JOUBERT Jean : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
(2 révisions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 3 : Ligne 3 :
 
Maçon, il était secrétaire du syndicat du Bâtiment. Il était également secrétaire du rayon et membre du bureau régional des JC.
 
Maçon, il était secrétaire du syndicat du Bâtiment. Il était également secrétaire du rayon et membre du bureau régional des JC.
  
Il demeurait 38, rue Victor Leidet à Aix en Provence (Bouches-du-Rhône)
+
Il demeurait 38, rue Victor Leidet à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
Affecté au Bataillon [[Commune de Paris]] de la <sup>e</sup> BI, Il fait partie des « marseillais » (groupe auto proclamé de volontaires du sud-est) : « Les deux titis de cette fine équipe sont Joubert et Grégoire » (Rebière, p 33)
+
Affecté au Bataillon [[Commune de Paris]] de la 11<sup>e</sup> BI, il fait partie des « marseillais » (groupe auto proclamé de volontaires du sud-est) : « Les deux titis de cette fine équipe sont Joubert et Grégoire » (Rebière, p 33)
  
Lors de l’entrée de la 11e Brigade Internationale dans Madrid, le 7 novembre 1936
+
Lors de l’entrée de la 11<sup>e</sup> Brigade Internationale dans Madrid, le 7 novembre 1936
 
« C’est Joubert d’Aix en Provence […] qui remarque « avè l’assent » : « Té, il n’y a pas besoin de faire de pas cadensé, les espagnols ne le remarquent pas… » (Rebière, p 33)
 
« C’est Joubert d’Aix en Provence […] qui remarque « avè l’assent » : « Té, il n’y a pas besoin de faire de pas cadensé, les espagnols ne le remarquent pas… » (Rebière, p 33)
  
« ce courageux petit marseillais qui avait fui de l’hôpital ou une blessure l’avait immobilisé pendant quelques jours, pour venger son camarade Grégoire VARLESSIAN qui était de la même cellule des Jeunesses Communistes » (Rebière, 76)
+
« ce courageux petit marseillais qui avait fui de l’hôpital ou une blessure l’avait immobilisé pendant quelques jours, pour venger son camarade [[VARLESSIAN_Grégoire|Grégoire VARLESSIAN]] qui était de la même cellule des Jeunesses Communistes » (Rebière, 76)
  
« Joubert est blessé et râle entre les deux lignes, mais impossible de l’aller chercher tant la fusillade est vive. Pourtant ELLENA [...] y va et il rapporte son copain, mais une balle les tue tous les deux ; la nuit on ramassera les deux corps enlacés. » (Rebière,75)
+
« Joubert est blessé et râle entre les deux lignes, mais impossible de l’aller chercher tant la fusillade est vive. Pourtant ELLENA [...] y va et il rapporte son copain, mais une balle les tue tous les deux ; la nuit on ramassera les deux corps enlacés. » (Rebière, 75)
  
 
Peu avant sa mort, sa mère Emma Joubert, lui avait écrit :
 
Peu avant sa mort, sa mère Emma Joubert, lui avait écrit :
Ligne 18 : Ligne 18 :
 
Je te laisse dans l’espoir que ma lettre te trouvera en bonne santé. » (Lettre publiée dans ''Pasaremos'', l’organe de la 11e BI).</blockquote>
 
Je te laisse dans l’espoir que ma lettre te trouvera en bonne santé. » (Lettre publiée dans ''Pasaremos'', l’organe de la 11e BI).</blockquote>
  
Il fut enterré au cimetière de Fuencarral (sépulture n°66) le 6 janvier 1937, à côté de son camarade [[ELLENA_Charles|Charles ELLENA]].
+
Il fut enterré au cimetière de Fuencarral (sépulture n° 66) le 6 janvier 1937, à côté de son camarade [[ELLENA_Charles|Charles ELLENA]].
  
