DERNONCOURT Maurice : Différence entre versions
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− | Il est affecté à la 4<sup>e</sup> Compagnie du Bataillon [[Commune de Paris]] de la 11<sup>e</sup> BI. | + | Il est affecté à la 4<sup>e</sup> Compagnie du Bataillon [[Commune de Paris]] de la 11<sup>e</sup> BI. Blessé aux pieds le 5 janvier 1937, lors de la bataille de Boadillla del Monte, il est hospitalisé jusqu’au 17 février. |
Rétabli, il est affecté au centre d’instruction d’Artillerie d’Almansa puis au groupe d’artillerie antitank « Rosa Luxembourg ». | Rétabli, il est affecté au centre d’instruction d’Artillerie d’Almansa puis au groupe d’artillerie antitank « Rosa Luxembourg ». | ||
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Bigouret, dans son rapport daté du 29 octobre 1939, le signale comme un « Très bon combattant au front et discipliné, 2 fois blessé. » qui a eu une conduite « exemplaire » et qui est « bien estimé de tous les camarades ». Il lui reproche toutefois son manque d’éducation politique, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une « très bonne attitude dans les discussions [qui] défend les mots d’ordre du Parti. […] II peut devenir un bon militant du Parti. » | Bigouret, dans son rapport daté du 29 octobre 1939, le signale comme un « Très bon combattant au front et discipliné, 2 fois blessé. » qui a eu une conduite « exemplaire » et qui est « bien estimé de tous les camarades ». Il lui reproche toutefois son manque d’éducation politique, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une « très bonne attitude dans les discussions [qui] défend les mots d’ordre du Parti. […] II peut devenir un bon militant du Parti. » |
Version actuelle datée du 15 septembre 2021 à 18:13
Maurice Dernoncourt est né en 1910.
Il a accompli son service militaire dans l’Artillerie.
Il exerçait le métier de terrassier et a adhéré à la CGT en 1935. En 1936, il est devenu membre du PCF.
Célibataire, il demeurait 16, rue Jules Guesde à Lille (Nord).
L’Espagne
Maurice Dernoncourt arrive en Espagne en octobre 1936.
Il est affecté à la 4e Compagnie du Bataillon Commune de Paris de la 11e BI. Blessé aux pieds le 5 janvier 1937, lors de la bataille de Boadillla del Monte, il est hospitalisé jusqu’au 17 février.
Rétabli, il est affecté au centre d’instruction d’Artillerie d’Almansa puis au groupe d’artillerie antitank « Rosa Luxembourg ».
Il est à nouveau blessé le 9 septembre 1938 à Corbera (Bataille de l’Ebre).
Il est rapatrié le 18 décembre 1938.
Sur le formulaire de démobilisation, qu’il remplit en espagnol, interrogé sur le rôle des Brigades Internationales, il répond :
«Yo pienso que las Brigadas Internacionales han bien trabajado políticamente y militarmente.» (Je pense que les BI ont fait un bon travail politique et militaire)
En Espagne, il a constaté :
«He podido constatar la buena organización del Partido Comunista que del primero dia ha sabido denunciar la comedia de la no Intervencion.» (J'ai pu constater la bonne organisation du Parti Communiste qui, dès le premier jour, a su dénoncer la comédie de la non Intervention)
Bigouret, dans son rapport daté du 29 octobre 1939, le signale comme un « Très bon combattant au front et discipliné, 2 fois blessé. » qui a eu une conduite « exemplaire » et qui est « bien estimé de tous les camarades ». Il lui reproche toutefois son manque d’éducation politique, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une « très bonne attitude dans les discussions [qui] défend les mots d’ordre du Parti. […] II peut devenir un bon militant du Parti. »
Sources
RGASPI (Moscou, F.545.Op.6. D.44 et D.1155.)