FURNESTIN Gabriel : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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(1912-1938)
 
(1912-1938)
  
Gabriel Michel Furnestein naît le 13 mars 1912 dans un village de Corrèze nommé Neuvic.
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Michel Gabriel Furnestin est né le 13 mars 1912 à Neuvic (Corrèze). Il sera, selon les sources, régulièrement appelé Gabriel.
  
De parents militants, sa mère Marguerite antifasciste, son père Jean sera membre du bureau de secteur du PCF de Boulogne sur mer (Pas de Calais).
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De parents militants : sa mère Beynette Delphine, sans profession, était antifasciste ; son père, Gabriel, charcutier, est tué en 1916 durant la première guerre mondiale. Michel fut déclaré pupille de la nation par jugement du tribunal civil d'Ussel du 24 juillet 1918. [Dans sa biographie militante établie le 7 mai 1938, les renseignements concernant ses parents ne correspondent pas à son acte de naissance.]
  
Après des études primaires, dès l'âge de 15 ans, il s'intéresse à la politique par ses lectures, ceci l'amène à devenir sympathisant communiste à l'âge de 18 ans. Durant cette période, il pratique le rugby au sein de l'AS Bortoise de Bort les Orgues en Corrèze.
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Après des études primaires, dès l'âge de 15 ans, il s'est intéressé à la politique par ses lectures, ce qui l'a amené à devenir sympathisant communiste à 18 ans. Durant cette période, il pratiquait le rugby au sein de l'AS Bortoise de Bort-les-Orgues en Corrèze.
  
Lors de la conscription de 1933 il est incorporé au 510ème régiment de chars de combat à Nancy (Meurthe et Moselle) avec la spécialité de conducteur.
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En 1933, il effectue son service militaire et est incorporé au 510<sup>e</sup> Régiment de Chars de combat à Nancy (Meurthe-et-Moselle) puis à Versailles (Seine-et-Oise) avec la spécialité de conducteur.
  
A sa démobilisation en 1934, il exerce la profession de camelot et adhère Aux Amis de l'URSS ainsi que au mouvement Paix et Liberté dont il assure le secrétariat de section jusqu'en 1938.
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Après sa démobilisation en 1934, il quitte sa Corrèze natale et gagne Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) où il trouve un emploi de camelot. Il adhère aux [[Amis de l'Union Soviétique]] ainsi qu'au mouvement Paix et Liberté (Comité Amsterdam-Pleyel) dont il assure le secrétariat de section jusqu'en 1938.
 
   
 
   
Son adhésion au PCF a lieu en novembre 1936, cellule de Sain-Servan-sur-Mer (Ille et Vilaine). Dans cette cellule, il assure la responsabilité du contrôle politique et l'organisation de la diffusion de la presse du parti. A la fin de l'année 1937, Gabriel Furnestein assiste en qualité de délégué de section de Saint Malo au congrès régional du PCF à Rennes.  En janvier 1938, afin de parfaire ses connaissances politiques, il assiste aux cours de l'école inter régionale du parti au Mans (Sarthe). Dans le même registre, il lit la presse communiste, l'humanité, Regards ainsi que la Capital de Karl Marx.  
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Son adhésion au PCF a lieu en novembre 1936, cellule de Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine). Dans cette cellule, il exerce la responsabilité du contrôle politique et l'organisation de la diffusion de la presse du parti. A la fin de l'année 1937, Michel Furnestin participe, en qualité de délégué de section de Saint-Malo, au congrès régional du PCF à Rennes.  En janvier 1938, afin de parfaire ses connaissances politiques, il assiste aux cours de l'école inter-régionale du parti au Mans (Sarthe). Dans le même registre, il lit la presse communiste, ''l'Humanité'', ''Regards'' ainsi que ''le Capital'' de Karl Marx.  
Gabriel Furnestein s'intéresse particulièrement au Trotskisme ainsi qu’ à la politique de "la main tendue aux catholiques".
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Il s'intéresse particulièrement au Trotskisme ainsi qu’à la politique de "la main tendue aux catholiques".
  
