LEROY François : Différence entre versions
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Il travaillait comme chauffeur de taxi à la Spact (garage de Montrouge), qui employait « environ 870 ouvriers ». Il y gagnait « entre 60-70 [francs] moyenne ». Membre de la CGT, il a été délégué puis secrétaire de la section syndicale du garage. | Il travaillait comme chauffeur de taxi à la Spact (garage de Montrouge), qui employait « environ 870 ouvriers ». Il y gagnait « entre 60-70 [francs] moyenne ». Membre de la CGT, il a été délégué puis secrétaire de la section syndicale du garage. | ||
− | François Eugène Leroy a commencé à s’intéresser à la vie politique « en 1932 au moment où j’ai été chauffeur de taxi » et il a adhéré au PCF en 1936 « ayant apprécié la ligne politique du parti ». Au sein de la cellule André Marty, il était chargé de le presse depuis décembre jusqu’à la date de son départ pour l’Espagne. Il lisait ''l’Humanité'', ''Regards'', Aube nouvelle Russie ainsi que des « brochures diverses du parti ». | + | François Eugène Leroy a commencé à s’intéresser à la vie politique « en 1932 au moment où j’ai été chauffeur de taxi » et il a adhéré au PCF en 1936 « ayant apprécié la ligne politique du parti ». Au sein de la cellule André Marty, il était chargé de le presse depuis décembre jusqu’à la date de son départ pour l’Espagne. Il lisait ''l’Humanité'', ''Regards'', ''Aube nouvelle Russie'' ainsi que des « brochures diverses du parti ». |
Il a écrit des articles dans plusieurs journaux : « journal syndical, journal d’entreprise, journal de cellule, journal régional du parti », précise-t-il dans la biographie qu’il remplit le 3 mai 1938 pour adhérer au [[PCE]]. | Il a écrit des articles dans plusieurs journaux : « journal syndical, journal d’entreprise, journal de cellule, journal régional du parti », précise-t-il dans la biographie qu’il remplit le 3 mai 1938 pour adhérer au [[PCE]]. | ||
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François Eugène Leroy est né le 24 août 1906 à Saint-Symphorien dans la Sarthe. Il a obtenu le Certificat d’Etudes Primaires et a été exempté de service militaire.
Il travaillait comme chauffeur de taxi à la Spact (garage de Montrouge), qui employait « environ 870 ouvriers ». Il y gagnait « entre 60-70 [francs] moyenne ». Membre de la CGT, il a été délégué puis secrétaire de la section syndicale du garage.
François Eugène Leroy a commencé à s’intéresser à la vie politique « en 1932 au moment où j’ai été chauffeur de taxi » et il a adhéré au PCF en 1936 « ayant apprécié la ligne politique du parti ». Au sein de la cellule André Marty, il était chargé de le presse depuis décembre jusqu’à la date de son départ pour l’Espagne. Il lisait l’Humanité, Regards, Aube nouvelle Russie ainsi que des « brochures diverses du parti ». Il a écrit des articles dans plusieurs journaux : « journal syndical, journal d’entreprise, journal de cellule, journal régional du parti », précise-t-il dans la biographie qu’il remplit le 3 mai 1938 pour adhérer au PCE.
Célibataire, il demeurait 9, rue Céline Dubois à Montrouge (Seine).
L’Espagne
Après un voyage en « train-camion et à pied » (voir article Passage clandestin des Pyrénées), il rejoint Figueras, via Massanet, avec un groupe de volontaires, le 19 avril 1938 pour « abattre le fascisme ». Dans ce convoi figurent trois autres membres du syndicat des cochers-chauffeurs CGT (Maurice JOUBERT, Alfred Lucien CHAMPEAUX et Damien MAGNAVAL.
Blessé, à une date non connue, à sa sortie de l’hôpital, il réintègre le Bataillon André Marty de la 14e BI.
SOURCES
RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 36 et 1281).