PACALET Maurice : Différence entre versions
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | Maurice Pacalet est né le 18 décembre à Pont-Evêque (Isère). Son père Antoine | + | Maurice Pacalet est né le 18 décembre [1913 ?] à Pont-Evêque (Isère). Son père Antoine était un militant syndicaliste. |
Il avait d’abord suivi les cours de l’école primaire avant d’entrer en apprentissage. | Il avait d’abord suivi les cours de l’école primaire avant d’entrer en apprentissage. | ||
− | Il | + | Il a fait son service militaire d’un an, en 1932, au 27<sup>e</sup> Régiment d’Infanterie à Dijon. Il a reçu une formation de Grenadier. |
− | Teinturier, il travaillait aux Etablissements Réunis à Vienne (Isère). Il y gagnait | + | Teinturier, il travaillait aux Etablissements Réunis à Vienne (Isère). Il y gagnait 1 800 francs par mois et était syndiqué à la CGT. Il a participé aux grèves de 1936. |
− | En 1934, il avait adhéré au PCF. Membre de la cellule de Pont-Evêque, il était chargé de la propagande et de la vente des journaux. Il lisait régulièrement | + | En 1934, il avait adhéré au PCF. Membre de la cellule de Pont-Evêque, il était chargé de la propagande et de la vente des journaux. Il lisait régulièrement ''L'Humanité'' et ''La Voix du Peuple'', ainsi que des brochures du parti. Il s’intéressait à la « politique générale ». |
Célibataire, il vivait avec ses parents à Pont-Evêque. | Célibataire, il vivait avec ses parents à Pont-Evêque. | ||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
Brancardier, il est blessé par balles et sera cité à l’Ordre du bataillon « pour travail exemplaire. N’a laissé aucun blessé sur le champ de bataille ». | Brancardier, il est blessé par balles et sera cité à l’Ordre du bataillon « pour travail exemplaire. N’a laissé aucun blessé sur le champ de bataille ». | ||
− | Le 16 juillet 1938, il | + | Le 16 juillet 1938, il est au centre de Récupération de Castellfollit de la Roca, où il remplit sa fiche de démobilisation. |
Maurice Pacalet est décédé à Avignon le 31 mai 1970. | Maurice Pacalet est décédé à Avignon le 31 mai 1970. | ||
Ligne 29 : | Ligne 29 : | ||
[[Catégorie: Célibataire]] | [[Catégorie: Célibataire]] | ||
[[Catégorie: Pont-Evêque]] | [[Catégorie: Pont-Evêque]] | ||
− | [[Catégorie: Arrivée en Espagne: | + | [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Décembre 1936]] |
[[Catégorie: 14e BI]] | [[Catégorie: 14e BI]] | ||
[[Catégorie: Blessés]] | [[Catégorie: Blessés]] |
Version actuelle datée du 29 décembre 2023 à 17:39
Maurice Pacalet est né le 18 décembre [1913 ?] à Pont-Evêque (Isère). Son père Antoine était un militant syndicaliste.
Il avait d’abord suivi les cours de l’école primaire avant d’entrer en apprentissage.
Il a fait son service militaire d’un an, en 1932, au 27e Régiment d’Infanterie à Dijon. Il a reçu une formation de Grenadier.
Teinturier, il travaillait aux Etablissements Réunis à Vienne (Isère). Il y gagnait 1 800 francs par mois et était syndiqué à la CGT. Il a participé aux grèves de 1936.
En 1934, il avait adhéré au PCF. Membre de la cellule de Pont-Evêque, il était chargé de la propagande et de la vente des journaux. Il lisait régulièrement L'Humanité et La Voix du Peuple, ainsi que des brochures du parti. Il s’intéressait à la « politique générale ».
Célibataire, il vivait avec ses parents à Pont-Evêque.
L’Espagne
Il part pour l’Espagne le 12 décembre 1936.
Affecté au 10e puis au 12e bataillon de la 14e BI, il participe aux combats en Andalousie (Lopera) et en Aragon (voir Offensive franquiste d’Aragon).
Brancardier, il est blessé par balles et sera cité à l’Ordre du bataillon « pour travail exemplaire. N’a laissé aucun blessé sur le champ de bataille ». Le 16 juillet 1938, il est au centre de Récupération de Castellfollit de la Roca, où il remplit sa fiche de démobilisation.
Maurice Pacalet est décédé à Avignon le 31 mai 1970.
Sources
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6. D.1341.) – Mairie de Pont-Evêque (état civil)