Son nom figure sur la liste « In memoriam » « Honneur à la mémoire de nos héros » publié par l’AVER (''Epopée d’Espagne'', 1956, page 191).
+
Son nom figure sur la liste « In memoriam » « Honneur à la mémoire de nos héros » publiée par l’AVER (''Epopée d’Espagne'', 1956, page 191).
 
==Sources==
 
==Sources==
 
[[REBIERE_Philippe Edouard dit Pierre| Philippe Edouard dit Pierre REBIERE]], ''Sur le Bataillon Commune de Paris'' -
 
[[REBIERE_Philippe Edouard dit Pierre| Philippe Edouard dit Pierre REBIERE]], ''Sur le Bataillon Commune de Paris'' -
 
AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956 - ''Pasaremos'', n° 9 du 10 avril 1937 – RGASPI (Moscou, F.545 Op.6. D. 1244.) -  
 
AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956 - ''Pasaremos'', n° 9 du 10 avril 1937 – RGASPI (Moscou, F.545 Op.6. D. 1244.) -  
 
[[Catégorie: Brigadistes]]  [[Catégorie: Maçon]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]]  [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: JC]] [[Catégorie: Aix-en-Provence]]  [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Morts]]
 
[[Catégorie: Brigadistes]]  [[Catégorie: Maçon]] [[Catégorie: Age: 21 à 25 ans]]  [[Catégorie: CGT]] [[Catégorie: JC]] [[Catégorie: Aix-en-Provence]]  [[Catégorie: Arrivée en Espagne: Octobre 1936]] [[Catégorie: 11e BI]] [[Catégorie: Blessés]] [[Catégorie: Morts]]

Version actuelle datée du 2 septembre 2023 à 22:04

Jean Joubert est né le 23 mars 1915.

Maçon, il était secrétaire du syndicat du Bâtiment. Il était également secrétaire du rayon et membre du bureau régional des JC.

Il demeurait 38, rue Victor Leidet à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)

L’Espagne

Affecté au Bataillon Commune de Paris de la 11e BI, il fait partie des « marseillais » (groupe auto proclamé de volontaires du sud-est) : « Les deux titis de cette fine équipe sont Joubert et Grégoire » (Rebière, p 33)

Lors de l’entrée de la 11e Brigade Internationale dans Madrid, le 7 novembre 1936 « C’est Joubert d’Aix en Provence […] qui remarque « avè l’assent » : « Té, il n’y a pas besoin de faire de pas cadensé, les espagnols ne le remarquent pas… » (Rebière, p 33)

« ce courageux petit marseillais qui avait fui de l’hôpital ou une blessure l’avait immobilisé pendant quelques jours, pour venger son camarade Grégoire VARLESSIAN qui était de la même cellule des Jeunesses Communistes » (Rebière, 76)

« Joubert est blessé et râle entre les deux lignes, mais impossible de l’aller chercher tant la fusillade est vive. Pourtant ELLENA [...] y va et il rapporte son copain, mais une balle les tue tous les deux ; la nuit on ramassera les deux corps enlacés. » (Rebière, 75)

Peu avant sa mort, sa mère Emma Joubert, lui avait écrit :

« […] je ne peux rien te dire de plus que d’être honnête et brave jusqu’à la mort. J’aurais préféré que tu passes une vie paisible et heureuse, mais puisqu’il le faut, sois courageux comme tu l’as été jusqu’à présent et les mauvais seront punis. Je te laisse dans l’espoir que ma lettre te trouvera en bonne santé. » (Lettre publiée dans Pasaremos, l’organe de la 11e BI).

Il fut enterré au cimetière de Fuencarral (sépulture n° 66) le 6 janvier 1937, à côté de son camarade Charles ELLENA.

Son nom figure sur la liste « In memoriam » « Honneur à la mémoire de nos héros » publiée par l’AVER (Epopée d’Espagne, 1956, page 191).

Sources

Philippe Edouard dit Pierre REBIERE, Sur le Bataillon Commune de Paris - AVER, Epopée d’Espagne, Paris, 1956 - Pasaremos, n° 9 du 10 avril 1937 – RGASPI (Moscou, F.545 Op.6. D. 1244.) -