GARCIA Joseph : Différence entre versions
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− | Outre ses blessures à la jambe droite et à la main gauche, son corps est couvert de mitrailles. Il a été hospitalisé à Segorbe, | + | Il arrive en Espagne le 18 juillet 1936, jour du coup d’état d’une partie de l’armée espagnole, pour participer aux Olympiades Populaires de Barcelone qui devaient commencer le lendemain. |
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− | Il va adhérer au S.R.I. en Espagne. | + | Il intègre la milice de Galán, du 25 juillet jusqu’au 15 août 1936, date à laquelle il est blessé. Rétabli, il rejoint la « Columna de Hierro » (la Colonne de Fer) le 10 septembre et participe aux combats jusqu’au 27 décembre 1936, lorsqu'il il rejoint les Brigades Internationales. |
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Version actuelle datée du 23 mars 2024 à 19:11
Français, d’origine espagnole, il est né en avril 1919 à Saint-Etienne, dans une famille qu’il qualifie d’« antifasciste ».
Il a suivi les cours de l’école supérieure, puis de l’enseignement professionnel.
Il lisait régulièrement L’Humanité et Mundo Obrero. Parmi ses lectures, il cite « Fils du peuple » de Maurice Thorez, mais ce n’est qu’en Espagne qu’il va adhérer au parti communiste.
Lors de son départ, il était tourneur et habitait rue Tournefort à Saint-Etienne.
L'Espagne
Il arrive en Espagne le 18 juillet 1936, jour du coup d’état d’une partie de l’armée espagnole, pour participer aux Olympiades Populaires de Barcelone qui devaient commencer le lendemain.
Il intègre la milice de Galán, du 25 juillet jusqu’au 15 août 1936, date à laquelle il est blessé. Rétabli, il rejoint la « Columna de Hierro » (la Colonne de Fer) le 10 septembre et participe aux combats jusqu’au 27 décembre 1936, lorsqu'il il rejoint les Brigades Internationales. Il est affecté à la 13e BI, 10e Bataillon, 1ère Compagnie, et part aussitôt pour Teruel où il est blessé. Pendant la retraite du front d’Aragon (Offensive franquiste d’Aragon), il est à nouveau blessé, à Caspe.
Il rejoint la 14e BI, 1er Bataillon, 3e Compagnie où il exerce les fonctions de téléphoniste et chef de section en tant que caporal. Il participe à la Bataille de l’Ebre et se fait remarquer lors des combats de Gandesa, le 23 septembre 1938, quand « il a obligé une section à prendre position sous un feu terrible ».
Outre ses blessures à la jambe droite et à la main gauche, son corps est couvert de mitrailles. Il a été hospitalisé à Segorbe, Castellón, Benicasim, Mataró et Santa Coloma de Farnés.
Le rapport de Lucien BIGOURET, le qualifie de « courageux », « bon antifasciste, ne demande qu’à apprendre » et « qu’il fera un bon militant en France ». Il va adhérer au S.R.I. en Espagne (voir Solidarité).
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/16)