DUMONT Roger : Différence entre versions
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− | + | Roger Dumont est né le 22 avril 1914 à Levallois-Perret (Seine). | |
− | Son père est mort | + | Son père est mort à la guerre 14-18. Dans sa biographie, il a écrit que sa mère, Mathilde, était antifasciste. |
Il savait lire, écrire et compter. | Il savait lire, écrire et compter. | ||
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Mécanicien, il travaillait à l'usine Hispano-Suiza de la Garennes-Colombes. Il y gagnait environ 60 francs par jour. Il était syndiqué à la CGTU et à la CGT. | Mécanicien, il travaillait à l'usine Hispano-Suiza de la Garennes-Colombes. Il y gagnait environ 60 francs par jour. Il était syndiqué à la CGTU et à la CGT. | ||
− | Très jeune, en 1925, il a adhéré à la J.C. Il sera secrétaire de cellule des JC | + | Très jeune, en 1925, il a adhéré à la J.C. Il sera secrétaire de cellule des JC jusqu’au 10 septembre 1937. |
Il lisait régulièrement ''L’Humanité'', ''L’Avant-Garde'', ''Russie d’aujourd’hui", ''Regards'', ''La Défense'' et des « brochures du parti ». | Il lisait régulièrement ''L’Humanité'', ''L’Avant-Garde'', ''Russie d’aujourd’hui", ''Regards'', ''La Défense'' et des « brochures du parti ». | ||
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Roger Dumont s’intéressait particulièrement aux questions de la jeunesse. | Roger Dumont s’intéressait particulièrement aux questions de la jeunesse. | ||
− | Il a participé à toutes les manifestations qui ont eu lieu à Paris : il cite les grèves de 1933 chez Citroën, | + | Il a participé à toutes les manifestations qui ont eu lieu à Paris : il cite les grèves de 1933 chez Citroën, les manifestations des 9 et 12 février 1934 ainsi que sa garde à l’Humanité le 6 février 1936. |
Il était également membre du SRI. | Il était également membre du SRI. |
Version du 2 août 2016 à 00:40
Roger Dumont est né le 22 avril 1914 à Levallois-Perret (Seine).
Son père est mort à la guerre 14-18. Dans sa biographie, il a écrit que sa mère, Mathilde, était antifasciste.
Il savait lire, écrire et compter.
Il a effectué 18 mois de service militaire à Sarreguemines, au 30e bataillon BCP.
Mécanicien, il travaillait à l'usine Hispano-Suiza de la Garennes-Colombes. Il y gagnait environ 60 francs par jour. Il était syndiqué à la CGTU et à la CGT.
Très jeune, en 1925, il a adhéré à la J.C. Il sera secrétaire de cellule des JC jusqu’au 10 septembre 1937.
Il lisait régulièrement L’Humanité, L’Avant-Garde, Russie d’aujourd’hui", Regards, La Défense et des « brochures du parti ».
« En lisant la presse, cela m’a formé », affirme-t-il.
Roger Dumont s’intéressait particulièrement aux questions de la jeunesse.
Il a participé à toutes les manifestations qui ont eu lieu à Paris : il cite les grèves de 1933 chez Citroën, les manifestations des 9 et 12 février 1934 ainsi que sa garde à l’Humanité le 6 février 1936.
Il était également membre du SRI.
Célibataire, il demeurait 20, rue Jules Guesde à Levallois-Perret (Seine).
L’Espagne
Roger Dumont franchit, illégalement, la frontière le 12 septembre 1937, aidé par le Comité d’Aide à l’Espagne pour lutter « pour l’idéal et contre le fascisme ».
Il est affecté à la 14e BI, 12e Bataillon (Ralph Fox), 1ère Compagnie.
Après avoir participé aux combats du Front du Centre, Roger Dumont est sérieusement blessé lors des combats de l’Ebre.
En Espagne, il adhère au PCE, lorsque la 14e BI est à Valdemorillo et, en janvier 1938, au SRI Espagnol (Voir Solidarité).
Il a été sanctionné de « 5 jours de prison » pour s’être absenté illégalement du bataillon.
Ne recevant aucun courrier de France, il écrit à Marty qui, personnellement, s’occupe de son cas.
Il pense que les Brigades Internationales ont permis « au gouvernement de former une armée forte et disciplinée ».
Il a appris « beaucoup de choses dans le domaine politique et militaire. »
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/13, 545.6.1170).