KOCHANEK Antoni (Antek) : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Il intègre la colonne « Libertad » et participe aux combats  (Guadarrama, Pelahustán, Chapinería)  lors de l’avance des troupes franquistes sur Madrid.
 
Il intègre la colonne « Libertad » et participe aux combats  (Guadarrama, Pelahustán, Chapinería)  lors de l’avance des troupes franquistes sur Madrid.
  
Il rejoint les Brigades Internationales lors de leur formation et devient commandant du bataillon Dombrowski de la 11 <sup>e</sup> BI, puis de la 12 <sup>e</sup> BI.  Il participe aux combats pour la défense de Madrid (Humera, Aravaca, Casa de Campo et Boadilla del Monte).
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Il rejoint les Brigades Internationales lors de leur formation et devient commandant du bataillon Dombrowski de la 11 <sup>e</sup> BI, puis de la 12 <sup>e</sup>.  Il participe aux combats pour la défense de Madrid (Humera, Aravaca, Casa de Campo et Boadilla del Monte).
 
   
 
   
 
Blessé, « Fin décembre, il monta de nouveau à la Brigade, quoique pas encore guéri et, malgré les insistances de nos camarades, qui voulaient qu’il se soigna. Il se refusa à retourner à l’hôpital. »  
 
Blessé, « Fin décembre, il monta de nouveau à la Brigade, quoique pas encore guéri et, malgré les insistances de nos camarades, qui voulaient qu’il se soigna. Il se refusa à retourner à l’hôpital. »  
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Le 3 janvier 1937, lors de l’attaque et l’occupation d’Almadrones (première  bataille de Guadalajara), il « tomba blessé d’un éclat d’obus au moment qu’il indiquait aux tanques le chemin. En le conduisant à l’hôpital, il mourût. »
 
Le 3 janvier 1937, lors de l’attaque et l’occupation d’Almadrones (première  bataille de Guadalajara), il « tomba blessé d’un éclat d’obus au moment qu’il indiquait aux tanques le chemin. En le conduisant à l’hôpital, il mourût. »
 
   
 
   
L’écrivain allemand Gustav Regler, commissaire politique de la 12 <sup>e</sup> BI dans son livre (en traduction espagnole « La gran cruzada ») conte  ses dernières paroles  lors de l’attaque:
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L’écrivain allemand Gustav Regler, commissaire politique de la 12 <sup>e</sup> BI dans son livre (en traduction espagnole ''La gran cruzada'') conte  ses dernières paroles  lors de l’attaque :
 
« Hoy vosotros plantaréis allí esta bandera, pero luego seguiréis adelante conmigo y la pondréis también en el Belvedere de Varsovia. Ondeará sobre el Vístula libre y se abrirán las puertas de la ciudadela y de todas las cárceles de Polonia.” (pp 178-179) (Aujourd’hui vous planterez là-bas ce drapeau, mais ensuite vous continuerez avec moi et vous le hisserez  aussi sur le belvédère de Varsovie. Il ondoiera sur la Vistule libre et les portes de la Citadelle et de toutes les prisons de Pologne s’ouvriront. »
 
« Hoy vosotros plantaréis allí esta bandera, pero luego seguiréis adelante conmigo y la pondréis también en el Belvedere de Varsovia. Ondeará sobre el Vístula libre y se abrirán las puertas de la ciudadela y de todas las cárceles de Polonia.” (pp 178-179) (Aujourd’hui vous planterez là-bas ce drapeau, mais ensuite vous continuerez avec moi et vous le hisserez  aussi sur le belvédère de Varsovie. Il ondoiera sur la Vistule libre et les portes de la Citadelle et de toutes les prisons de Pologne s’ouvriront. »
  

Version actuelle datée du 13 mars 2018 à 12:43

Antoni Kochanek (Antek) est né en 1906.

Il était ouvrier métallurgiste et membre du PCF.

L’Espagne

Antoni Kochanek fait partie des premiers groupes de volontaires polonais qui arrivent en août 1936 à Barcelone. Il intègre la colonne « Libertad » et participe aux combats (Guadarrama, Pelahustán, Chapinería) lors de l’avance des troupes franquistes sur Madrid.

Il rejoint les Brigades Internationales lors de leur formation et devient commandant du bataillon Dombrowski de la 11 e BI, puis de la 12 e. Il participe aux combats pour la défense de Madrid (Humera, Aravaca, Casa de Campo et Boadilla del Monte).

Blessé, « Fin décembre, il monta de nouveau à la Brigade, quoique pas encore guéri et, malgré les insistances de nos camarades, qui voulaient qu’il se soigna. Il se refusa à retourner à l’hôpital. »

Le 3 janvier 1937, lors de l’attaque et l’occupation d’Almadrones (première bataille de Guadalajara), il « tomba blessé d’un éclat d’obus au moment qu’il indiquait aux tanques le chemin. En le conduisant à l’hôpital, il mourût. »

L’écrivain allemand Gustav Regler, commissaire politique de la 12 e BI dans son livre (en traduction espagnole La gran cruzada) conte ses dernières paroles lors de l’attaque : « Hoy vosotros plantaréis allí esta bandera, pero luego seguiréis adelante conmigo y la pondréis también en el Belvedere de Varsovia. Ondeará sobre el Vístula libre y se abrirán las puertas de la ciudadela y de todas las cárceles de Polonia.” (pp 178-179) (Aujourd’hui vous planterez là-bas ce drapeau, mais ensuite vous continuerez avec moi et vous le hisserez aussi sur le belvédère de Varsovie. Il ondoiera sur la Vistule libre et les portes de la Citadelle et de toutes les prisons de Pologne s’ouvriront. »

Le 30 avril 1937, il fut proposé pour la « Bannière d’honneur » des Brigades Internationales.

Sources

RGASPI (Moscou, F.545. Op.2. D.48 et Op.6. D. 718).

La solidarité des peuples avec la République espagnole. 1936-1939, Editions du progrès, Moscou, 1974.

Gustav Regler, La gran cruzada, Tabla Rasa, Madrid 2012,