AUBERT Edgard : Différence entre versions
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− | Il demeurait 62, rue de la Mairie à Tours (Indre-et Loire). | + | Il demeurait 62, rue de la Mairie à Tours (Indre-et-Loire). |
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− | Arrivée en Espagne en octobre 1936, il fut incorporé au Bataillon [[Commune de Paris]] de la 11<sup>e</sup>BI. | + | Arrivée en Espagne en octobre 1936, il fut incorporé au Bataillon [[Commune de Paris]] de la 11<sup>e</sup> BI. |
Blessé très grièvement pendant les combats de Boadilla del Monte, devenu hémiplégique du côté gauche, il fut rapatrié fin avril 1937. A son retour, Edgard Aubert fut hospitalisé pendant de longues années. | Blessé très grièvement pendant les combats de Boadilla del Monte, devenu hémiplégique du côté gauche, il fut rapatrié fin avril 1937. A son retour, Edgard Aubert fut hospitalisé pendant de longues années. | ||
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− | La fédération du PCF lança, en novembre 1951, un appel | + | La fédération du PCF lança, en novembre 1951, un appel aux dons pour lui fournir une voiture de mutilé : |
− | <blockquote>« Comme tous le savent le Gouvernement ne reconnaît pas ceux qui ont été les premiers à combattre le fascisme sur le sol espagnol ; mieux tout est mis en œuvre pour refuser à ce grand mutilé l'allocation à laquelle son infirmité lui donne droit (loi du 2 août 1949). Il est probable que possédant de quoi se déplacer sans fatigue, il pourrait même envisager de quitter l'hôpital où il est depuis plus de neuf ans et de pouvoir subvenir à ses besoins. » (La Voix du Peuple, 3 novembre 1951)</blockquote> | + | <blockquote>« Comme tous le savent le Gouvernement ne reconnaît pas ceux qui ont été les premiers à combattre le fascisme sur le sol espagnol ; mieux tout est mis en œuvre pour refuser à ce grand mutilé l'allocation à laquelle son infirmité lui donne droit (loi du 2 août 1949). Il est probable que possédant de quoi se déplacer sans fatigue, il pourrait même envisager de quitter l'hôpital où il est depuis plus de neuf ans et de pouvoir subvenir à ses besoins. » (''La Voix du Peuple'', 3 novembre 1951)</blockquote> |
Edgard Aubert mourut le 12 février 1986. | Edgard Aubert mourut le 12 février 1986. | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
− | AVER (archives) – MAITRON – RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.112) - La Voix du Peuple | + | AVER (archives) – MAITRON – RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.112) - ''La Voix du Peuple'' |
[[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: Blessés]] | [[Catégorie: Brigadistes]] [[Catégorie: Age: 31 à 39 ans]][[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: Blessés]] |
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Edgard Aubert est né le 30 décembre 1904.
Il demeurait 62, rue de la Mairie à Tours (Indre-et-Loire).
L'Espagne
Arrivée en Espagne en octobre 1936, il fut incorporé au Bataillon Commune de Paris de la 11e BI.
Blessé très grièvement pendant les combats de Boadilla del Monte, devenu hémiplégique du côté gauche, il fut rapatrié fin avril 1937. A son retour, Edgard Aubert fut hospitalisé pendant de longues années.
Hors d'état de travailler, il reçut une aide de l'AVER.
La fédération du PCF lança, en novembre 1951, un appel aux dons pour lui fournir une voiture de mutilé :
« Comme tous le savent le Gouvernement ne reconnaît pas ceux qui ont été les premiers à combattre le fascisme sur le sol espagnol ; mieux tout est mis en œuvre pour refuser à ce grand mutilé l'allocation à laquelle son infirmité lui donne droit (loi du 2 août 1949). Il est probable que possédant de quoi se déplacer sans fatigue, il pourrait même envisager de quitter l'hôpital où il est depuis plus de neuf ans et de pouvoir subvenir à ses besoins. » (La Voix du Peuple, 3 novembre 1951)
Edgard Aubert mourut le 12 février 1986.
Sources
AVER (archives) – MAITRON – RGASPI (Moscou, F. 545. Op.6. D.112) - La Voix du Peuple