SECONDI Antoine : Différence entre versions
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− | Il prend un engagement de 1927 à 1931 au | + | Il prend un engagement de 1927 à 1931 au 23<sup>e</sup> Régiment d'Infanterie Coloniale qui l'envoie en Indochine. |
− | A son retour, il occupe un emploi de Cheminot, et | + | A son retour, il occupe un emploi de Cheminot, et s'intéresse à la politique notamment par la lecture de ''l'Humanité'' et de ''Rouge Midi''. Ceci le mène à adhérer au PCF en octobre 1931 à Bastia «''pour sa politique de défense des travailleurs''». En 1935 il devient secrétaire de la cellule d'Ajaccio et se syndique à la CGT Fédération des Cheminots, puis en 1936 devient trésorier de la cellule Gambetta de Marseille. |
En 1934, il adhère au SRI. | En 1934, il adhère au SRI. | ||
− | Comme Cheminot, il | + | Comme Cheminot, il percevait un salaire mensuel de 1 100 Francs. |
− | Célibataire, il demeurait 3, rue Edouard Stéphan à Marseille (Bouches du Rhône) | + | Célibataire, il demeurait avant de partir "''combattre le fascisme''" 3, rue Edouard Stéphan à Marseille (Bouches-du-Rhône) |
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Une note signée [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET (voir biographie de ce Brigadiste)]] qualifie Antoine Secondi : | Une note signée [[BIGOURET_Lucien|Lucien BIGOURET (voir biographie de ce Brigadiste)]] qualifie Antoine Secondi : | ||
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Il est cité à l'Ordre du Jour du 15 mai 1938. | Il est cité à l'Ordre du Jour du 15 mai 1938. | ||
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+ | « Il est rappelé à l'activité le 28/08/1939 et affecté au 3730 R.I.. Il arrive au corps le 29/08/1939. Démobilisé le 19/08/1940, il se retire à Marseille 3, rue Edouard Stephan. | ||
+ | Résistant de la 1<sup>ère</sup> heure, il participe à douze sabotages en tant que chef d'équipe et nombreux coups de main contre l'ennemi à Marseille et sa banlieue. Destructeur des compresseurs de la société Air Liquide. | ||
+ | Il prend le Maquis en mai 1943 et a toujours fait preuve de plus pur esprit patriotique et d'un courage exemplaire. Toujours volontaire pour les missions les plus dangereuses. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec étoile d'argent. » (Témoignage de sa fille Maryse Secondi) | ||
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Son nom figure dans les dossiers administratifs des résistants au Service Historique de la Défense avec la cote GP 16 P 542763 non homologué. | Son nom figure dans les dossiers administratifs des résistants au Service Historique de la Défense avec la cote GP 16 P 542763 non homologué. | ||
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+ | « Dans les années 1970, nous habitions en Corse et mes parents sont rentrés à Marseille en 1974. Je sais qu’il a revu des camarades des Brigades. Il nous a parlé de son implication en Espagne mais en fait les grandes lignes, c’était un homme très discret et ne parlait pas top de politique avec nous. » | ||
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+ | "Antoine Secondi décède le 24/08/1978 à Marseille à son domicile : 78 bld Jeanne d'Arc, 13005 Marseille. Il repose à Grossa, en Corse, dans la chapelle familiale." (Témoignage de sa fille Maryse) | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
− | AVER (MRN Champigny sur Marne, archives de l’AVER, carton | + | Secondi, Maryse (fille d'Antoine Secondi), (échange de mails) |
+ | |||
+ | AVER (MRN Champigny-sur-Marne, archives de l’AVER, carton n° 17) | ||
− | RGASPI (Moscou, F. 545, Op.6, D.1401) | + | RGASPI (Moscou, F. 545, Op.6, D.31 et D.1401) |
− | Service Historique de la Défense | + | Service Historique de la Défense |
− | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie : Age: 31 à 39 ans]][[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Cheminot]] [[Catégorie : CGT]] [[Catégorie: PCF]][[Catégorie:SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Marseille]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Avril 1938]] [[Catégorie: 14e BI]]] | + | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie : Age: 31 à 39 ans]][[Catégorie: Etudes Primaires]] [[Catégorie: Formation Militaire : Engagé]] [[Catégorie: Cheminot]] [[Catégorie : CGT]] [[Catégorie: PCF]][[Catégorie:SRI - Secours Rouge International| SRI]][[Catégorie: Célibataire]] [[Catégorie: Marseille]] [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Avril 1938]] [[Catégorie: 14e BI]] [[Catégorie: Résistant]] |
Version actuelle datée du 19 mai 2023 à 22:47
Antoine François Secondi est né le 24 mai 1907 à Grossa (Corse). Son père était laboureur.
