PRADELOUX Guillaume : Différence entre versions
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− | Dans le domaine politique en Espagne, il a appris que "très bien pour l'unitée qui s'est réalisé". | + | Dans le domaine politique, en Espagne, il a appris que c'était "très bien pour l'unitée qui s'est réalisé". |
− | Lors de sa démobilisation, il demande son retour à Gentilly. | + | Lors de sa démobilisation, il rejoint le centre de regroupement de Calella et demande son retour à Gentilly. Il sera rapatrié par le convoi n° 8 du 10 décembre 1938. |
Après avoir pris sa retraite en tant qu'ouvrier agricole, Léon Pradeloux est mort à Ussel (Corrèze) le 25 mai 1990. | Après avoir pris sa retraite en tant qu'ouvrier agricole, Léon Pradeloux est mort à Ussel (Corrèze) le 25 mai 1990. | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
− | RGASPI (Moscou, | + | RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2 D. 303, Op. 3. D. 787 et Op. 6. D. 36 et D. 1358). |
− | Eva | + | Eva Léger et Tiphaine Catalan, ''Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés'' (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016. |
Archives départementales de Corrèze (Etat civil). | Archives départementales de Corrèze (Etat civil). |
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Guillaume Léon Pradeloux est né le 4 juillet 1902 à Chaumeil, commune de Pérols-sur-Vézère (Corrèze), d'un couple de cultivateurs, Michel et Marie.
Paveur de profession, il adhère au PCF en 1921, à la CGT en 1929 et au Secours rouge.
Avant son départ comme volontaire en Espagne républicaine, il était célibataire et demeurait 31, rue Pasteur à Gentilly (Seine).
L'Espagne
Après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées ) Guillaume Léon Pradeloux arrive à Figueras, via Massanet, le 3 mars 1938, avec 56 autres volontaires. Le 7, il est envoyé à Albacete.
Il est affecté au Bataillon Vaillant-Couturier puis muté à la 1ère Compagnie du Bataillon André Marty (O.J. du 17 avril 1938).
Il participe aux combats de Caspe (voir Offensive franquiste d’Aragon) puis à ceux de l'Ebre. Le 22 septembre, à Gandesa, il est blessé « au côté gauche ». Hospitalisé à Mataró n° 7, il y reste jusqu'à sa démobilisation.
Il connaît les 13 points du Gouvernement d'Union Nationale présidé par Negrin et pense que sa politique est bonne et juste "parceque le gouvernement est énergique".
A la question, posée sur le formulaire de rapatriement, « Que penses-tu des Brigades Internationales ? », il répond : « elle on jouée un grand rôle il on permi au gouvernement de fondée une armée forte et dissiplinée ».
Dans le domaine politique, en Espagne, il a appris que c'était "très bien pour l'unitée qui s'est réalisé".
Lors de sa démobilisation, il rejoint le centre de regroupement de Calella et demande son retour à Gentilly. Il sera rapatrié par le convoi n° 8 du 10 décembre 1938.
Après avoir pris sa retraite en tant qu'ouvrier agricole, Léon Pradeloux est mort à Ussel (Corrèze) le 25 mai 1990.
Sources
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 2 D. 303, Op. 3. D. 787 et Op. 6. D. 36 et D. 1358). Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d’Espagne en Limousin : des premiers échos à l’accueil des réfugiés (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.
Archives départementales de Corrèze (Etat civil).