BERTRAND Louis : Différence entre versions
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Son service militaire accompli en 1934 à Tunis au 4ème Zouave, rendu à la vie civile, il devient trésorier de la cellule de Décines (Rhône) puis secrétaire de la même cellule. Durant cette période, il participe activement aux manifestations ouvrières de février 1936 et aux grèves de juin-juillet 1936. | Son service militaire accompli en 1934 à Tunis au 4ème Zouave, rendu à la vie civile, il devient trésorier de la cellule de Décines (Rhône) puis secrétaire de la même cellule. Durant cette période, il participe activement aux manifestations ouvrières de février 1936 et aux grèves de juin-juillet 1936. | ||
− | Afin de parfaire son éducation politique, en 1937, il suit des cours à l'école de section du parti. Lecteur de L'humanité et des Cahiers du Bolchévisme, il écrit quelques articles syndicaux dans La voix du peuple et L'effort et suit particulièrement la politique étrangère.Il apprend | + | Afin de parfaire son éducation politique, en 1937, il suit des cours à l'école de section du parti. Lecteur de L'humanité et des Cahiers du Bolchévisme, il écrit quelques articles syndicaux dans La voix du peuple et L'effort et suit particulièrement la politique étrangère.Il apprend [[L’espéranto]]. |
Avant son départ pour l'Espagne comme volontaire, Louis Bertrand était marié à Odette Bernard, ouvrière et sympathisante communiste. Ils avaient 1 enfant et demeuraient 26 rue Buffon devenue Blasco Ibanez. Ils auront trois filles. | Avant son départ pour l'Espagne comme volontaire, Louis Bertrand était marié à Odette Bernard, ouvrière et sympathisante communiste. Ils avaient 1 enfant et demeuraient 26 rue Buffon devenue Blasco Ibanez. Ils auront trois filles. |
Version du 21 janvier 2018 à 17:26
Louis Bertrand, né le 21 septembre 1913 à Lyon 2ème, est fils de Jean Antoine Bertrand, agriculteur puis ouvrier et Marguerite Vignat, couturière puis cantinière qui habitent Décines-Charpieu dans l’Isère. Il est le troisième d’une famille de quatre enfants.
Après des études Primaires, il travaille quelque temps dans une fonderie, puis devient aide maçon, emploi qu'il occupait à l'entreprise Deluermoz pour un salaire de 9 frs de l'heure avant d'être licencié. Il travaillera ensuite comme ouvrier baryteur chez Lumière à Lyon.
Louis Bertrand s'intéresse à la politique à partir de 1930 par ses fréquentations et conversations avec des camarades de travail. Il adhère à la CGT en 1932 section du bâtiment et en 1934 sera adjoint au secrétaire de la section locale, son adhésion au PCF intervient en 1933 cellule de Villeurbanne.
Son service militaire accompli en 1934 à Tunis au 4ème Zouave, rendu à la vie civile, il devient trésorier de la cellule de Décines (Rhône) puis secrétaire de la même cellule. Durant cette période, il participe activement aux manifestations ouvrières de février 1936 et aux grèves de juin-juillet 1936.
Afin de parfaire son éducation politique, en 1937, il suit des cours à l'école de section du parti. Lecteur de L'humanité et des Cahiers du Bolchévisme, il écrit quelques articles syndicaux dans La voix du peuple et L'effort et suit particulièrement la politique étrangère.Il apprend L’espéranto.
Avant son départ pour l'Espagne comme volontaire, Louis Bertrand était marié à Odette Bernard, ouvrière et sympathisante communiste. Ils avaient 1 enfant et demeuraient 26 rue Buffon devenue Blasco Ibanez. Ils auront trois filles.
L'Espagne
Louis Bertrand part de Villeurbanne le 6 juin 1938 aidé par le comité d'aide à l'Espagne « pour lutter contre le fascisme, pour la paix en France et dans le monde ».
Il est affecté, le 10 juin, à la 14BI (La Marseillaise), 1er Bataillon Commune de Paris, 4éme Compagnie.
Le 20 juin, il adhère au PCE à Cambrils, recommandé par le volontaire Penelo de la 12e BI.
Blessé au pied gauche par accident le 25 ou 29 août, il sera successivement hospitalisé dans les hôpitaux de Cambrils, Tarragona, Villafranca, Farnes de la Selva et Mataro.
Le volontaire Louis Bertrand est rapatrié le 18 décembre 1938.
La Résistance
Engagé dans l’Organisation Spéciale (O.S.) à Lyon avec des résistants français et M.O.I. de Décines et Villeurbanne, il doit faire face à une arrestation massive qui conduira notamment à a condamnation à mort de son frère Emile Bertrand, guillotiné à la prison Sainr-Paul de Lyon le 3 novembre 1943.
Louis part au maquis de la vallée d’Azergues à Montchal, dans la Loire, qui organise le déraillement de trains pour l’Allemagne. Le19 mars 144, le Préfet de la Loire, André Boutemy, organise l’attaque du maquis par 150 gendarmes et GMR. Cinq résistants sont tués sur place, dont Louis Bertrand. Quatre autres, blessés sont capturés et fusillés au fort de la Duchère à Lyon.
Il est répertorié sur la liste des résistantes et résistants publié par le Service Historique de la défense (dossier administratif référencié GR 16 P 55224, Homologué FFI).
Sources
Témoignage de sa fille, Mireille Bertrand
AVER (MRN de Champigny sur Marne, archives de l’AVER, carton n°17)
RGASPI (F.545 op.6.D.1080)