Il avait un niveau d'études primaires.
Il prend un engagement de 1927 à 1931 au 23e Régiment d'Infanterie Coloniale qui l'envoie en Indochine.
A son retour, il occupe un emploi de Cheminot, et s'intéresse à la politique notamment par la lecture de l'Humanité et de Rouge Midi. Ceci le mène à adhérer au PCF en octobre 1931 à Bastia «pour sa politique de défense des travailleurs». En 1935 il devient secrétaire de la cellule d'Ajaccio et se syndique à la CGT Fédération des Cheminots, puis en 1936 devient trésorier de la cellule Gambetta de Marseille.
En 1934, il adhère au SRI.
Comme Cheminot, il percevait un salaire mensuel de 1 100 Francs.
Célibataire, il demeurait avant de partir "combattre le fascisme" 3, rue Edouard Stéphan à Marseille (Bouches-du-Rhône)
L'Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir Passage clandestin des Pyrénées), Antoine Secondi arrive à Figueras, via Massanet, le 24 avril 1938.
Il est incorporé en mai à la 14e BI, 4e Bataillon Henri Barbusse, 4e Compagnie, 1ère Section.
Du 17 mai jusqu'au retrait des Brigades, il prend part à la bataille de l'Ebre, le 14 septembre il se trouve à la cote 461.
Une note signée Lucien BIGOURET (voir biographie de ce Brigadiste) qualifie Antoine Secondi : « courageux au front comme à l'arrière, à bien fait son travail » « éducation politique faible, mais cherche à comprendre » « bon camarade sérieux » « bon camarade bien vu de ses copains »
Il est cité à l'Ordre du Jour du 15 mai 1938.
La Résistance
« Il est rappelé à l'activité le 28/08/1939 et affecté au 3730 R.I.. Il arrive au corps le 29/08/1939. Démobilisé le 19/08/1940, il se retire à Marseille 3, rue Edouard Stephan. Résistant de la 1ère heure, il participe à douze sabotages en tant que chef d'équipe et nombreux coups de main contre l'ennemi à Marseille et sa banlieue. Destructeur des compresseurs de la société Air Liquide. Il prend le Maquis en mai 1943 et a toujours fait preuve de plus pur esprit patriotique et d'un courage exemplaire. Toujours volontaire pour les missions les plus dangereuses. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec étoile d'argent. » (Témoignage de sa fille Maryse Secondi)
Son nom figure dans les dossiers administratifs des résistants au Service Historique de la Défense avec la cote GP 16 P 542763 non homologué.
Le 28/07/1945, il se marie avec Lucie Petrocchi à Marseille. Ils auront trois enfants: Joseph, Robert et Maryse.
L’Espagne au cœur
« Dans les années 1970, nous habitions en Corse et mes parents sont rentrés à Marseille en 1974. Je sais qu’il a revu des camarades des Brigades. Il nous a parlé de son implication en Espagne mais en fait les grandes lignes, c’était un homme très discret et ne parlait pas top de politique avec nous. »
"Antoine Secondi décède le 24/08/1978 à Marseille à son domicile : 78 bld Jeanne d'Arc, 13005 Marseille. Il repose à Grossa, en Corse, dans la chapelle familiale." (Témoignage de sa fille Maryse)
Sources
Secondi, Maryse (fille d'Antoine Secondi), (échange de mails)
AVER (MRN Champigny-sur-Marne, archives de l’AVER, carton n° 17)
RGASPI (Moscou, F. 545, Op.6, D.31 et D.1401)
Service Historique de la Défense