BRE Fanny : Différence entre versions
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| − | Elle se réfugie en France | + | Elle se réfugie en France où, dès son entrée, elle milite à la CGTU, puis à la CGT et devient membre de la commission exécutive du Comité intersyndical du 18<sup>e</sup> arrondissement de Paris. |
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En 1934, elle suit les cours de l’école des cadres du rayon. | En 1934, elle suit les cours de l’école des cadres du rayon. | ||
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==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
Fanny Bré part pour l’Espagne le 6 février 1937. | Fanny Bré part pour l’Espagne le 6 février 1937. | ||
| − | Elle est affectée au Service Sanitaire des Brigades Internationales et travaille, comme infirmière dans plusieurs hôpitaux à Murcia, Villa Paz et enfin à Vich | + | Elle est affectée au Service Sanitaire des Brigades Internationales et travaille, comme infirmière dans plusieurs hôpitaux à Murcia, Villa Paz et enfin à Vich où elle est secrétaire générale de la cellule de l’hôpital. |
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Elle revient en France le 20 novembre 1938. | Elle revient en France le 20 novembre 1938. | ||
Marty la considérait, selon un rapport d’Edo, daté du 20 novembre 1941, comme « une bonne camarade, disciplinée dans son travail et qui avait réalisé un bon travail politique parmi les infirmiers ». | Marty la considérait, selon un rapport d’Edo, daté du 20 novembre 1941, comme « une bonne camarade, disciplinée dans son travail et qui avait réalisé un bon travail politique parmi les infirmiers ». | ||
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==La Résistance== | ==La Résistance== | ||
Elle travaille à l’organisation des Femmes avec Claudine Michaux, puis au service sanitaire de la région parisienne (FTPF) de 1941 à 1943. | Elle travaille à l’organisation des Femmes avec Claudine Michaux, puis au service sanitaire de la région parisienne (FTPF) de 1941 à 1943. | ||
| − | Arrêtée le 3 mars 1943, elle est emprisonnée à la prison de la Roquette, puis à celle des Tourelles. Libérée le 17 | + | Arrêtée le 3 mars 1943, elle est emprisonnée à la prison de la Roquette, puis à celle des Tourelles. Libérée le 17 août 1944, elle participe à l’insurrection (FFI) de Paris dès le lendemain. |
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==L’Espagne au cœur== | ==L’Espagne au cœur== | ||
Après la guerre, Fanny Bré fera partie de l’AVER. | Après la guerre, Fanny Bré fera partie de l’AVER. | ||
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==Sources== | ==Sources== | ||
| − | RGASPI (Moscou, F 545, Op 6 | + | RGASPI (Moscou, F. 545, Op. 6. D. 1541 et 8361) |
AVER (MRN, archives AVER) | AVER (MRN, archives AVER) | ||
Paloma Fernandez, ''Le retour et l’action des anciens volontaires français des Brigades Internationales en Région Parisienne de 1937 à 1945'', Maîtrise, Université de Paris I, 1983-1984 | Paloma Fernandez, ''Le retour et l’action des anciens volontaires français des Brigades Internationales en Région Parisienne de 1937 à 1945'', Maîtrise, Université de Paris I, 1983-1984 | ||
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Fanny (Freda) Bré est née le 15 octobre 1907 à Calarasi (Bessarabie, alors roumaine) dans une famille petite bourgeoise.
A une date non déterminée, elle arrive en Belgique. En 1930, elle est expulsée de ce pays à cause de son engagement politique.
Elle se réfugie en France où, dès son entrée, elle milite à la CGTU, puis à la CGT et devient membre de la commission exécutive du Comité intersyndical du 18e arrondissement de Paris.
Membre du PCF depuis 1931, elle a été plusieurs fois secrétaire de cellule et membre du comité de rayon du 18e.
En 1934, elle suit les cours de l’école des cadres du rayon.
Elle demeurait 21, rue Laghouat (Paris 12e).
L’Espagne
Fanny Bré part pour l’Espagne le 6 février 1937.
Elle est affectée au Service Sanitaire des Brigades Internationales et travaille, comme infirmière dans plusieurs hôpitaux à Murcia, Villa Paz et enfin à Vich où elle est secrétaire générale de la cellule de l’hôpital.
Elle demande son adhésion au PCE le 18 janvier 1938
Elle revient en France le 20 novembre 1938.
Marty la considérait, selon un rapport d’Edo, daté du 20 novembre 1941, comme « une bonne camarade, disciplinée dans son travail et qui avait réalisé un bon travail politique parmi les infirmiers ».
La Résistance
Elle travaille à l’organisation des Femmes avec Claudine Michaux, puis au service sanitaire de la région parisienne (FTPF) de 1941 à 1943.
Arrêtée le 3 mars 1943, elle est emprisonnée à la prison de la Roquette, puis à celle des Tourelles. Libérée le 17 août 1944, elle participe à l’insurrection (FFI) de Paris dès le lendemain.
L’Espagne au cœur
Après la guerre, Fanny Bré fera partie de l’AVER.
Elle est décédée en 1993.
Sources
RGASPI (Moscou, F. 545, Op. 6. D. 1541 et 8361) AVER (MRN, archives AVER) Paloma Fernandez, Le retour et l’action des anciens volontaires français des Brigades Internationales en Région Parisienne de 1937 à 1945, Maîtrise, Université de Paris I, 1983-1984
