Benicassim : Différence entre versions
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<blockquote>« Une grande villa sert de foyer à 50 orphelins venus de Madrid et des Asturies. Rarement des enfants furent aussi souvent photographiés que ceux-ci par tous les camarades de l’hôpital. De leur côté les enfants collaborent à chaque fête et il faut dire qu’ils se révèlent excellents acteurs et chanteurs. »</blockquote> | <blockquote>« Une grande villa sert de foyer à 50 orphelins venus de Madrid et des Asturies. Rarement des enfants furent aussi souvent photographiés que ceux-ci par tous les camarades de l’hôpital. De leur côté les enfants collaborent à chaque fête et il faut dire qu’ils se révèlent excellents acteurs et chanteurs. »</blockquote> | ||
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Pendant la dictature franquiste, les niches des murs du cimetière où les corps des volontaires (une soixantaine) étaient déposés, furent vidées et les corps dispersés. Il ne fallait pas laisser de trace. Une plaque, aujourd’hui, rappelle leur sacrifice. | Pendant la dictature franquiste, les niches des murs du cimetière où les corps des volontaires (une soixantaine) étaient déposés, furent vidées et les corps dispersés. Il ne fallait pas laisser de trace. Une plaque, aujourd’hui, rappelle leur sacrifice. | ||
==Source== | ==Source== | ||
− | Los niños españoles y las brigadas internacionales, Brigadas Internacionales, Barcelona, 1938 (un exemplaire du livre peut être consulté à la BDIC de Nanterre) | + | ''Los niños españoles y las brigadas internacionales'', Brigadas Internacionales, Barcelona, 1938 (un exemplaire du livre peut être consulté à la BDIC de Nanterre). |
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Version actuelle datée du 21 juin 2022 à 10:25
Surnommée la « Biarritz de la Méditerranée », Benicassim (Castellon) était, dès la fin du 19e siècle, un lieu de vacances pour la riche bourgeoisie valencienne qui y édifia de nombreuses et magnifiques villas.
Bénéficiant d’un climat doux, accessible par la route et la voie ferrée, peu éloigné des fronts, son emplacement était idéal pour installer un centre sanitaire.
Créé, en décembre 1936, au départ, pour les volontaires de la 13e BI (voir cette catégorie), blessés de la première bataille de Teruel, il va transformer la petite ville en un grand complexe à la fois chirurgical et de convalescence.
Il comprenait un couvent, l’hôtel « Voramar » et 28 villas qui furent réquisitionnées.
Dans l'une d'entre elles, la villa « Beimler », un foyer d’enfants fut créé :
« Une grande villa sert de foyer à 50 orphelins venus de Madrid et des Asturies. Rarement des enfants furent aussi souvent photographiés que ceux-ci par tous les camarades de l’hôpital. De leur côté les enfants collaborent à chaque fête et il faut dire qu’ils se révèlent excellents acteurs et chanteurs. »
Cette villa ayant été fortement endommagée lors d’un bombardement fasciste, les enfants furent évacués dans une autre, cachée dans les montagnes, à 3 kms de l’hôpital. Les brigadistes parlaient des enfants comme de « nuestros hijos » ([nos enfants]) et leur fabriquaient « des jouets faits de pommes de pins et de quelques bouts de bois ».
Le centre fut évacué en avril 1938, avant la coupure en deux du territoire républicain (voir Offensive franquiste d’Aragon).
Pendant la dictature franquiste, les niches des murs du cimetière où les corps des volontaires (une soixantaine) étaient déposés, furent vidées et les corps dispersés. Il ne fallait pas laisser de trace. Une plaque, aujourd’hui, rappelle leur sacrifice.
Source
Los niños españoles y las brigadas internacionales, Brigadas Internacionales, Barcelona, 1938 (un exemplaire du livre peut être consulté à la BDIC de Nanterre).