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De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Il est arrêté en 1933, et subit 8 mois de détention. En 1934, il  travaille avec le DKP illégal. En 1935, la direction du parti l’envoie en Suisse pour que, de là, il puisse prendre en charge les jeunesses communistes de la région de Karlsruhe.
 
Il est arrêté en 1933, et subit 8 mois de détention. En 1934, il  travaille avec le DKP illégal. En 1935, la direction du parti l’envoie en Suisse pour que, de là, il puisse prendre en charge les jeunesses communistes de la région de Karlsruhe.
  
Après son retour en Allemagne,  pour pallier à l’arrestation des cadres du parti,  il est lui –même arrêté en Novembre 1935 par la gestapo. Il y est tabassé mais refuse de donner des noms de camarades. Inculpé pour préparation de trahison d’Etat, il est enfermé à la prison de Pforzheim. Le 13 janvier 1936, il s’en  évade.  
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Après son retour en Allemagne,  pour pallier à l’arrestation des cadres du parti,  il est lui–même arrêté en Novembre 1935 par la gestapo. Il y est tabassé mais refuse de donner des noms de camarades. Inculpé pour préparation de trahison d’Etat, il est enfermé à la prison de Pforzheim. Le 13 janvier 1936, il s’en  évade.  
 
==La France==  
 
==La France==  
 
Aidé par le parti, il réussit à passer en France en mai 1936.
 
Aidé par le parti, il réussit à passer en France en mai 1936.
 
Pris en charge par le Secours Rouge International, il est hébergé à Garges en Seine-et-Oise, jusqu’à son départ pour l’Espagne.
 
Pris en charge par le Secours Rouge International, il est hébergé à Garges en Seine-et-Oise, jusqu’à son départ pour l’Espagne.
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
Il arrive en Espagne le 17 octobre 1936.
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Il y arrive le 17 octobre 1936.
Il est affecté à la 2e section du Bataillon Edgar André de la 11e BI.
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Il est affecté à la 2<sup>e</sup> section du Bataillon Edgar André de la 11<sup>e</sup> BI.
 
Il est blessé lors des combats de la  Ciudad Universitaria de Madrid, puis à la bataille du Jarama (février 1937).
 
Il est blessé lors des combats de la  Ciudad Universitaria de Madrid, puis à la bataille du Jarama (février 1937).
Il est alors hospitalisé à l’hôpital universitaire de Murcia.
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Il est alors admis à l’hôpital universitaire de Murcia.
  
 
Une lettre du 30 juin 1937, adressée à la section allemande du service des cadres,  indique qu’Emile Maisch, blessé gravement à la tête, est « un camarade précieux, dont le rétablissement nécessite une intervention chirurgicale, [et] devrait être renvoyé en France par les BI ».  Il est, alors, rapatrié en France.
 
Une lettre du 30 juin 1937, adressée à la section allemande du service des cadres,  indique qu’Emile Maisch, blessé gravement à la tête, est « un camarade précieux, dont le rétablissement nécessite une intervention chirurgicale, [et] devrait être renvoyé en France par les BI ».  Il est, alors, rapatrié en France.
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==La Résistance==
 
==La Résistance==
 
Comme beaucoup de ses camarades allemands, il est Interné en Septembre 1939, par le gouvernement français.  Il s’engage, alors,  dans la Légion étrangère. Démobilisé en 1942, il participe à la résistance dans un groupe de FTPF dans le Berry.
 
Comme beaucoup de ses camarades allemands, il est Interné en Septembre 1939, par le gouvernement français.  Il s’engage, alors,  dans la Légion étrangère. Démobilisé en 1942, il participe à la résistance dans un groupe de FTPF dans le Berry.
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En 1948, il obtient la nationalité française. Il est marié et père de  trois enfants.  
 
En 1948, il obtient la nationalité française. Il est marié et père de  trois enfants.  
 
==L’Espagne au cœur==
 
==L’Espagne au cœur==
Il reste en contact avec le PCE (nombreux réfugiés espagnols dans le bidonville « les Doucettes» à Garges les Gonesse) et lui sert notamment pour cacher le  matériel de propagande (tracts à la maison pendant de nombreuses années).
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Il reste en contact avec le PCE (nombreux réfugiés espagnols dans le bidonville « les Doucettes» à Garges les Gonesse) et lui sert notamment pour cacher le  matériel de propagande (tracts) à la maison, pendant de nombreuses années.
  
 
En 1979, il meurt  d’un cancer.
 
En 1979, il meurt  d’un cancer.
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Version actuelle datée du 3 octobre 2019 à 12:49

Portrait d'Emile Maisch en Espagne.Photo donnée à l'ACER par la famille

Emile Maisch est né à Karlsruhe en Allemagne en 1913.

Après avoir suivi les cours de l’école primaire, il devient serrurier-menuisier.

En 1929 il adhère à la jeunesse communiste allemande, et y prend des responsabilités de cadre sur le secteur de Karlsruhe.

Il est arrêté en 1933, et subit 8 mois de détention. En 1934, il travaille avec le DKP illégal. En 1935, la direction du parti l’envoie en Suisse pour que, de là, il puisse prendre en charge les jeunesses communistes de la région de Karlsruhe.

Après son retour en Allemagne, pour pallier à l’arrestation des cadres du parti, il est lui–même arrêté en Novembre 1935 par la gestapo. Il y est tabassé mais refuse de donner des noms de camarades. Inculpé pour préparation de trahison d’Etat, il est enfermé à la prison de Pforzheim. Le 13 janvier 1936, il s’en évade.

La France

Aidé par le parti, il réussit à passer en France en mai 1936. Pris en charge par le Secours Rouge International, il est hébergé à Garges en Seine-et-Oise, jusqu’à son départ pour l’Espagne.

L’Espagne

Il y arrive le 17 octobre 1936. Il est affecté à la 2e section du Bataillon Edgar André de la 11e BI. Il est blessé lors des combats de la Ciudad Universitaria de Madrid, puis à la bataille du Jarama (février 1937). Il est alors admis à l’hôpital universitaire de Murcia.

Une lettre du 30 juin 1937, adressée à la section allemande du service des cadres, indique qu’Emile Maisch, blessé gravement à la tête, est « un camarade précieux, dont le rétablissement nécessite une intervention chirurgicale, [et] devrait être renvoyé en France par les BI ». Il est, alors, rapatrié en France.

La Résistance

Comme beaucoup de ses camarades allemands, il est Interné en Septembre 1939, par le gouvernement français. Il s’engage, alors, dans la Légion étrangère. Démobilisé en 1942, il participe à la résistance dans un groupe de FTPF dans le Berry.

En 1948, il obtient la nationalité française. Il est marié et père de trois enfants.

L’Espagne au cœur

Il reste en contact avec le PCE (nombreux réfugiés espagnols dans le bidonville « les Doucettes» à Garges les Gonesse) et lui sert notamment pour cacher le matériel de propagande (tracts) à la maison, pendant de nombreuses années.

En 1979, il meurt d’un cancer.

Sources

Témoignage de Jacques Maisch

RGASPI (Moscou, 545.6.385)