BEAU Camille : Différence entre versions
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Célibataire, en situation précaire : émigré, sans papiers car il avait été « expulsé de Suisse où le parti communiste est dissous » et sans travail, il attendait de partir pour l’Espagne. | Célibataire, en situation précaire : émigré, sans papiers car il avait été « expulsé de Suisse où le parti communiste est dissous » et sans travail, il attendait de partir pour l’Espagne. | ||
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− | Camille Beau arrive en Espagne fin juillet 1937, et est affecté le 16 août à la | + | Camille Beau arrive en Espagne fin juillet 1937, et est affecté le 16 août à la 14<sup>e</sup> BI, 10<sup>e</sup> Bataillon « Vaillant-Couturier », 1<sup>ère</sup> Compagnie comme « agent de liaison du PC et soldat. » |
− | En août et septembre 1937, il se trouve à Santa Maria de la Alameda, en octobre il participe aux combats à Cuesta de la Reina, | + | En août et septembre 1937, il se trouve à Santa Maria de la Alameda, en octobre il participe aux combats à Cuesta de la Reina où, le 18, il est blessé à la tête dans une contre-attaque pour la reprise d’une tranchée. Il est hospitalisé successivement à Tarancon, puis Ocaña et enfin à Saelices (Cuenca) pendant 1 mois. |
Camille Beau retourne au combat en décembre 1937. | Camille Beau retourne au combat en décembre 1937. | ||
− | Entre le 15 mars et avril 1938 | + | Entre le 15 mars et avril 1938, il est sur le front d’Aragon, à Caspe; en juillet et septembre, il participe à la bataille de l’Ebre. |
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− | Il semble qu’il soit tombé malade le 6 septembre | + | Il semble qu’il soit tombé malade le 6 septembre mais il signe son bulletin de rapatriement le 7 novembre 1938. |
− | Une note non signée, non datée lui donne le grade de caporal | + | Une note non signée, non datée lui donne le grade de caporal mais il ne le signale pas dans sa biographie. |
− | Commentant les 13 points du gouvernement d’union nationale présidé par [[Negrín]], il pense que: <blockquote> « c’est ce qui convient le mieux à l’Espagne dans sa situation actuelle »</blockquote> | + | Commentant les 13 points du gouvernement d’union nationale présidé par [[Negrín]], il pense que : <blockquote> « c’est ce qui convient le mieux à l’Espagne dans sa situation actuelle. »</blockquote> |
− | Quant au front populaire espagnol, <blockquote>il « a l’avantage sur le front populaire français d’avoir su faire son unité »</blockquote> | + | Quant au front populaire espagnol, <blockquote>il « a l’avantage sur le front populaire français d’avoir su faire son unité. »</blockquote> |
− | Sa politique <blockquote>« réalise au maximum l’unité des classes moyenne, paysanne et prolétarienne et ce programme, appliqué loyalement, procurera à ces classes un niveau de vie supérieur à celui que pourrait lui donner tout autre régime bourgeois »</blockquote> | + | Sa politique <blockquote>« réalise au maximum l’unité des classes moyenne, paysanne et prolétarienne et ce programme, appliqué loyalement, procurera à ces classes un niveau de vie supérieur à celui que pourrait lui donner tout autre régime bourgeois. »</blockquote> |
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− | Il y a appris <blockquote> « dans le domaine militaire, le maniement des armes ; mon éducation politique était déjà forte lors de mon arrivée en Espagne » </blockquote> | + | Il y a appris <blockquote> « dans le domaine militaire, le maniement des armes; mon éducation politique était déjà forte lors de mon arrivée en Espagne. » </blockquote> |
Son nom est cité dans la liste d’inventaire de fiches individuelles et de cartothèque datée du 31/12/37 avec l’appréciation BAO. | Son nom est cité dans la liste d’inventaire de fiches individuelles et de cartothèque datée du 31/12/37 avec l’appréciation BAO. | ||
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Version du 18 mai 2015 à 15:31
Camille Beau, d’origine suisse, est né le 2 mars 1911.
Du niveau d’instruction primaire, il travaillait dans la métallurgie et adhérait au S.F.O.M. (Syndicat Fédération Ouvrière des Métaux) à Genève.
Il était membre du Parti communiste suisse (PCS) depuis 1929, et du SRI depuis 1924.
Célibataire, en situation précaire : émigré, sans papiers car il avait été « expulsé de Suisse où le parti communiste est dissous » et sans travail, il attendait de partir pour l’Espagne.
Au moment de son départ, il habitait Lyon (Rhône), 96, cours Tolstoï.
L’Espagne
Camille Beau arrive en Espagne fin juillet 1937, et est affecté le 16 août à la 14e BI, 10e Bataillon « Vaillant-Couturier », 1ère Compagnie comme « agent de liaison du PC et soldat. »
En août et septembre 1937, il se trouve à Santa Maria de la Alameda, en octobre il participe aux combats à Cuesta de la Reina où, le 18, il est blessé à la tête dans une contre-attaque pour la reprise d’une tranchée. Il est hospitalisé successivement à Tarancon, puis Ocaña et enfin à Saelices (Cuenca) pendant 1 mois.
Camille Beau retourne au combat en décembre 1937.
Entre le 15 mars et avril 1938, il est sur le front d’Aragon, à Caspe; en juillet et septembre, il participe à la bataille de l’Ebre. Il aura passé 12 mois au front.
Il semble qu’il soit tombé malade le 6 septembre mais il signe son bulletin de rapatriement le 7 novembre 1938.
Une note non signée, non datée lui donne le grade de caporal mais il ne le signale pas dans sa biographie.
Commentant les 13 points du gouvernement d’union nationale présidé par Negrín, il pense que :
« c’est ce qui convient le mieux à l’Espagne dans sa situation actuelle. »
Quant au front populaire espagnol,
il « a l’avantage sur le front populaire français d’avoir su faire son unité. »
Sa politique
« réalise au maximum l’unité des classes moyenne, paysanne et prolétarienne et ce programme, appliqué loyalement, procurera à ces classes un niveau de vie supérieur à celui que pourrait lui donner tout autre régime bourgeois. »
En ce qui concerne les Brigades internationales :
« En plus de leur activité militaire, elles ont été l’expression de la solidarité internationale et ont eu une utilité incontestable. »
Il y a appris
« dans le domaine militaire, le maniement des armes; mon éducation politique était déjà forte lors de mon arrivée en Espagne. »
Son nom est cité dans la liste d’inventaire de fiches individuelles et de cartothèque datée du 31/12/37 avec l’appréciation BAO.
Il figure sur la liste des volontaires du livre de Nic Ulmi et Peter Huber Les Combattants suisses en Espagne républicaine (1936-1939).
Source
RGASPI (BDIC, Mfm 880/4, 545.6.1072).