LE PIERES Joseph : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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Joseph Le Pieres nait le 7 novembre 1896 à Caen (Calvados).
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Joseph Le Pieres est né le 7 novembre 1896 à Caen (Calvados).
  
Détenteur du certificat d'études primaires, il apprend le métier de peintre en bâtiment.
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Détenteur du Certificat d'Etudes Primaires, il apprend le métier de peintre en bâtiment.
  
La conscription l'appelle dans l'infanterie Alpine d'où il sera libéré avec le grade de sergent.
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La conscription l'appelle dans l'Infanterie alpine. Il en sortira avec le grade de sergent.
  
En 1922 il adhère à la CGT, section bâtiment, puis en avril 1937 devient membre du PCF.
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En 1922, il adhère à la CGT, section bâtiment, puis en avril 1937 devient membre du PCF.
  
 
Marié, il demeurait 52 rue de Neuvelay à Clichy (Seine).
 
Marié, il demeurait 52 rue de Neuvelay à Clichy (Seine).
 
==L'Espagne==
 
==L'Espagne==
 
Joseph Le Pieres arrive en Espagne le 28 février 1938.
 
Joseph Le Pieres arrive en Espagne le 28 février 1938.
Le 2 avril 1938, il est incorporé à la 2ème Compagnie du Bataillon Henri Barbusse de la 14e BI.
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Le 2 avril, il est incorporé à la 2<sup>e</sup> Compagnie du Bataillon Henri Barbusse de la 14<sup>e</sup> BI.
  
Durant 8 mois de front, il n'obtient aucune permission et combat lors de l’[[Offensive franquiste d’Aragon]] et de la bataille de l'Ebre.
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Durant 8 mois de front, il n'obtient aucune permission et combat lors de l’[[Offensive franquiste d’Aragon]] et de la bataille de l'Ebre.
  
 
Du 14 octobre au 13 novembre, il est hospitalisé à Mataro pour un flegmon.
 
Du 14 octobre au 13 novembre, il est hospitalisé à Mataro pour un flegmon.
  
Dans un document émanant du PCE établit et signé [[BIGOURET Lucien|Lucien BIGOURET (voir biographie de ce brigadiste)]] Joseph Le Pieres est qualifié de :
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Dans un document émanant du PCE établi et signé [[BIGOURET Lucien|Lucien BIGOURET (voir biographie de ce brigadiste)]] Joseph Le Pieres est qualifié de :
 
<blockquote>« bon soldat, a été responsable aux munitions, très bon activiste. »
 
<blockquote>« bon soldat, a été responsable aux munitions, très bon activiste. »
 
« assez bonne éducation politique, mais a gardé un très grand sectarisme.»
 
« assez bonne éducation politique, mais a gardé un très grand sectarisme.»
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« conduite très bonne au front, à l'arrière aurait tendance à la boisson (voir [[Boisson]]). »
 
« conduite très bonne au front, à l'arrière aurait tendance à la boisson (voir [[Boisson]]). »
 
« il s'est montré bon copain et courageux". </blockquote>
 
« il s'est montré bon copain et courageux". </blockquote>
Son retrait à lieu le 9 décembre 1938.
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Son retrait a lieu le 9 décembre 1938.
 
==La Résistance==                             
 
==La Résistance==                             
Joseph Le Pieres est arrêté chez lui le 26 novembre 1940 et sera libéré le 10 août 1944, son épouse trouve la mort en déportation.
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Joseph Le Pieres est arrêté chez lui le 26 novembre 1940 et sera libéré le 10 août 1944. Son épouse trouve la mort en déportation.
  
 
Son dossier de Résistant est consultable aux archives de l'armée de Vincennes (Dossier GR 16 P 363973).
 
Son dossier de Résistant est consultable aux archives de l'armée de Vincennes (Dossier GR 16 P 363973).

Version actuelle datée du 14 novembre 2023 à 17:56

Joseph Le Pieres est né le 7 novembre 1896 à Caen (Calvados).

Détenteur du Certificat d'Etudes Primaires, il apprend le métier de peintre en bâtiment.

La conscription l'appelle dans l'Infanterie alpine. Il en sortira avec le grade de sergent.

En 1922, il adhère à la CGT, section bâtiment, puis en avril 1937 devient membre du PCF.

Marié, il demeurait 52 rue de Neuvelay à Clichy (Seine).

L'Espagne

Joseph Le Pieres arrive en Espagne le 28 février 1938. Le 2 avril, il est incorporé à la 2e Compagnie du Bataillon Henri Barbusse de la 14e BI.

Durant 8 mois de front, il n'obtient aucune permission et combat lors de l’Offensive franquiste d’Aragon et de la bataille de l'Ebre.

Du 14 octobre au 13 novembre, il est hospitalisé à Mataro pour un flegmon.

Dans un document émanant du PCE établi et signé Lucien BIGOURET (voir biographie de ce brigadiste) Joseph Le Pieres est qualifié de :

« bon soldat, a été responsable aux munitions, très bon activiste. »

« assez bonne éducation politique, mais a gardé un très grand sectarisme.»

« conduite très bonne au front, à l'arrière aurait tendance à la boisson (voir Boisson). »

« il s'est montré bon copain et courageux".

Son retrait a lieu le 9 décembre 1938.

La Résistance

Joseph Le Pieres est arrêté chez lui le 26 novembre 1940 et sera libéré le 10 août 1944. Son épouse trouve la mort en déportation.

Son dossier de Résistant est consultable aux archives de l'armée de Vincennes (Dossier GR 16 P 363973).

Sources

RGASPI (Moscou, F 545, Op 6, D 1269)

Ministère de la défense