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| − | A 18 ans, il s’engagea pour 3 ans (de 1934 à 1937) | + | A 18 ans, il s’engagea dans l'aviation pour 3 ans (de 1934 à 1937). Il fut affecté, comme mécanicien, à l’escadrille numéro 4 basée à Colomb-Béchar. |
| − | Issu d'une famille militante, il déclare s’être « toujours intéressé au mouvement prolétarien grands parents et parents étant de l’avant-garde de ce mouvement ».Il note d’ailleurs que sa sœur et son frère ont « les mêmes opinions que moi ». | + | Issu d'une famille militante, il déclare s’être « toujours intéressé au mouvement prolétarien grands parents et parents étant de l’avant-garde de ce mouvement ». Il note d’ailleurs que sa sœur et son frère ont « les mêmes opinions que moi ». |
| − | Membre du comité Amsterdam-Pleyel | + | Membre du comité Amsterdam-Pleyel, il adhéra au PCF en 1937 et sera secrétaire de la sous-section de Châtenay-Malabry. A ce titre, il participa au Congrès Régional de Paris-sud et au Congrès de section de Sceaux. Il suivit les cours de l’école élémentaire du PCF ainsi que ceux de philosophie marxiste de l’Université ouvrière. |
| − | René Samson lisait ''L’humanité'', ''L’Avant-garde'', ''Aube nouvelle'', ''Cahiers du bolchévisme''… et s’intéressait particulièrement à « la culture prolétarienne en général et à | + | René Samson lisait ''L’humanité'', ''L’Avant-garde'', ''Aube nouvelle'', ''Cahiers du bolchévisme''… et s’intéressait particulièrement à « la culture prolétarienne en général et à la vie collective ». Parmi ses lectures politiques, il cite l’ouvrage de Lénine ''Matérialisme et Empiriocriticisme''. |
Il était membre de la FSGT | Il était membre de la FSGT | ||
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Célibataire, il demeurait 44, rue Jean Jaurès à Châtenay-Malabry (Seine). | Célibataire, il demeurait 44, rue Jean Jaurès à Châtenay-Malabry (Seine). | ||
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| − | Après avoir franchi, à pied, illégalement la frontière (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]]), René Samson arrive à [[Figueras]], via Agullana le 25 février 1938 motivé par sa « lutte contre le fascisme ». | + | Après avoir franchi, à pied, illégalement la frontière (voir [[Passage clandestin des Pyrénées]]), René Samson arrive à [[Figueras]], via Agullana, le 25 février 1938 motivé par sa « lutte contre le fascisme ». |
Le 2 avril, il est affecté au [[Bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI et participe à la bataille de Caspe (voir l’article [[Offensive franquiste d’Aragon]]). | Le 2 avril, il est affecté au [[Bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI et participe à la bataille de Caspe (voir l’article [[Offensive franquiste d’Aragon]]). | ||
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| − | + | Le 25 juin 1938, sur proposition du commissaire politique de son bataillon, il avait adhéré à la [[JSU]]. | |
==Sources== | ==Sources== | ||
AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956 - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1393) | AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956 - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1393) | ||
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René Samson est né le 16 février 1916 à Châteauroux (Indre). Ses parents étaient morts lorsqu’il partit en Espagne.
Après l’école primaire, il suivit des cours d’enseignement professionnel à Vierzon, puis d’enseignement colonial supérieur à l'Ecole Pratique Coloniale du Havre où il reçut des connaissances sur les « cultures coloniales (coton, café, arachides, etc.) »
A 18 ans, il s’engagea dans l'aviation pour 3 ans (de 1934 à 1937). Il fut affecté, comme mécanicien, à l’escadrille numéro 4 basée à Colomb-Béchar.
Issu d'une famille militante, il déclare s’être « toujours intéressé au mouvement prolétarien grands parents et parents étant de l’avant-garde de ce mouvement ». Il note d’ailleurs que sa sœur et son frère ont « les mêmes opinions que moi ».
Membre du comité Amsterdam-Pleyel, il adhéra au PCF en 1937 et sera secrétaire de la sous-section de Châtenay-Malabry. A ce titre, il participa au Congrès Régional de Paris-sud et au Congrès de section de Sceaux. Il suivit les cours de l’école élémentaire du PCF ainsi que ceux de philosophie marxiste de l’Université ouvrière. René Samson lisait L’humanité, L’Avant-garde, Aube nouvelle, Cahiers du bolchévisme… et s’intéressait particulièrement à « la culture prolétarienne en général et à la vie collective ». Parmi ses lectures politiques, il cite l’ouvrage de Lénine Matérialisme et Empiriocriticisme.
Il était membre de la FSGT
Célibataire, il demeurait 44, rue Jean Jaurès à Châtenay-Malabry (Seine).
L’Espagne
Après avoir franchi, à pied, illégalement la frontière (voir Passage clandestin des Pyrénées), René Samson arrive à Figueras, via Agullana, le 25 février 1938 motivé par sa « lutte contre le fascisme ».
Le 2 avril, il est affecté au Bataillon Vaillant-Couturier de la 14e BI et participe à la bataille de Caspe (voir l’article Offensive franquiste d’Aragon).
Le 17 avril 1938, il est muté à la 1ère compagnie du Bataillon Commune de Paris. René Samson trouvera la mort le 26 juillet lors de la tentative du Passage de l'Ebre durant la Bataille de l’Ebre. Son nom figure sur la liste «In Memoriam », « Honneur à la mémoire de nos héros », éditée par l’ AVER (Epopée d’Espagne, page 195).
Le 25 juin 1938, sur proposition du commissaire politique de son bataillon, il avait adhéré à la JSU.
Sources
AVER, Epopée d’Espagne, Paris, 1956 - RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.1393)