Avant son départ pour l'Espagne, ce volontaire était célibataire et demeurait à Saint Malo (Ille et Vilaine)
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Avant son départ pour l'Espagne, ce volontaire était célibataire et demeurait à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
 
==L'Espagne==
 
==L'Espagne==
Gabriel Furnestein arrive en Espagne illégalement le 6 mars 1938 aidé par le PCF, en passant par  la montagne « pour combattre le fascisme ».
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Michel Furnestin arrive illégalement [[Passage clandestin des Pyrénées]] à Figueras, via Massanet, le 8 mars 1938, aidé par le PCF, en passant par  la montagne « pour combattre le fascisme ». Le 11, il est dirigé sur [[Albacete]].
  
Sa première affectation sera la 14BI bataillon de renfort à [[Villanueva de la   Jara]], le 7 mai 1938 il se trouve au centre de récupération et d'instruction, puis en dernière affectation toujours à la 14BI au 2ème [[Bataillon Vaillant Couturier]], 4ème Compagnie service des transmissions.  
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Sa première affectation sera la 14<sup>e</sup> BI, Bataillon de renfort à [[Villanueva de la Jara]]. Le 7 mai, il se trouve au centre de récupération et d'instruction, puis en dernière affectation, toujours à la 14<sup>e</sup> BI, au 2<sup>e</sup> [[Bataillon Vaillant-Couturier]], 4<sup>e</sup> Compagnie, service des transmissions.  
  
En avril 1938, il adhère au SRI (voir l'article [[Solidarité]]) à Pozo Rubio.
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En avril, il avait adhéré au SRI (voir l'article [[Solidarité]]) à Pozo Rubio et au [[PCE]].
  
Gabriel Furnestein trouve la mort le 26 juillet 1938 lors de la Bataille de l'Ebre à Tortosa.
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Il fut puni de 10 jours de prison [[Sanctions]] et de suppression de 50% de son prêt pour avoir enfreint les règles du service (OJ 422 du 31 mai 1938).
  
Il  figure sur la liste « In memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l'AVER (''Epopée d'Espagne'', p193).
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Michel Furnestin trouve la mort le 26 juillet 1938, à Tortosa, lors de la Bataille de l'Ebre.
  
Une note renvoie à l'ordre du jour 422
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Son nom figure sur l'inventaire général de la cartothèque du 10 mai 1938 avec son prénom Michel sous le 2325, avec les mentions « 26 ans, observations MBAO (voir [[BAO]]) » ainsi que sur une liste non datée sous le n° 4914.
  
==Source==
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Le 20 août 1938, ''Le Travailleur de la Corrèze'' lui rendit hommage en ces termes : « à Gaby qui, sous la mitraille, traversa l'Ebre six fois à la nage pour sauver ses frères avant de mourir. »
RGASPI (BDIC)
 
  
AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956
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Il  figure également sur la liste « In memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l'AVER (''Epopée d'Espagne'', p. 193).
Catégories :[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]  [[Catégorie: Etudes Primaires]]  [[Catégorie:Formation Militaire : Chars d'assaut]]  [[Catégorie: Camelot ]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Ecoles du PCF]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Saint-Malo ]]  [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mars 1938]]  [[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie:Morts]]
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==Sources==
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303 et Op. 3. D. 370)-RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 30 et 1038)-RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. A. 1192)-AVER, ''Epopée d'Espagne,'' Paris, 1956-Archives communales de Neuvic- acte de naissance n° 6 de 1912-''Le Travailleur de la Corrèze''- Revue n° 221 LEMOUZI, article Nathalie ROUSSARIE-SICARD - Pierre PEUCH ''Compagnons de la mémoire vivante.''
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[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 26 à 30 ans]]  [[Catégorie: Etudes Primaires]]  [[Catégorie: Formation Militaire : Chars d'assaut]]  [[Catégorie: Camelot ]] [[Catégorie: SRI - Secours Rouge International| SRI]] [[Catégorie: PCF]] [[Catégorie: Ecoles du PCF]] [[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Saint-Malo ]]  [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Mars 1938]]  [[Catégorie:14e BI]] [[Catégorie: Morts]]

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(1912-1938)

Michel Gabriel Furnestin est né le 13 mars 1912 à Neuvic (Corrèze). Il sera, selon les sources, régulièrement appelé Gabriel.

