COLLET Camille : Différence entre versions
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| + | Camille Marc André Collet est né le 29 octobre 1913 à Châtenay dans le département de l’Isère. Son père, Honoré, était socialiste. | ||
| + | De niveau d’études primaires, il exerçait le métier de céramiste. | ||
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Il s'ouvrit à la politique en 1930 en lisant la presse communiste. | Il s'ouvrit à la politique en 1930 en lisant la presse communiste. | ||
| − | Lors de la conscription il intégra en octobre 1935 le 9<sup>e</sup> Régiment de Cuirassiers à Lyon avec la spécialité de mitrailleur. | + | Lors de la conscription, il intégra en octobre 1935 le 9<sup>e</sup> Régiment de Cuirassiers à Lyon avec la spécialité de mitrailleur. |
Après sa démobilisation, il adhéra en 1936 au PCF de Saint-Uze (Drôme) et devint secrétaire de sa cellule en 1937, puis trésorier durant 4 mois en 1938. La même année il adhéra aussi à la CGT et sera membre du conseil syndical. | Après sa démobilisation, il adhéra en 1936 au PCF de Saint-Uze (Drôme) et devint secrétaire de sa cellule en 1937, puis trésorier durant 4 mois en 1938. La même année il adhéra aussi à la CGT et sera membre du conseil syndical. | ||
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| + | Il était lecteur de "l'Humanité" et portait de l'intérêt aux ouvrages de Lénine, à la vie de Staline et à la position de la Russie dans le monde. | ||
Afin de parfaire sa formation militante, il suivit les cours de l’école régionale du parti. | Afin de parfaire sa formation militante, il suivit les cours de l’école régionale du parti. | ||
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Lors de son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était célibataire et résidait à Saint-Uze. | Lors de son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était célibataire et résidait à Saint-Uze. | ||
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| + | Il part le 1<sup>er</sup> mai 1938 aidé par le parti communiste "pour défendre la république", et franchit les Pyrénées à pied. [[Passage clandestin des Pyrénées)) | ||
| + | Il arrive à Figueras le 5 mai via Massanet avec un groupe de 31 volontaires. Envoyé à Cambrils le 9, il est affecté le 15 à la 1<sup>ère</sup> Cie du [[Bataillon Henri Barbusse]] de la 14<sup>e</sup> BI (OJ du 15 mai 1938). On lui attribue la fonction de délégué de section. | ||
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Camille Collet est répertorié sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif référencé GP 16 P 16 P 137348, publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense. | Camille Collet est répertorié sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif référencé GP 16 P 16 P 137348, publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense. | ||
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 370 et D.787) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 30 D. 36 D. 44 D. 1042 D.1044 D. 1129) - Archives communales de Châtenay, Etat Civil - Service Historique du Ministère de la Défense. | RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 370 et D.787) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 30 D. 36 D. 44 D. 1042 D.1044 D. 1129) - Archives communales de Châtenay, Etat Civil - Service Historique du Ministère de la Défense. | ||
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Camille Marc André Collet est né le 29 octobre 1913 à Châtenay dans le département de l’Isère. Son père, Honoré, était socialiste. De niveau d’études primaires, il exerçait le métier de céramiste.
Il s'ouvrit à la politique en 1930 en lisant la presse communiste. Lors de la conscription, il intégra en octobre 1935 le 9e Régiment de Cuirassiers à Lyon avec la spécialité de mitrailleur. Après sa démobilisation, il adhéra en 1936 au PCF de Saint-Uze (Drôme) et devint secrétaire de sa cellule en 1937, puis trésorier durant 4 mois en 1938. La même année il adhéra aussi à la CGT et sera membre du conseil syndical.
Il était lecteur de "l'Humanité" et portait de l'intérêt aux ouvrages de Lénine, à la vie de Staline et à la position de la Russie dans le monde. Afin de parfaire sa formation militante, il suivit les cours de l’école régionale du parti.
Lors de son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était célibataire et résidait à Saint-Uze.
L'Espagne
Il part le 1er mai 1938 aidé par le parti communiste "pour défendre la république", et franchit les Pyrénées à pied. [[Passage clandestin des Pyrénées)) Il arrive à Figueras le 5 mai via Massanet avec un groupe de 31 volontaires. Envoyé à Cambrils le 9, il est affecté le 15 à la 1ère Cie du Bataillon Henri Barbusse de la 14e BI (OJ du 15 mai 1938). On lui attribue la fonction de délégué de section. Il adhère au PCE en juin 1938 parrainé par Louis Blésy, Commissaire Politique de la 4 e Cie de la 14e BI.
Camille participe à la Bataille de l’Ebre à partir du 25 juillet. Il fait fonction de Cabo (caporal) sans en avoir eu le grade officiel et dirige la construction de fortins. Il est hospitalisé le 20 septembre pour un abcès au pied et une fièvre paludéenne à Vilafranca del Penedes, puis le 3 octobre à Vich.
Dans sa bio militante, il indique avoir pris connaissance des 13 points de gouvernement d'union Nationale Negrín mais ne les commente pas.
Il est qualifié ainsi par la commission des cadres : "faisait assez bien son travail, bon, à pousser, très bonne conduite".
Lors du Retrait des Brigades Internationales, il rejoint le centre de regroupement de Calella et est rapatrié par le convoi n° 8 le 10 décembre 1938. Il déclare se rendre à Saint-Uze.
Le retour
Camille Collet est répertorié sur la liste des résistantes et résistants, dossier administratif référencé GP 16 P 16 P 137348, publiée par le Service Historique du Ministère de la Défense.
Il décède le 24 novembre 1989 à Saint Vallier (Drôme).
==Sources==: RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 3. D. 370 et D.787) - RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 30 D. 36 D. 44 D. 1042 D.1044 D. 1129) - Archives communales de Châtenay, Etat Civil - Service Historique du Ministère de la Défense.
