CABARROU Jean-Pierre : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « Jean-Pierre Cabarrou est né le 24 février 1912. Comme soldat, il s’engage dans les troupes coloniales pendant 5 ans. Charron de profession, membre de la CGT (Bordeau... »)
 
 
(5 révisions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
Jean-Pierre Cabarrou est né le 24 février 1912.
 
Jean-Pierre Cabarrou est né le 24 février 1912.
  
Comme soldat, il s’engage dans les troupes coloniales pendant 5 ans.
+
Il a eu une formation militaire en tant qu'engagé dans les troupes coloniales pendant 5 ans.
  
Charron de profession, membre de la CGT (Bordeaux), il était au chômage avant son départ en Espagne.
+
Charron de profession, membre de la CGT (Bordeaux), il était au chômage avant son départ pour l'Espagne.
  
Célibataire, parlant espagnol, il est domicilié 129, rue Joseph Abria à Bordeaux. (Gironde).
+
Célibataire, parlant espagnol, il était domicilié 129, rue Joseph Abria à Bordeaux (Gironde).
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
Arrivé en Espagne, le 1 septembre 1936, par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce de Bordeaux, il s’engage dans la colonne anarchiste Hilario-Zamora, 9ème centurie.
+
Arrivé en Espagne, le 1<sup>er</sup> septembre 1936, par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce de Bordeaux, il s’engage dans la colonne anarchiste Hilario-Zamora, 9<sup>e</sup> centurie.
 +
 
 +
En 1937, il adhère à la CNT (Barcelone).
 
    
 
    
Puis le 4 octobre 1937, il rejoint la 1e B.M., dirigée par Lister.
+
Le 4 octobre de la même année, il rejoint la 1<sup>ère</sup> B.M., commandée par Lister.
  
Blessé (jambe droite, côté droit, main droite), le 27 mars 1938, à Caspe, par deux éclats d’obus, il est hospitalisé à l’hôpital Pasionaria (Murcia) et à l’hôpital Vich jusqu’au 21 juin 1938 où il est soigné par le Dr Broukat.
+
Blessé (jambe droite, côté droit, main droite), par deux éclats d'obus, le 27 mars 1938, à Caspe, il est hospitalisé à l’hôpital Pasionaria (Murcia) puis à l’hôpital de Vich, jusqu’au 21 juin 1938, où il est soigné par le Dr Broukat.
  
Le 31 juillet 1938, il est affecté à la 14e BI, 1er bataillon ([[Commune de Paris]]),1ère compagnie.
+
Le 31 juillet 1938, il est affecté à la 14<sup>e</sup> BI, 1<sup>er</sup> Bataillon ([[Commune de Paris]]), 1<sup>ère</sup> Compagnie.
  
Simple soldat, il a passé 22 mois au front sans permission. Il a participé aux batailles de Quinto, Caspe, Huesca, Valdemorillo, Gandesa, Ermita Santo Quiteria (Teruel).
+
Simple soldat, il aura passé 22 mois au front, sans bénéficier d'aucune permission, et participé aux batailles de [[Huesca (juin 1937)]], Quinto (voir [[offensive républicaine sur Saragosse]], Valdemorillo, Caspe ([[offensive franquiste d'Aragon]]), Gandesa ([[Bataille de l’Ebre]]).
  
 
Pour avoir détruit un tank ennemi, il est félicité par ses chefs (date inconnue).
 
Pour avoir détruit un tank ennemi, il est félicité par ses chefs (date inconnue).
  
En 1937, il adhère à la CNT (Barcelone).
+
Sur le formulaire de rapatriement, daté du 7 novembre 1938, il répond à la question sur le rôle des Brigades Internationales : pour lui, elles ont eu une « très bonne conduite ayant aidé efficacement la résistance du prolétariat espagnol ».
 
 
Sur le formulaire de rapatriement, daté du 7 novembre 1938, il répond à la question du rôle des Brigades Internationales qui pour lui, ont eu une « très bonne conduite ayant aidé efficacement la résistance du prolétariat espagnol ».
 
  
A la question que peux-tu apporter aux organisations antifascistes de ton pays ? Il répond qu’il a « appris à combattre et les moyens d’anéantir le fascisme international».
+
A la question : Que peux-tu apporter aux organisations antifascistes de ton pays ? Il répond qu’il a « appris à combattre et les moyens d’anéantir le fascisme international».
  
 
Une mention portée sur sa fiche indique qu’il « n’est pas mauvais élément ».
 
Une mention portée sur sa fiche indique qu’il « n’est pas mauvais élément ».
  
 
==Source==
 
==Source==
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106)
+
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106).
[[Catégorie:Brigadistes]][[Catégorie:Formation Militaire : Engagé]][[Catégorie:Chômeur]][[Catégorie:CGT]][[Catégorie: Célibataire]][[Catégorie: Bordeaux]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Septembre 1936]][[Catégorie:Milices]][[Catégorie:1e BM]][[Catégorie:14e BI]][[Catégorie:Blessés]]
+
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Chômeur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Bordeaux]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Septembre 1936]] [[Catégorie: Miliciens]] [[Catégorie: 1e BM]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Blessés]]

Version actuelle datée du 3 décembre 2024 à 13:58

Jean-Pierre Cabarrou est né le 24 février 1912.

Il a eu une formation militaire en tant qu'engagé dans les troupes coloniales pendant 5 ans.

Charron de profession, membre de la CGT (Bordeaux), il était au chômage avant son départ pour l'Espagne.

Célibataire, parlant espagnol, il était domicilié 129, rue Joseph Abria à Bordeaux (Gironde).

L’Espagne

Arrivé en Espagne, le 1er septembre 1936, par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce de Bordeaux, il s’engage dans la colonne anarchiste Hilario-Zamora, 9e centurie.

En 1937, il adhère à la CNT (Barcelone).

Le 4 octobre de la même année, il rejoint la 1ère B.M., commandée par Lister.

Blessé (jambe droite, côté droit, main droite), par deux éclats d'obus, le 27 mars 1938, à Caspe, il est hospitalisé à l’hôpital Pasionaria (Murcia) puis à l’hôpital de Vich, jusqu’au 21 juin 1938, où il est soigné par le Dr Broukat.

Le 31 juillet 1938, il est affecté à la 14e BI, 1er Bataillon (Commune de Paris), 1ère Compagnie.

Simple soldat, il aura passé 22 mois au front, sans bénéficier d'aucune permission, et participé aux batailles de Huesca (juin 1937), Quinto (voir offensive républicaine sur Saragosse, Valdemorillo, Caspe (offensive franquiste d'Aragon), Gandesa (Bataille de l’Ebre).

Pour avoir détruit un tank ennemi, il est félicité par ses chefs (date inconnue).

Sur le formulaire de rapatriement, daté du 7 novembre 1938, il répond à la question sur le rôle des Brigades Internationales : pour lui, elles ont eu une « très bonne conduite ayant aidé efficacement la résistance du prolétariat espagnol ».

A la question : Que peux-tu apporter aux organisations antifascistes de ton pays ? Il répond qu’il a « appris à combattre et les moyens d’anéantir le fascisme international».

Une mention portée sur sa fiche indique qu’il « n’est pas mauvais élément ».

Source

RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1106).