CRESPO AGUADO Rafael : Différence entre versions
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Alors qu’il était âgé de 8 ans, en 1918, sa famille a émigré en France. Il y a suivi les cours de l’école primaire. | Alors qu’il était âgé de 8 ans, en 1918, sa famille a émigré en France. Il y a suivi les cours de l’école primaire. | ||
| + | Détenteur du CEP, il a appris le métier d'ajusteur. | ||
| + | Membre du PCF en 1934, il était trésorier de sa cellule et délégué politique de son usine. | ||
| + | Adhérent à la CGT, secrétaire adjoint de la section syndicale de son entreprise, il était responsable de la commission sportive et des loisirs de la section locale de Saint-Denis (Seine-et-Oise). | ||
| + | Membre du bureau du mouvement "Paix et Liberté", il était également membre du SRI et dirigeant de la section sportive de son entreprise la "Compagnie des Métaux" de Saint-Denis, affiliée à la FSGT. Il travailla dans cette société de 1926 à 1936. | ||
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| + | Avant son départ pour l'Espagne, Raphaël était marié et avait un enfant. Il résidait 4, ruelle de la Fontaine à Sarcelles (Seine-et-Oise). | ||
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==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
| − | + | Le volontaire Rafaël Crespo Aguado arrive en Espagne le 24 avril 1937. | |
| + | Affecté au 2<sup>e</sup> groupe d’Artillerie lourde internationale Skoda, 15<sup>e</sup> Batterie, il participe aux combats sur le Front de Tolède. | ||
| + | Il est nommé, à Almansa, commissaire de guerre de la Batterie avec le grade de lieutenant par le commissaire de guerre de la base des BI, Maurice Lampe (note de service n° 30375). | ||
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| + | Son activité est politique et culturelle ainsi que disciplinaire. Il organise également des cours d'alphabétisation et évoque le cas de 10 camarades qui, au mois d'août, ne savaient pas signer et, au mois de décembre, seuls 5 étaient encore en difficultés mais tous savaient signer leur nom. Il signale que, même sur la ligne de front, les cours sont toujours dispensés. | ||
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| + | ==Sources== | ||
| + | RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 290, Op. 3. D. 620 et Op. 6. D. 457) - http://sidbrint.ub.edu/fr | ||
| − | + | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Espagnol]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]] [[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Certificat d'Etudes Primaires]] [[Catégorie: Ajusteur]] [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: FSGT]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]] [[Catégorie: Marié avec enfant]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Avril 1937]] [[Catégorie: Sarcelles]] [[Catégorie: Artillerie Internationale]] | |
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Version actuelle datée du 14 février 2025 à 23:37
Rafael Crespo Aguado est né le 24 février 1910 à Léon (Espagne).
Alors qu’il était âgé de 8 ans, en 1918, sa famille a émigré en France. Il y a suivi les cours de l’école primaire. Détenteur du CEP, il a appris le métier d'ajusteur. Membre du PCF en 1934, il était trésorier de sa cellule et délégué politique de son usine. Adhérent à la CGT, secrétaire adjoint de la section syndicale de son entreprise, il était responsable de la commission sportive et des loisirs de la section locale de Saint-Denis (Seine-et-Oise). Membre du bureau du mouvement "Paix et Liberté", il était également membre du SRI et dirigeant de la section sportive de son entreprise la "Compagnie des Métaux" de Saint-Denis, affiliée à la FSGT. Il travailla dans cette société de 1926 à 1936.
Avant son départ pour l'Espagne, Raphaël était marié et avait un enfant. Il résidait 4, ruelle de la Fontaine à Sarcelles (Seine-et-Oise).
L’Espagne
Le volontaire Rafaël Crespo Aguado arrive en Espagne le 24 avril 1937. Affecté au 2e groupe d’Artillerie lourde internationale Skoda, 15e Batterie, il participe aux combats sur le Front de Tolède. Il est nommé, à Almansa, commissaire de guerre de la Batterie avec le grade de lieutenant par le commissaire de guerre de la base des BI, Maurice Lampe (note de service n° 30375).
Son activité est politique et culturelle ainsi que disciplinaire. Il organise également des cours d'alphabétisation et évoque le cas de 10 camarades qui, au mois d'août, ne savaient pas signer et, au mois de décembre, seuls 5 étaient encore en difficultés mais tous savaient signer leur nom. Il signale que, même sur la ligne de front, les cours sont toujours dispensés.
Sources
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 290, Op. 3. D. 620 et Op. 6. D. 457) - http://sidbrint.ub.edu/fr
