HAMON René : Différence entre versions

De Encyclopédie : Brigades Internationales,volontaires français et immigrés en Espagne (1936-1939)
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René Hamon est né le 28 septembre 1910 à Paris. Son père, Joseph Hamon, ouvrier était mort pendant la guerre.  
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René Hamon est né le 28 septembre 1910 à Paris. Son père, Joseph Hamon, ouvrier, était mort pendant la 1<sup>ère</sup> Guerre mondiale.
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Il était titulaire du Certificat d’Etudes primaires.
 
Il était titulaire du Certificat d’Etudes primaires.
  
Il avait fait, de 1931 à 1932, son service militaire dans l’infanterie comme mitrailleur.
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De 1931 à 1932, il a fait son service militaire dans l’Infanterie comme mitrailleur.
  
 
Ouvrier, il était devenu  secrétaire du maire de Villejuif, Paul [[Vaillant-Couturier]]. Il gagnait 1.500 francs mensuels.
 
Ouvrier, il était devenu  secrétaire du maire de Villejuif, Paul [[Vaillant-Couturier]]. Il gagnait 1.500 francs mensuels.
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Il avait été adhèrent, depuis 1927 à la CGTU, puis, à la fusion des deux centrales syndicales, à la CGT.
 
Il avait été adhèrent, depuis 1927 à la CGTU, puis, à la fusion des deux centrales syndicales, à la CGT.
  
Il avait commencé à s’intéresser à la vie syndicale et politique en 1916, lorsqu’il commença à travailler dans une usine. Il s’inscrivit alors au JC et devint le secrétaire de la section de Villejuif. En 1933, il adhéra au PCF. Il y assuma plusieurs  responsabilités, secrétaire de la section de Villejuif, responsable du journal local, membre du comité régional de la région sud.  Il fut élu conseiller municipal en 1937.
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Il avait commencé à s’intéresser à la vie syndicale et politique en 1926, lorsqu’il commença à travailler dans une usine. Il s’inscrivit alors aux JC et devint le secrétaire de la section de Villejuif. En 1933, il adhéra au PCF. Il y assuma plusieurs  responsabilités : secrétaire de la section de Villejuif, responsable du journal local, membre du comité régional de la région sud.  Il fut élu conseiller municipal en 1937.
Dans sa biographie pour adhérer au [[PCE]], il  note qu’il a participé à  tous les mouvements sociaux et politiques depuis 1934 et qu’il a été arrêté deux fois sans être condamné.
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Dans sa biographie pour adhérer au [[PCE]], il  note qu’il a participé à  tous les mouvements sociaux et politiques depuis 1934 et qu’il a été arrêté deux fois sans être condamné.
Il avait suivi les  cours des écoles régionales des JC et des fédérations du PCF
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Il avait suivi les  cours des écoles régionales des JC et des fédérations du PCF.
Il lisait " ''l’Humanité'' et les revues du Parti » ainsi que des ouvrages de Marx, Lénine, … Il s’intéressait particulièrement à la question des luttes de classe.
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Il lisait " ''l’Humanité'' et les revues du Parti » ainsi que des ouvrages de Marx, Lénine… Il s’intéressait particulièrement à la question des luttes de classe.
  
 
René Hamon  était membre de plusieurs associations : SRI, [[Amis de l'Union Soviétique]], Mouvement Paix et Liberté. Il était également secrétaire de la Fédération du Théâtre ouvrier.
 
René Hamon  était membre de plusieurs associations : SRI, [[Amis de l'Union Soviétique]], Mouvement Paix et Liberté. Il était également secrétaire de la Fédération du Théâtre ouvrier.
  
Marié, il demeurait 32, rue Raymondine à Villejuif.
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Marié, il demeurait 32, rue Raymondine à Villejuif (Seine).
 
==L’Espagne==
 
==L’Espagne==
René Hamon, après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), arrive avec un groupe de 56 autres volontaires à [[Figueras]], via Massanet le 21 février 1938.
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René Hamon, après avoir franchi illégalement la frontière (voir article [[Passage clandestin des Pyrénées]]), arrive à [[Figueras]], via Massanet, le 21 février 1938, avec un groupe de 56 autres volontaires.
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Il est affecté au [[bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI comme simple soldat et va devenir commissaire de guerre.
 
Il est affecté au [[bataillon Vaillant-Couturier]] de la 14<sup>e</sup> BI comme simple soldat et va devenir commissaire de guerre.
  
René Hamon est muté du Bataillon Vaillant Couturier  à l’Etat-major  (OJ du 23 mars 1938).
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Il est muté du Bataillon Vaillant Couturier  à l’Etat-major  (OJ du 23 mars 1938).
  
 
René Hamon sera tué « à la tête de son bataillon » le jour du retrait des BI, le 22 septembre 1938,  sur le front de Corbera (voir [[Bataille de l’Ebre]].
 
