la bataille de Quinto comme chauffeur-ambulancier. Il passe en tout 12 mois au front, de décembre 1936 à décembre 1937. Le 2 janvier 1938, il passe à la gare d'Albacete comme chauffeur. Il y reste jusqu'au 9 avril date à laquelle il est affecté en zone catalane où il travaille au garage de l'A.M.E. jusqu'en juin 1938.
Il déclare connaître les 13 points du gouvernement Negrin et les avoir étudiés. Quand il lui est demandé ce qu'il en pense, il répond:
"Pour ma part je l'es approuve".
Pour lui:
"le front populaire en Espagne conduira a la victoir"
.
Il trouve sa politique bonne et juste:
"parce que les partie sons tous unie".
Quant à ce qu'il a appris, il répond:
"Que l'unitée de tout les partis, communiste, socialiste, anarchiste nous donneras la victoir complette sur le faciste".
Il dit avoir été félicité par ses chefs une première fois, à la bataille de Teruel, le deux janvier 1937, "pour avoir était donner un coup de main à l'infanterie à la grenade" et une seconde fois, sur le front du Jarama, en février 1937 "pour avoir sauver 2 camions de munitions".
Il déclare n'avoir bénéficié d'aucune permission et demande à rentrer en France à Hénin-Liétard où il a un oncle et une tante. Il signe sa fiche de rapatriement le 20 novembre 1938.
Un autre questionnaire avec le timbre de la 11e BI "grupo artilleria Anna Pauker", porte une mention du commandant Dubois qui le décrit comme "bon camarade, bon chauffeur". Une note signée par le chef du service sanitaire des BI et datée de janvier 1939 précise que Renaud Deloffre, rappelé pour effectuer une période de service militaire, a demandé une permission pour rentrer en France. Cette note ajoute qu'il "travaillait bien comme chauffeur- Intéressé par son travail, peu actif politiquement".
Son nom apparaît dans la liste des fiches individuelles des cartothèques du 31 décembre 1937 avec l'observation "service sanitaire chauffeur", une date d'arrivée : le 9 novembre 1936, capacité politique BAO, arme : artillerie et le grade : sergent. Il figure sur une note référencée arch. gen; 55 p 132.
Il épouse Emilienne Damiens le 2 mars 1946 à Hénin-Liétard.
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/12, 545.6.1152) - Moscou, F. 545.Op. 3. D. 669 et Op. 6. D. 44 et 1038) - Arch dép du Pas-de-Calais, acte de naissance n° 48 du 17 juillet 1913 Cote 3 E 624/22
