CALPAC André : Différence entre versions
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Blessé le 17 février 1937 (bras gauche et omoplate) au cours de la bataille du Jarama, (voir article [[Le front du Jarama]]), il est hospitalisé à l’hôpital de [[Benicassim]] pendant 2 mois. Une note du 9 avril 1937 le décrit comme suit « ce camarade a été arrêté sur l’ordre de la doctoresse, il était en état d’ivresse. Calpac est un homme cultivé, il parle plusieurs langues, c’est un prétentieux et un bluffeur doublé d’un alcoolique. [Il] nous a fait très mauvaise impression durant son séjour à Benicassim ». | Blessé le 17 février 1937 (bras gauche et omoplate) au cours de la bataille du Jarama, (voir article [[Le front du Jarama]]), il est hospitalisé à l’hôpital de [[Benicassim]] pendant 2 mois. Une note du 9 avril 1937 le décrit comme suit « ce camarade a été arrêté sur l’ordre de la doctoresse, il était en état d’ivresse. Calpac est un homme cultivé, il parle plusieurs langues, c’est un prétentieux et un bluffeur doublé d’un alcoolique. [Il] nous a fait très mauvaise impression durant son séjour à Benicassim ». | ||
− | Avec le Bataillon Djakovic, de la 13<sup>e</sup> BI, il combat sur le front du centre, puis avec le Bataillon Palafox de cette même brigade, | + | Avec le Bataillon Djakovic, de la 13<sup>e</sup> BI, il combat sur le front du centre, puis avec le [[Bataillon Palafox]] de cette même brigade, lors de l'[[Offensive franquiste d’Aragon]]. Il est ensuite affecté, comme secrétaire, à la 4<sup>e</sup> Section d’ Etat-Major de la 45<sup>e</sup> Division. Il obtient une permission régulière pour la France, passant par Albacete. |
Une note non datée non signée, précise que « son départ a été enregistré le 9 novembre 1937 pour justifier ses papiers. Arrêté le 27 octobre 1937 [il est] incarcéré à la caserne Posada à Albacete comme suspect pour avoir été au service de la presse française. [Il est libéré] le 25 mars 1938 pour partir en permission en France. [il a été] en permission à Benissa, puis à[[Villanueva de la Jara]] pendant un mois. Ensuite [il] monte [au front] à Caspe avec le 4<sup>e</sup> [[Bataillon Vaillant-Couturier]]. (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]]) | Une note non datée non signée, précise que « son départ a été enregistré le 9 novembre 1937 pour justifier ses papiers. Arrêté le 27 octobre 1937 [il est] incarcéré à la caserne Posada à Albacete comme suspect pour avoir été au service de la presse française. [Il est libéré] le 25 mars 1938 pour partir en permission en France. [il a été] en permission à Benissa, puis à[[Villanueva de la Jara]] pendant un mois. Ensuite [il] monte [au front] à Caspe avec le 4<sup>e</sup> [[Bataillon Vaillant-Couturier]]. (voir [[Offensive franquiste d’Aragon]]) |
Version actuelle datée du 21 juin 2022 à 10:16
De nationalité grecque, André Calpac est probablement né en 1903 (âgé de 35 ans en 1938).
Comptable, il a adhéré au PCF en 1936.
Célibataire, il était domicilié 9, rue Victor Massé à Paris (9e).
L’Espagne
André Calpac arrive en Espagne le 8 janvier 1937 et est affecté pendant 10 jours, à l’Etat-Major d’Albacete comme secrétaire, puis au 12e Bataillon de la 14e BI.
Blessé le 17 février 1937 (bras gauche et omoplate) au cours de la bataille du Jarama, (voir article Le front du Jarama), il est hospitalisé à l’hôpital de Benicassim pendant 2 mois. Une note du 9 avril 1937 le décrit comme suit « ce camarade a été arrêté sur l’ordre de la doctoresse, il était en état d’ivresse. Calpac est un homme cultivé, il parle plusieurs langues, c’est un prétentieux et un bluffeur doublé d’un alcoolique. [Il] nous a fait très mauvaise impression durant son séjour à Benicassim ».
Avec le Bataillon Djakovic, de la 13e BI, il combat sur le front du centre, puis avec le Bataillon Palafox de cette même brigade, lors de l'Offensive franquiste d’Aragon. Il est ensuite affecté, comme secrétaire, à la 4e Section d’ Etat-Major de la 45e Division. Il obtient une permission régulière pour la France, passant par Albacete.
Une note non datée non signée, précise que « son départ a été enregistré le 9 novembre 1937 pour justifier ses papiers. Arrêté le 27 octobre 1937 [il est] incarcéré à la caserne Posada à Albacete comme suspect pour avoir été au service de la presse française. [Il est libéré] le 25 mars 1938 pour partir en permission en France. [il a été] en permission à Benissa, puis àVillanueva de la Jara pendant un mois. Ensuite [il] monte [au front] à Caspe avec le 4e Bataillon Vaillant-Couturier. (voir Offensive franquiste d’Aragon)
En mai 1938, il déserte et il est arrêté le 12 juin à Portbou. Il est envoyé à la prison de Castelldefels puis à la Compagnie Disciplinaire du Bataillon de fortification. La note précise qu’il est un « bon élément, démoralisé par la mauvaise conduite du lieutenant Stephan Anton qui l’a frappé à la tête avec la crosse de son révolver et qui a déserté plus tard de la même brigade. [André Calpac] nous sert comme activiste ». Une note non datée le présente comme un espion durant la guerre gréco-turque.
Ce volontaire figure dans la liste des fiches individuelles des cartothèques du 31 décembre 1937 avec l'observation AF ainsi que dans l'inventaire général du 5 mai 1938, sous le n° 803, avec les mentions «35 ans, soldat, BAO ».
Sources
RGASPI (BDIC, Mfm 880/8, 545.6.1107) et (Moscou, F. 545. Op.6 D.414)