René Hamon sera tué « à la tête de son bataillon » le jour du retrait des BI, le 22 septembre 1938,  sur le front de Corbera (voir [[Bataille de l’Ebre]].
Il écrira quelques articles dans le journal des Brigades ''El Voluntario de la Libertad''.
 
  
La municipalité de Villejuif, le 8 octobre 1938, lui rendra hommage ainsi qu’à tous ses camarades tombés,  en associant également le souvenir de Paul [[Vaillant-Couturier]] décédé un an avant et qui avait donné son nom à un bataillon de la 14<sup>e</sup> BI.
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Il avait écrit quelques articles dans le journal des Brigades ''El Voluntario de la Libertad''.
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Le 8 octobre 1938, la municipalité de Villejuif lui rendra hommage ainsi qu’à tous ses camarades tombés,  en associant également le souvenir de Paul [[Vaillant-Couturier]] décédé un an avant et qui avait donné son nom à un bataillon de la 14<sup>e</sup> BI.
  
 
Une rue porte son nom à Villejuif.
 
Une rue porte son nom à Villejuif.
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Il figure sur la liste « In Mémoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER (''Epopée d’Espagne'', page 190).
 
Il figure sur la liste « In Mémoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER (''Epopée d’Espagne'', page 190).
 
==Sources==
 
==Sources==
AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956 -
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AVER, ''Epopée d’Espagne'', Paris, 1956.
RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D.36  et Op. 6 D. 1224) -
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RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D.36  et Op. 6 D. 1224).
''L’Humanité'', du  8 octobre 1938
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''L’Humanité'', du  8 octobre 1938.
 
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Version du 2 février 2019 à 23:15

René Hamon est né le 28 septembre 1910 à Paris. Son père, Joseph Hamon, ouvrier, était mort pendant la 1ère Guerre mondiale.

Il était titulaire du Certificat d’Etudes primaires.

De 1931 à 1932, il a fait son service militaire dans l’Infanterie comme mitrailleur.

Ouvrier, il était devenu secrétaire du maire de Villejuif, Paul Vaillant-Couturier. Il gagnait 1.500 francs mensuels.

Il avait été adhèrent, depuis 1927 à la CGTU, puis, à la fusion des deux centrales syndicales, à la CGT.

Il avait commencé à s’intéresser à la vie syndicale et politique en 1926, lorsqu’il commença à travailler dans une usine. Il s’inscrivit alors aux JC et devint le secrétaire de la section de Villejuif. En 1933, il adhéra au PCF. Il y assuma plusieurs responsabilités : secrétaire de la section de Villejuif, responsable du journal local, membre du comité régional de la région sud. Il fut élu conseiller municipal en 1937. Dans sa biographie pour adhérer au PCE, il note qu’il a participé à tous les mouvements sociaux et politiques depuis 1934 et qu’il a été arrêté deux fois sans être condamné. Il avait suivi les cours des écoles régionales des JC et des fédérations du PCF. Il lisait " l’Humanité et les revues du Parti » ainsi que des ouvrages de Marx, Lénine… Il s’intéressait particulièrement à la question des luttes de classe.

René Hamon était membre de plusieurs associations : SRI, Amis de l'Union Soviétique, Mouvement Paix et Liberté. Il était également secrétaire de la Fédération du Théâtre ouvrier.

Marié, il demeurait 32, rue Raymondine à Villejuif (Seine).

L’Espagne

René Hamon, après avoir franchi illégalement la frontière (voir article Passage clandestin des Pyrénées), arrive à Figueras, via Massanet, le 21 février 1938, avec un groupe de 56 autres volontaires.

Il est affecté au bataillon Vaillant-Couturier de la 14e BI comme simple soldat et va devenir commissaire de guerre.

Il est muté du Bataillon Vaillant Couturier à l’Etat-major (OJ du 23 mars 1938).

René Hamon sera tué « à la tête de son bataillon » le jour du retrait des BI, le 22 septembre 1938, sur le front de Corbera (voir Bataille de l’Ebre.

Il avait écrit quelques articles dans le journal des Brigades El Voluntario de la Libertad.

Le 8 octobre 1938, la municipalité de Villejuif lui rendra hommage ainsi qu’à tous ses camarades tombés, en associant également le souvenir de Paul Vaillant-Couturier décédé un an avant et qui avait donné son nom à un bataillon de la 14e BI.

Une rue porte son nom à Villejuif.

Il figure sur la liste « In Mémoriam », « Honneur à la Mémoire de nos Héros », éditée par l’AVER (Epopée d’Espagne, page 190).

Sources

AVER, Epopée d’Espagne, Paris, 1956. RGASPI (Moscou, F. 545. Op.2 D.36 et Op. 6 D. 1224). L’Humanité, du 8 octobre 1938.