De parents militants : sa mère Beynette Delphine, sans profession, était antifasciste ; son père, Gabriel, charcutier, est tué en 1916 durant la première guerre mondiale. Michel fut déclaré pupille de la nation par jugement du tribunal civil d'Ussel du 24 juillet 1918. [Dans sa biographie militante établie le 7 mai 1938, les renseignements concernant ses parents ne correspondent pas à son acte de naissance.]

Après des études primaires, dès l'âge de 15 ans, il s'est intéressé à la politique par ses lectures, ce qui l'a amené à devenir sympathisant communiste à 18 ans. Durant cette période, il pratiquait le rugby au sein de l'AS Bortoise de Bort-les-Orgues en Corrèze.

En 1933, il effectue son service militaire et est incorporé au 510e Régiment de Chars de combat à Nancy (Meurthe-et-Moselle) puis à Versailles (Seine-et-Oise) avec la spécialité de conducteur.

Après sa démobilisation en 1934, il quitte sa Corrèze natale et gagne Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) où il trouve un emploi de camelot. Il adhère aux Amis de l'Union Soviétique ainsi qu'au mouvement Paix et Liberté (Comité Amsterdam-Pleyel) dont il assure le secrétariat de section jusqu'en 1938.

Son adhésion au PCF a lieu en novembre 1936, cellule de Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine). Dans cette cellule, il exerce la responsabilité du contrôle politique et l'organisation de la diffusion de la presse du parti. A la fin de l'année 1937, Michel Furnestin participe, en qualité de délégué de section de Saint-Malo, au congrès régional du PCF à Rennes. En janvier 1938, afin de parfaire ses connaissances politiques, il assiste aux cours de l'école inter-régionale du parti au Mans (Sarthe). Dans le même registre, il lit la presse communiste, l'Humanité, Regards ainsi que le Capital de Karl Marx. Il s'intéresse particulièrement au Trotskisme ainsi qu’à la politique de "la main tendue aux catholiques".

Avant son départ pour l'Espagne, ce volontaire était célibataire et demeurait à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

L'Espagne

Michel Furnestin arrive illégalement Passage clandestin des Pyrénées à Figueras, via Massanet, le 8 mars 1938, aidé par le PCF, en passant par la montagne « pour combattre le fascisme ». Le 11, il est dirigé sur Albacete.

Sa première affectation sera la 14e BI, Bataillon de renfort à Villanueva de la Jara. Le 7 mai, il se trouve au centre de récupération et d'instruction, puis en dernière affectation, toujours à la 14e BI, au 2e Bataillon Vaillant-Couturier, 4e Compagnie, service des transmissions.

En avril, il avait adhéré au SRI (voir l'article Solidarité) à Pozo Rubio et au PCE.

Il fut puni de 10 jours de prison Sanctions et de suppression de 50% de son prêt pour avoir enfreint les règles du service (OJ 422 du 31 mai 1938).

Michel Furnestin trouve la mort le 26 juillet 1938, à Tortosa, lors de la Bataille de l'Ebre.

Son nom figure sur l'inventaire général de la cartothèque du 10 mai 1938 avec son prénom Michel sous le n° 2325, avec les mentions « 26 ans, observations MBAO (voir BAO) » ainsi que sur une liste non datée sous le n° 4914.

Le 20 août 1938, Le Travailleur de la Corrèze lui rendit hommage en ces termes : « à Gaby qui, sous la mitraille, traversa l'Ebre six fois à la nage pour sauver ses frères avant de mourir. »

Il figure également sur la liste « In memoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l'AVER (Epopée d'Espagne, p. 193).

Sources

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2. D. 303 et Op. 3. D. 370)-RGASPI (Moscou, 545. Op. 6. D. 30 et 1038)-RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. A. 1192)-AVER, Epopée d'Espagne, Paris, 1956-Archives communales de Neuvic- acte de naissance n° 6 de 1912-Le Travailleur de la Corrèze- Revue n° 221 LEMOUZI, article Nathalie ROUSSARIE-SICARD - Pierre PEUCH Compagnons de la mémoire vivante.