FERRARI Albert : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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==Le retour==
 
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Selon une lettre de la préfecture de la Haute-Vienne, datée du 3 janvier 1939, Albert Ferrari rentre en France, par Cerbère, le 30 décembre 1938. Le 31, il arrive à Limoges puis retourne à Rilhac Rancon chez son ancien employeur.
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Selon une lettre de la préfecture de la Haute-Vienne, datée du 3 janvier 1939, Albert Ferrari rentre en France, par Cerbère, le 30 décembre 1938. Le 31, il arrive à Limoges puis retourne à Rilhac-Rancon chez son ancien employeur.
 
A la déclaration de guerre, il s'engage dans la Légion étrangère.
 
A la déclaration de guerre, il s'engage dans la Légion étrangère.
  

Version du 1 février 2018 à 10:26

Alberto Ferrari est né le 22 novembre 1903 en Italie dans un petit village de la province de Vérone.

Du niveau d'études primaires, il a effectué son service militaire en Italie, de 1924 à 1926, dans les Chasseurs alpins avec la spécialité de mitrailleur.

Il vivait à Rilhac-Rancon (Haute-Vienne) et y exerçait la profession de charpentier. Son immigration en France a été, semble-t-il, la conséquence de son engagement anarchiste dans son pays.

En France, on suppose qu'il a été membre du PCF car il cite, parmi ses connaissances, le nom d'Andrieux, alors secrétaire de la cellule de Rilhac-Rancon.

Lors de son départ comme volontaire pour l'Espagne républicaine, il était célibataire.


L'Espagne

Aidé par le Comité d'aide à l'Espagne, il part le 14 avril 1938. A son arrivée, le 19, il est affecté à la 12e BI Garibaldi.

Le retour

Selon une lettre de la préfecture de la Haute-Vienne, datée du 3 janvier 1939, Albert Ferrari rentre en France, par Cerbère, le 30 décembre 1938. Le 31, il arrive à Limoges puis retourne à Rilhac-Rancon chez son ancien employeur. A la déclaration de guerre, il s'engage dans la Légion étrangère.

La Résistance

Alberto Ferrari rejoint la résistance dans les rangs des FTPF (4e Bataillon, Compagnie 2404) en avril 1944.

Il est tué lors des combats de Brachaud, le 20 août.

Inhumé au cimetière de Rilhac Rancon, sa tombe porte la mention « Mort pour la France ».

Sources

Archives de la Haute-Vienne.

Eva Léger et Tiphaine Catalan, Les répercussions de la guerre d'Espagne en Limousin : des premiers échos à l'accueil des réfugiés (pp 160-170, « Le front populaire en Limousin »), Limoges, les Ardents Editeurs, 2016.

La Spagna nel nostro cuore, AICVAS, 1996.