LUCIANI Michel, Ange, Georges : Différence entre versions
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Selon un rapport d’Henri Rol-Tanguy, daté du 16 octobre 1938, il semble qu’il ait suivi une école de « contre-espionnage » à Barcelone. | Selon un rapport d’Henri Rol-Tanguy, daté du 16 octobre 1938, il semble qu’il ait suivi une école de « contre-espionnage » à Barcelone. |
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Michel, Ange Luciani est né le 27 août 1909 dans la principauté de Monaco.
Son père était cheminot et membre du PCF.
Il a obtenu son Certificat d’Etudes Primaires.
Après 3 ans d’apprentissage, il est devenu tourneur-repousseur.
Il adhère au Syndicat unitaire des métaux en 1925 et fait partie de la Commission Exécutive des Métaux de Paris de 1928 à 1931 et à la Commission Exécutive de la CGTU de 1929 à 1933.
Très tôt, en 1927, il adhère aux JC puis au PCF (1928). En 1929, il devient membre du Comité Central des JC (1929 à 1934). La même année, il assiste avec mandat consultatif au congrès de Saint-Denis, puis avec mandat délibératif à celui de 1936 à Villeurbanne.
En février 1930, il est arrêté et condamné à un mois de prison, qu’il effectue à la prison de La Roquette, pour « violence et outrages à agent » par la 12e Chambre correctionnelle de la Seine. Il sera arrêté une seconde fois en avril 1931, mais ne sera pas condamné.
Il effectue son service militaire au 507e Régiment de combat puis au 91e Régiment d’Infanterie en 1930-1931. Il y continue son activité militante en diffusant de la propagande pour le PCF.
Au retour de son service, il quitte son métier pour « accomplir las tâches que m’a donné mon parti ».
En 1932, il est envoyé - illégalement - en Russie, comme délégué de la CGTU et des JC. Il y restera un an.
En juillet 1935, il suit les cours de l’école régionale de Paris-sud du PCF (15 jours). Il lit « toutes les revues éditées par le PCF » ainsi que de « nombreux classiques du léninisme ».
II écrit des articles sur la jeunesse, les syndicats et la politique dans diverses revues (L'Avant-Garde, L’Enchaîné, La Vie Ouvrière, Travail).
Cette même année, il devient secrétaire de la section du PCF de Villeneuve-Saint-Georges.
Après quelques années comme permanent du PCF, il devient employé communal :
« Je suis rentré à la commune de Villeneuve-Saint-Georges en mars 1936, suis délégué du personnel et membre à la commission exécutive du syndicat interdépartemental du personnel communal depuis février 1937. »
Il est également membre du Secours Populaire de France (ancien SRI). Célibataire, il demeurait 3, rue Marcel Sembat à Villeneuve-Saint-Georges (Seine- et-Oise).
L’Espagne
Michel, Ange Luciani passe la frontière, illégalement, « à pied » le 15 janvier 1938.
« C’est le parti communiste qui m’a permis de venir. Je suis venu dans le but de lutter contre le fascisme international, par solidarité prolétarienne. »
Après avoir suivi les cours de l’école des Commissaires de guerre de Villanueva de la Jara, il est affecté comme Délégué de guerre à la Casa Marcilla (Albacete).
Selon un rapport d’Henri Rol-Tanguy, daté du 16 octobre 1938, il semble qu’il ait suivi une école de « contre-espionnage » à Barcelone.
Résistance et 2e Guerre Mondiale
Engagé dans la colonne Fabien, Michel Luciani meurt le 26 septembre lors des combats de Gravelotte.
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/24).[[Catégorie:Services d'Albacete]]Insérer ici un texte non formaté