MARLE Jean : Différence entre versions
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
+ | Jean, François, Raoul MARLE est né le 24 juin 1906 17, rue Béranger à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Son père, Raoul, était clerc d'avoué, sa mère, Caroline Stcensverckx, sans profession. | ||
+ | Il suivit les cours de l'école primaire supérieure puis fit des études de comptabilité. En 1922, son premier emploi fut à la Société des comptables, à Paris. | ||
+ | En 1924, il s'engagea pour 3 ans dans la Marine. Il rejoignit Toulon (Var) puis Brest (Finistère). Il acquit des connaissances en tant qu'électricien et torpilleur. Nommé Quartier- Maître puis Second-Maître, il fut dégradé en raison de ses opinions. En 1925, il participa à la guerre du Rif, au Maroc. | ||
+ | Démobilisé avec le grade de Quartier-Maître de réserve, il épousa Julie Faure à Saint-Etienne (Loire) le 28 novembre 1928. Elle était militante communiste. En 1929, le couple habitait à Sannois (Seine-et-Oise) et eu deux enfants, le premier en 1929 et le second en 1932. | ||
+ | C'est cette année-là qu'il s'établit (on ignore dans quel domaine) et s'ouvrit à la politique au contact de ses employés. Il dit : "Depuis 1932, étant petit patron, les ouvriers que j'employais firent de moi un militant ouvrier et tout allait bien par compréhension réciproque, je ne suis plus patron depuis 1934 mais je reste camarade avec mes anciens ouvriers". | ||
+ | Franc-maçon, il adhéra au Secours rouge international en 1933 mais en fut exclu la même année « pour désaccords ». | ||
+ | Sans emploi de mars à juillet 1934, il fut ensuite employé en qualité de comptable aux Fonderies Bernard (120 ouvriers), à Soisy-sous-Montmorency (S-et-O). En janvier de cette année-là, il adhéra au PCF de Sannois et participa aux manifestations du 9 février. | ||
+ | Il adhéra à la CGT à une date non définie et devint trésorier local du Syndicat des Comptables Unitaires, membre et secrétaire local du comité Amsterdam-Pleyel, président de la société de musique ouvrière de Sannois. | ||
+ | Il travailla chez Lioré et Olivier à Argenteuil, entreprise de construction aéronautique, et milita dans la section aviation du syndicat des métaux de la CGT. En 1936, il fut employé à la mairie d'Argenteuil (il ne précise pas pour quel emploi). En septembre, il participa à une école régionale du PCF de la région Paris-Ouest puis accéda à des responsabilités : membre du comité de section Argenteuil-Sannois en 1936, adjoint au secrétaire en 1937 et délégué de la section de Sannois lors des conférences régionales du PCF de Paris-Ouest. | ||
+ | |||
+ | |||
Jean Marle figure sur la cartothèque du 14 mai 1938 sous le matricule n°4026 avec mention de son âge (32 ans) et l’appréciation politique [[BAO]]. | Jean Marle figure sur la cartothèque du 14 mai 1938 sous le matricule n°4026 avec mention de son âge (32 ans) et l’appréciation politique [[BAO]]. | ||
Version du 17 février 2025 à 12:52
Jean, François, Raoul MARLE est né le 24 juin 1906 17, rue Béranger à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Son père, Raoul, était clerc d'avoué, sa mère, Caroline Stcensverckx, sans profession. Il suivit les cours de l'école primaire supérieure puis fit des études de comptabilité. En 1922, son premier emploi fut à la Société des comptables, à Paris. En 1924, il s'engagea pour 3 ans dans la Marine. Il rejoignit Toulon (Var) puis Brest (Finistère). Il acquit des connaissances en tant qu'électricien et torpilleur. Nommé Quartier- Maître puis Second-Maître, il fut dégradé en raison de ses opinions. En 1925, il participa à la guerre du Rif, au Maroc. Démobilisé avec le grade de Quartier-Maître de réserve, il épousa Julie Faure à Saint-Etienne (Loire) le 28 novembre 1928. Elle était militante communiste. En 1929, le couple habitait à Sannois (Seine-et-Oise) et eu deux enfants, le premier en 1929 et le second en 1932. C'est cette année-là qu'il s'établit (on ignore dans quel domaine) et s'ouvrit à la politique au contact de ses employés. Il dit : "Depuis 1932, étant petit patron, les ouvriers que j'employais firent de moi un militant ouvrier et tout allait bien par compréhension réciproque, je ne suis plus patron depuis 1934 mais je reste camarade avec mes anciens ouvriers". Franc-maçon, il adhéra au Secours rouge international en 1933 mais en fut exclu la même année « pour désaccords ». Sans emploi de mars à juillet 1934, il fut ensuite employé en qualité de comptable aux Fonderies Bernard (120 ouvriers), à Soisy-sous-Montmorency (S-et-O). En janvier de cette année-là, il adhéra au PCF de Sannois et participa aux manifestations du 9 février. Il adhéra à la CGT à une date non définie et devint trésorier local du Syndicat des Comptables Unitaires, membre et secrétaire local du comité Amsterdam-Pleyel, président de la société de musique ouvrière de Sannois. Il travailla chez Lioré et Olivier à Argenteuil, entreprise de construction aéronautique, et milita dans la section aviation du syndicat des métaux de la CGT. En 1936, il fut employé à la mairie d'Argenteuil (il ne précise pas pour quel emploi). En septembre, il participa à une école régionale du PCF de la région Paris-Ouest puis accéda à des responsabilités : membre du comité de section Argenteuil-Sannois en 1936, adjoint au secrétaire en 1937 et délégué de la section de Sannois lors des conférences régionales du PCF de Paris-Ouest.
Jean Marle figure sur la cartothèque du 14 mai 1938 sous le matricule n°4026 avec mention de son âge (32 ans) et l’appréciation politique BAO.
Lors du Passage de l'Ebre, il était commissaire de Compagnie du Bataillon Vaillant-Couturier (voir Pierre REJOU).
Il demeurait à Argenteuil (Seine-et-Oise).
Source
RGASPI (Moscou, F.545. Op.6. D.1039)