BEAUFONT Jean Michel : Différence entre versions
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Un rapport de la commission judiciaire d’Albacete daté du 20 avril 1937 détaille son parcours ultérieur : | Un rapport de la commission judiciaire d’Albacete daté du 20 avril 1937 détaille son parcours ultérieur : | ||
<blockquote>« Détenu à la maison de prévention depuis le 15 avril 1937, a été arrêté à Valence. A vu le consul de Madrid qui lui a donné un passeport.</blockquote> | <blockquote>« Détenu à la maison de prévention depuis le 15 avril 1937, a été arrêté à Valence. A vu le consul de Madrid qui lui a donné un passeport.</blockquote> | ||
− | Il avait déserté son bataillon le 13 février 1937 pour entrer à la FAI avec 18 autres Français : | + | Il avait déserté (voir article [[Désertion]] et la catégorie "Discipline") son bataillon le 13 février 1937 pour entrer à la FAI avec 18 autres Français : |
<blockquote>« il a quitté les milices parce qu’on lui refusait une permission en ajoutant qu’il pouvait s’adresser au consul. Il ajoute que cela allait très bien avec les anarchistes, mais que, voyant partir ses camarades, il avait voulu partir aussi. Il dit que la FAI voudrait que tous les Français soient rentrés chez eux. Quant à lui et selon son expression, il s’en fout même si on le met dans un camp de concentration. Il consent à retourner au front mais dans la cavalerie .»</blockquote> | <blockquote>« il a quitté les milices parce qu’on lui refusait une permission en ajoutant qu’il pouvait s’adresser au consul. Il ajoute que cela allait très bien avec les anarchistes, mais que, voyant partir ses camarades, il avait voulu partir aussi. Il dit que la FAI voudrait que tous les Français soient rentrés chez eux. Quant à lui et selon son expression, il s’en fout même si on le met dans un camp de concentration. Il consent à retourner au front mais dans la cavalerie .»</blockquote> | ||
Version du 13 septembre 2018 à 14:46
Jean Michel Beaufont est né le 1er octobre 1910.
Après son service militaire dans l’Infanterie, il a exercé la profession de dresseur de chevaux.
Sympathisant anarchiste, il était domicilié à Riom dans le Puy-de-Dôme au moment de son départ pour l’Espagne.
L’Espagne
Il arrive en Espagne le 28 novembre 1936 et est affecté à la 1e Compagnie du Bataillon Henri Barbusse de la 14e BI.
Pendant 2 mois, il participera aux combats à Lopera, fin 1936, et à Las Rozas en janvier 1937.
Un rapport de la commission judiciaire d’Albacete daté du 20 avril 1937 détaille son parcours ultérieur :
« Détenu à la maison de prévention depuis le 15 avril 1937, a été arrêté à Valence. A vu le consul de Madrid qui lui a donné un passeport.
Il avait déserté (voir article Désertion et la catégorie "Discipline") son bataillon le 13 février 1937 pour entrer à la FAI avec 18 autres Français :
« il a quitté les milices parce qu’on lui refusait une permission en ajoutant qu’il pouvait s’adresser au consul. Il ajoute que cela allait très bien avec les anarchistes, mais que, voyant partir ses camarades, il avait voulu partir aussi. Il dit que la FAI voudrait que tous les Français soient rentrés chez eux. Quant à lui et selon son expression, il s’en fout même si on le met dans un camp de concentration. Il consent à retourner au front mais dans la cavalerie .»
La commission propose de le renvoyer devant les camarades Vidal et Marty.
Selon une note non datée, non signée, il est arrivé au 12e Bataillon le 5 juin 1937 venant du bataillon divisionnaire; il n’a aucune connaissance spéciale et est qualifié d’élément déplorable.
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/4, 545.6.1072).