TRUFFY Raymond : Différence entre versions
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| − | Après avoir les cours de l'Ecole primaire, dès l'âge de 13 ans, il commença à travailler comme ouvrier pâtissier. Il | + | Après avoir suivi les cours de l'Ecole primaire, dès l'âge de 13 ans, il commença à travailler comme ouvrier pâtissier. Il adhéra à la CGTU puis à la CGT, après la réunification des deux centrales syndicales. |
| − | Il | + | Il a accompli son service militaire dans l'Artillerie. |
En 1934, il adhérait au comité Amsterdam-Pleyel et aux Jeunesses Socialistes. L'année suivante, il quittait cette organisation pour rejoindre les Jeunesses Communistes. Il était également membre du Secours Rouge international. | En 1934, il adhérait au comité Amsterdam-Pleyel et aux Jeunesses Socialistes. L'année suivante, il quittait cette organisation pour rejoindre les Jeunesses Communistes. Il était également membre du Secours Rouge international. | ||
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| − | Blessé grièvement à la jambe gauche, il se trouvait en juin 1937 à l'hôpital Pasionaria de Murcia. Il sera ensuite transféré celui de S'Agaro. | + | Blessé grièvement à la jambe gauche, il se trouvait en juin 1937 à l'hôpital Pasionaria de Murcia. Il sera ensuite transféré à celui de S'Agaro. |
| − | Une note, non signée, du 27 août 1938, pas très indulgente, note que c'est un « bon antifasciste sans grande compréhension politique » | + | Une note, non signée, du 27 août 1938, pas très indulgente, note que c'est un « bon antifasciste sans grande compréhension politique ». |
== Le retour== | == Le retour== | ||
Quand il rentre en juillet 1938, il note que la situation politique a changé: <blockquote>« la majeure partie de la population était indifférente au drame espagnol, certains même se moquaient de nous et ricanaient en parlant de l'armée en espadrille. » (Paloma Fernandez, op. cité p.32).</blockquote> | Quand il rentre en juillet 1938, il note que la situation politique a changé: <blockquote>« la majeure partie de la population était indifférente au drame espagnol, certains même se moquaient de nous et ricanaient en parlant de l'armée en espadrille. » (Paloma Fernandez, op. cité p.32).</blockquote> | ||
Version du 20 avril 2021 à 18:29
Raymond Truffy est né le 4 décembre 1912 à Neuilly-sur-Seine.
Après avoir suivi les cours de l'Ecole primaire, dès l'âge de 13 ans, il commença à travailler comme ouvrier pâtissier. Il adhéra à la CGTU puis à la CGT, après la réunification des deux centrales syndicales.
Il a accompli son service militaire dans l'Artillerie.
En 1934, il adhérait au comité Amsterdam-Pleyel et aux Jeunesses Socialistes. L'année suivante, il quittait cette organisation pour rejoindre les Jeunesses Communistes. Il était également membre du Secours Rouge international.
Célibataire, il demeurait 4, rue des Petites Ecuries Paris (10e).
L'Espagne
Il part le 9 octobre 1936.
Il est affecté au Bataillon Commune de Paris de la 11e BI.
Blessé grièvement à la jambe gauche, il se trouvait en juin 1937 à l'hôpital Pasionaria de Murcia. Il sera ensuite transféré à celui de S'Agaro.
Une note, non signée, du 27 août 1938, pas très indulgente, note que c'est un « bon antifasciste sans grande compréhension politique ».
Le retour
Quand il rentre en juillet 1938, il note que la situation politique a changé:
« la majeure partie de la population était indifférente au drame espagnol, certains même se moquaient de nous et ricanaient en parlant de l'armée en espadrille. » (Paloma Fernandez, op. cité p.32).
Son retour est difficile, il ne trouve pas de travail et doit se contenter de faire des « extras » en pâtisserie. L' AVER doit l'aider financièrement.
« Au mois de février 1943, ces messieurs de la police française m'ont embarqué à la gare de l'est pour l'Autriche où je fus affecté comme soudeur (utilisation des compétences!). J'en suis revenu au mois de juin 1945 pour faire 15 mois de sanatorium à Briançon ». (Paloma Fernandez, op. cité p.182)
Raymond Truffy est mort le 19 août 1990.
Sources
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6 D. 45 et D. 1424). - Maitron (article 133232) - Fernandez, Paloma,Le retour et l'action des anciens volontaires français des Brigades Internationales en région parisienne de 1937 à 1945, mémoire de maîtrise (1983-1984), Université Panthéon-Sorbonne.
