LUCAS André : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
Ligne 3 : Ligne 3 :
 
Il a suivi les cours de l’école primaire.
 
Il a suivi les cours de l’école primaire.
  
Mobilisé en 1925, il a fait 18 mois de service militaire au 22<sup>e</sup> Dragon de Pontoise (Seine).
+
Mobilisé en 1925, il a fait 18 mois de service militaire au 22<sup>e</sup> Dragon de Pontoise (Seine-et-Oise).
  
 
Manœuvre, il travaillait aux établissements Rousseaux qui employaient 150 ouvriers. Il y gagnait 65 francs par jour.
 
Manœuvre, il travaillait aux établissements Rousseaux qui employaient 150 ouvriers. Il y gagnait 65 francs par jour.

Version actuelle datée du 17 décembre 2023 à 01:59

André Lucas est né le 8 août 1905 à Neufmoulin (Somme).

Il a suivi les cours de l’école primaire.

Mobilisé en 1925, il a fait 18 mois de service militaire au 22e Dragon de Pontoise (Seine-et-Oise).

Manœuvre, il travaillait aux établissements Rousseaux qui employaient 150 ouvriers. Il y gagnait 65 francs par jour.

Il était membre de la CGTU, puis de la CGT lors de la réunification des deux syndicats.

André Lucas a commencé à s’intéresser à la vie politique en 1932.

En 1934, il adhérait au PCF et participait à des « mouvements de rue » et à des manifestations. Il lisait « L’Huma, La Voix Populaire, le Canard » ainsi que diverses « brochures du Parti » Il s’intéressait particulièrement au « Front Populaire ».

Il était également membre du SRI.

Séparé, il demeurait 7 bis rue François Fabert à Colombes (Seine).

L’Espagne

André Lucas arrive en Espagne le 24 février 1938, aidé par le PCF pour « combattre le fascisme".

Il est affecté au Bataillon Vaillant-Couturier de la 14e BI.

Il passe sept mois au front : parmi ses combats, il cite Caspe (offensive franquiste d’Aragon) et Corbera (bataille de l’Ebre) comme brancardier : « brancardier, dans tous les combats n’a jamais hésité à secourir les blessés ».

S’il se montre courageux au front, selon un rapport de Bigouret daté du 20 novembre 1938, « à l’arrière, il ne cherchait pas à régler les petits différents avec les camarades, surtout lorsqu’il était entre deux vins. »

En Espagne, il adhère au SRI (voir article Solidarité).

Interrogé sur la politique du Front Populaire espagnol, il pense que c’est « très bien » car « elle est conforme à mon idée ».

André Lucas fait partie du convoi de volontaires rapatriés d’Espagne qui arrive à la gare d’Austerlitz le 13 novembre 1938.

Source

RGASPI (Moscou, F. 545. Op. 6. D. 1291)

AVER (MRN, Archives AVER)