HAMON René : Différence entre versions
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Ouvrier, il était devenu secrétaire du maire de Villejuif, Paul [[Vaillant-Couturier]]. Il gagnait 1.500 francs mensuels. | Ouvrier, il était devenu secrétaire du maire de Villejuif, Paul [[Vaillant-Couturier]]. Il gagnait 1.500 francs mensuels. | ||
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Il avait été adhèrent, depuis 1927 à la CGTU, puis, à la fusion des deux centrales syndicales, à la CGT. | Il avait été adhèrent, depuis 1927 à la CGTU, puis, à la fusion des deux centrales syndicales, à la CGT. | ||
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− | Il avait suivi les cours des écoles régionales des JC et des fédérations du PCF | + | Il avait suivi les cours des écoles régionales des JC et des fédérations du PCF. |
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René Hamon était membre de plusieurs associations : SRI, [[Amis de l'Union Soviétique]], Mouvement Paix et Liberté. Il était également secrétaire de la Fédération du Théâtre ouvrier. | René Hamon était membre de plusieurs associations : SRI, [[Amis de l'Union Soviétique]], Mouvement Paix et Liberté. Il était également secrétaire de la Fédération du Théâtre ouvrier. | ||
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==L’Espagne== | ==L’Espagne== | ||
− | René Hamon, après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), arrive | + | René Hamon, après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), arrive à [[Figueras]], via Massanet, le 21 février 1938, avec un groupe de 56 autres volontaires. |
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Il est affecté au [[bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI comme simple soldat et va devenir commissaire de guerre. | Il est affecté au [[bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI comme simple soldat et va devenir commissaire de guerre. | ||
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− | René Hamon sera tué « à la tête de son bataillon » le jour du retrait des BI, le 22 septembre 1938, sur le front de Corbera (voir [[Bataille de l’Ebre]] | + | René Hamon sera tué « à la tête de son bataillon » le jour du retrait des BI, le 22 septembre 1938, sur le front de Corbera (voir [[Bataille de l’Ebre]]). |
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+ | Finalement, la position fut remise à l’unité espagnole, venue faire la relève cette fois définitive, des volontaires internationaux. » | ||
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Une rue porte son nom à Villejuif. | Une rue porte son nom à Villejuif. | ||
Il figure sur la liste « In Mémoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER (''Epopée d’Espagne'', page 190). | Il figure sur la liste « In Mémoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER (''Epopée d’Espagne'', page 190). | ||
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==Sources== | ==Sources== | ||
− | AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956 - | + | AVER (MRN, archives de l’AVER) et (''Epopée d’Espagne''), Paris, 1956 - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D.36 et Op. 6 D. 1224) - ''L’Humanité'', du 8 octobre 1938. |
− | RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D.36 et Op. 6 D. 1224) - | ||
− | ''L’Humanité'', | ||
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René Hamon est né le 28 septembre 1910 à Paris. Son père, Joseph Hamon, ouvrier, était mort pendant la 1ère Guerre mondiale.
Il était titulaire du Certificat d’Etudes primaires.
De 1931 à 1932, il a fait son service militaire dans l’Infanterie comme mitrailleur.
Ouvrier, il était devenu secrétaire du maire de Villejuif, Paul Vaillant-Couturier. Il gagnait 1.500 francs mensuels.
Il avait été adhèrent, depuis 1927 à la CGTU, puis, à la fusion des deux centrales syndicales, à la CGT.
Il avait commencé à s’intéresser à la vie syndicale et politique en 1926, lorsqu’il commença à travailler dans une usine. Il s’inscrivit alors aux JC et devint le secrétaire de la section de Villejuif. En 1933, il adhéra au PCF. Il y assuma plusieurs responsabilités : secrétaire de la section de Villejuif, responsable du journal local, membre du comité régional de la région sud. Il fut élu conseiller municipal en 1937. Dans sa biographie pour adhérer au PCE, il note qu’il a participé à tous les mouvements sociaux et politiques depuis 1934 et qu’il a été arrêté deux fois sans être condamné. Il avait suivi les cours des écoles régionales des JC et des fédérations du PCF. Il lisait " l’Humanité et les revues du Parti » ainsi que des ouvrages de Marx, Lénine… Il s’intéressait particulièrement à la question des luttes de classe.
René Hamon était membre de plusieurs associations : SRI, Amis de l'Union Soviétique, Mouvement Paix et Liberté. Il était également secrétaire de la Fédération du Théâtre ouvrier.
Marié, il demeurait 32, rue Raymondine à Villejuif (Seine).
L’Espagne
René Hamon, après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées), arrive à Figueras, via Massanet, le 21 février 1938, avec un groupe de 56 autres volontaires.
Il est affecté au bataillon Vaillant-Couturier de la 14e BI comme simple soldat et va devenir commissaire de guerre.
Il est muté du Bataillon Vaillant Couturier à l’Etat-major (OJ du 23 mars 1938).
René Hamon sera tué « à la tête de son bataillon » le jour du retrait des BI, le 22 septembre 1938, sur le front de Corbera (voir Bataille de l’Ebre).
Henri ROL-TANGUY (voir la biographie de ce brigadiste), commissaire politique de la 14e témoignait ainsi en décembre 1948 : « C’est entre 13 et 14 heures, je crois, que je vis passer devant le P.C. de la Brigade, le corps de HAMON, porté sur une civière ; il avait été tué d’une balle en pleine tête. […] Ce qui est sûr, c’est qu’il est mort, à la tête d’une unité placée sur la position la plus périlleuse, à moitié tournée par l’ennemi, soumise à des feux et des attaques incessantes ; sans compter les assauts qui furent repoussés, deux contre-attaques furent nécessaires pour reconquérir la position, momentanément perdue. Finalement, la position fut remise à l’unité espagnole, venue faire la relève cette fois définitive, des volontaires internationaux. »
Il avait écrit quelques articles dans le journal des Brigades El Voluntario de la Libertad.
Le 8 octobre 1938, la municipalité de Villejuif lui rendra hommage ainsi qu’à tous ses camarades tombés, en associant également le souvenir de Paul Vaillant-Couturier décédé un an avant et qui avait donné son nom à un bataillon de la 14e BI.
Une rue porte son nom à Villejuif.
Il figure sur la liste « In Mémoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER (Epopée d’Espagne, page 190).
Sources
AVER (MRN, archives de l’AVER) et (Epopée d’Espagne), Paris, 1956 - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D.36 et Op. 6 D. 1224) - L’Humanité, du 8 octobre 1938.