FOSSIER Jean-Marie : Différence entre versions
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Un lien, très fort, unissait les Brigadistes entre eux, ainsi Jean-Marie Fossier essaye de s’évader de la forteresse du Huy avec deux brigadistes polonais, puis ce sont des brigadistes allemands qui l'aideront à Sachsenhausen. | Un lien, très fort, unissait les Brigadistes entre eux, ainsi Jean-Marie Fossier essaye de s’évader de la forteresse du Huy avec deux brigadistes polonais, puis ce sont des brigadistes allemands qui l'aideront à Sachsenhausen. | ||
Version du 20 avril 2021 à 17:11
Jean-Marie Fossier est né le 20 octobre 1909.
Mutilé, il était instituteur-auxiliaire. Il parlait français et anglais.
Membre du PCF depuis 1934, il faisait partie du Comité régional de la région du Nord. Il était également secrétaire départemental du mouvement Paix et Liberté.
Il demeurait à Lille (Nord).
L'Espagne
Arrivé en Espagne le 20 février 1937, il est affecté à la délégation de Barcelone des BI.
Malade, il est hospitalisé en novembre 1937 et rapatrié dans un convoi sanitaire.
Il devient responsable de l' AVER pour le Nord et le Pas-de-Calais.
La Résistance
Il s'engage dans la Résistance, dès 1940, d'abord dans la région lilloise puis dans le Dunkerquois. Arrêté en 1942 par la police française, il connaîtra plusieurs prisons avant d'être déporté à Sachsenhausen puis à Buchenwald, où il prend part à l'insurrection du camp.
Un lien, très fort, unissait les Brigadistes entre eux, ainsi Jean-Marie Fossier essaye de s’évader de la forteresse du Huy avec deux brigadistes polonais, puis ce sont des brigadistes allemands qui l'aideront à Sachsenhausen.
Jean-Marie Fossier est mort le 22 octobre 1997.
Sources
RGASPI (Moscou, F.545 Op. 6. D.1187) – Skoutelsky, Rémy L'Espoir guidait leurs pas, Grasset, 1998 – Maitron (article 50424)
